La News RSE N°35 – 2023 : nouvelles obligations pour plus de changements sociétaux

La News RSE

FÉVRIER - MARS 2023 / NUMÉRO 35

EDITO

NORA BARSALI
FONDATRICE PRESIDENTE DE
NEWS RSE ET FONDATRICE DE
IMPACT4THEPLANET

Égalité Femme-Homme et Retraite : c’est aussi une question de RSE

Nul besoin d’attendre le 8 mars pour parler d’égalité Femme-Homme, de qualité et conditions de vie au travail, de mixité et parité dans les instances dirigeantes.

Dans la cacophonie des débats sur la réforme des retraites, j’ai compris que les inégalités Femme-Homme se poursuivent avec une logique implacable. En effet, selon les derniers chiffres de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) en date du 18 janvier 2023, les femmes en France ont touché une retraite moyenne de 1 154 euros brut en 2020, de 40 % inférieure à celle des hommes, de 1 931 euros.

Cette inégalité résulte des interruptions de carrière, des écarts de salaires, des absences de promotions dans les carrières et les rémunérations, des orientations des jeunes filles vers des métiers moins bien payés, de l’autocensure d’aller vers des filières techniques et scientifiques, mais aussi d’une certaine culture française du rapport à l’argent.  

Pourtant, depuis plus de 50 ans, l’égalité professionnelle et salariale est entrée dans le code du travail… C’était sous Georges Pompidou. Puis il y a eu les lois Roudy,  Genisson, Ameline, Copé-Zimmerman, Sauvadet, Vallaud-Belkacem, Penicaud…. Aujourd’hui l’égalité Femme-Homme est un pilier incontournable du volet social d’une démarche RSE. On y retrouve des questions aussi essentielles que les écarts de rémunération Femmes-Hommes, les augmentations au retour de congés maternité, la parité parmi les dix plus hautes rémunérations ou encore les répartitions des promotions et des augmentations salariales.

En instaurant une démarche RSE et des pratiques fortes en matière d’égalité Femme-Homme, les entreprises peuvent jouer un rôle essentiel et faire avancer un changement de culture d’entreprise et sociétal en faveur de l’égalité des sexes et des droits des femmes. 

À quelques semaines de la date limite de publication de l’index de l’égalité professionnelle, rappelons que cet index est une obligation légale et permet aux entreprises de mesurer les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes et met en évidence les points de progression sur lesquels agir quand ces disparités sont injustifiées.

Toutes les entreprises de 50 salariés et plus doivent publier leur index de l’égalité professionnelle sur leur site internet.

D’ici le 1er mars 2023, les entreprises de plus de 1 000 salariés doivent également calculer et publier leurs écarts éventuels de représentation entre les femmes et les hommes parmi leurs cadres dirigeants et les membres de leurs instances dirigeantes. Ces résultats devront être transmis aux services du ministère du travail sur le site egapro.travail.gouv.fr ainsi qu’à leur CSE.

Si toutes les organisations en France, quelles que soient leur taille et leur statut, se faisaient un point d’honneur d’instaurer l’égalité professionnelle et salariale, de prendre des mesures pertinentes pour corriger ces écarts et rémunérer dignement les salariées, sans doute les retraites seraient-elles moins inégalitaires pour les femmes et notamment les mères de famille aux carrières interrompues.

L’égalité Femme-Homme en 2023 pour tous et dans toutes les organisations privées, publiques et associatives, chiche ! Fichier:Carré rouge.svg — Wikipédia

L'INTERVIEW DU MOIS

Olivia GRÉGOIRE
Ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme

« CSRD : pour une meilleure prise en compte des dimensions ESG dans les activités. »

Quelle est la valeur ajoutée de la directive CSRD, eu égard au concept de performance extra-financière ?

La directive sur la publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises (CSRD) a été publiée le 14 décembre dernier. Elle renforcera de façon significative le cadre réglementaire, en ce qui concerne la transparence des entreprises sur les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Les règles qu’elle fixe sont limitées à la publication d’informations mais l’objectif est bien d’améliorer les pratiques elles-mêmes des entreprises, car je pense qu’on ne peut améliorer que ce qu’on peut mesurer… et qu’on est d’autant plus incités à s’améliorer quand l’information est publique !

En mettant à disposition de tous – investisseurs, consommateurs, pouvoirs publics, entreprises – des informations de qualité, comparables entre entreprises, et facilement accessibles, ce cadre réglementaire permettra une meilleure orientation des choix économiques et incitera les entreprises à mieux prendre en compte les dimensions ESG de leur activité. La comparabilité des informations d’une entreprise à l’autre est de ce point de vue essentielle et la directive CSRD réalise un saut qualitatif majeur en établissant une définition commune des informations qui devront être publiées par les entreprises. La directive étend aussi le périmètre des entreprises concernées.

Auparavant, informations financières et non financières étaient considérées comme de natures différentes et déconnectées. Cela encourageait les acteurs économiques à considérer que leur performance sur les enjeux ESG était dénuée d’implication financière. C’est évidemment une erreur, le changement climatique affecte les intérêts de long terme des entreprises, et donc leur performance financière, mais aussi car une meilleure politique de gouvernance permet de mieux attirer les talents, et donc d’améliorer cette même performance. Les exemples sont nombreux. La directive ne parle d’ailleurs plus d’informations extra-financières mais d’informations de durabilité : elles ne sont plus définies négativement mais positivement. En outre, la directive renforce la crédibilité de ces informations et leur lien avec les informations financières, en imposant leur contrôle par un auditeur externe et leur publication dans le rapport de gestion.

Quelles sont les modalités de sa mise en application en France ?

La directive CSRD s’appliquera aux sociétés commerciales, aux établissements de crédit et aux entreprises d’assurance et de réassurance.

À terme, toutes les grandes entreprises, et même toutes les PME dès lors qu’elles émettent des actions ou des obligations sur les marchés, devront publier un rapport de durabilité. Les entreprises de pays tiers à l’Union européenne qui ont des filiales de grande taille en France ou des succursales qui y réalisent un chiffre d’affaires important seront également concernées. À l’inverse, la directive ne s’applique pas aux PME non cotées car elles n’ont pas les moyens suffisants pour faire ce reporting, ni, à plus forte raison, aux TPE.

Afin de permettre à ces entreprises de s’adapter et de permettre à la puissance publique de parfaire son accompagnement, la mise en œuvre de la directive CSRD se fera de façon progressive.

Dans un premier temps, elle a vocation à s’appliquer aux grandes entreprises cotées, qui sont déjà concernées par la déclaration de performance extra-financière. Ce premier reporting aura lieu en 2025, sur l’exercice 2024. Viendront ensuite les grandes entreprises non cotées en 2026, les PME cotées en bourse en 2027, et enfin les entreprises de pays tiers en 2028.

Certains experts ou petites entreprises peuvent y voir des freins ? Comment aider ces entreprises à rester dans l’action RSE tout en produisant un reporting de qualité ?

Le passage de la déclaration de performance extra-financière au rapport de durabilité sera une étape importante pour les entreprises concernées. Cela représente plus de moyens, humains et financiers, consacrés à cette tâche. Toutefois, il ne faut pas simplement y voir une charge supplémentaire ou un exercice consistant à « cocher les cases ».

Le reporting de durabilité est aussi un investissement. Les attentes des investisseurs et des consommateurs européens sont croissantes en la matière. Un haut degré de transparence sur les enjeux ESG sera un atout vis-à-vis des partenaires commerciaux et des clients. À terme, cela permettra aussi à l’entreprise de mieux se financer : la durabilité est de plus en plus un avantage compétitif !

Pour autant, il faudrait être de mauvaise foi pour ne pas voir que cette transition inquiète. C’est pourquoi je me suis engagée avec le Gouvernement sur plusieurs objectifs :

Premièrement, ne pas « sur-transposer » la directive, c’est-à-dire ne pas prévoir, dans le droit français, des règles plus strictes que celles prévues par le droit européen. Cela peut paraître logique, mais cette règle n’a pas toujours été suivie par le passé. Elle mérite donc d’être rappelée.

Deuxièmement, transposer la directive dans les meilleurs délais, afin de donner le plus de visibilité possible. L’enjeu, c’est que les premières entreprises concernées aient une vision claire du cadre règlementaire avant que ne débute l’exercice 2024, qui fera l’objet d’un reporting en 2025.

Troisièmement, profiter de la transposition de la directive CSRD pour mettre en cohérence le droit français. En effet, les obligations de transparence se sont accumulées ces dernières années, ce qui entraîne un coût pour les entreprises et rend l’information moins accessible pour les parties prenantes. Notre objectif est d’éviter autant que possible les redondances, en consacrant la place centrale que doit occuper demain le rapport de durabilité.

Enfin, je serais particulièrement attentive aux plus petits des acteurs concernés : à côté de la proportionnalité (des obligations allégées) et de la progressivité (elles auront plus de temps pour se mettre en conformité) qui sont consacrées par la directive, je souhaite de la proactivité de la part de l’administration en fournissant une information claire et un accompagnement dédié.

Le processus de reporting est-il simplifié et les standards homogénéisés ?

La directive CSRD prévoit que le Groupe consultatif européen sur l’information financière (EFRAG) propose des normes précises de reporting à la Commission européenne. Ces normes sont ensuite intégrées dans le droit européen au terme d’un processus impliquant les colégislateurs, c’est-à-dire les États membres de l’Union européenne et le Parlement européen. Les informations demandées aux entreprises sont donc bien standardisées au niveau européen.

L’exercice de reporting sera exigeant et détaillé, mais cette standardisation permettra aussi de mieux comprendre les attendus. Les informations demandées jusqu’à présent en application de la directive NFRD étaient principielles et les entreprises abordaient de manières très diverses cet exercice. La publication d’informations de qualité et standardisées devraient aussi réduire les demandes faites bilatéralement et de manière éclatée aux entreprises par différentes parties prenantes.Fichier:Carré rouge.svg — Wikipédia

FOCUS ACTU

2023-2024 , de grands changements et des obligations pour les entreprises

2023-2024 est synonyme de nouvelles mesures et d’obligations règlementaires, dont nombre de ces changements dépendent principalement des lois Climat et Résilience et de la loi Anti-gaspillage pour une économie circulaire (loi AGEC). Récapitulatif non exhaustif d’entrées en vigueur prochaines.

Fin de la vaisselle jetable – La restauration rapide doit désormais utiliser de la vaisselle réutilisable pour tous les repas servis sur place. L’ensemble des établissements de restauration pouvant accueillir au moins 20 personnes sont concernés par cette disposition, notamment la restauration rapide, la restauration collective d’entreprise, les cantines scolaires, les cafétérias des musées etc. Selon l’ADEME, cette mesure doit permettre d’éviter près 130 000 tonnes de gobelets et d’emballages de repas à usage unique.

Règle de tri des déchets simplifiée – Afin de faciliter le tri des déchets, la règle s’universalise, quelle que soit la commune de recyclage : tous les emballages plastique, papier ou métal se mettront dans le bas de tri, y compris s’ils ne sont pas propres. Cette mesure devrait permettre d’augmenter le nombre de produits recyclés.

Création de fonds de réparation – La loi AGEC crée des fonds réparation financés par certaines filières pollueur-payeur. L’objectif est d’encourager à la réparation plutôt qu’à l’achat d’un produit neuf et permet la création d’emplois locaux non délocalisables. En 2023, deux nouvelles filières REP sont concernées : la filière textiles et chaussures et celle des meubles rejoignent celles des équipements électriques et électroniques, des jouets, des articles de sport et de loisirs, et des articles de bricolage et de jardin.

Nouvelle filière REP des déchets du bâtiment – Dès le 1er janvier 2023, mise en place la filière REP de collecte et de recyclage des déchets issus des produits et matériaux de construction du bâtiment (PMCB). Tous les producteurs des produits et matériaux de construction doivent adhérer à un éco-organisme agréé. Les entreprises concernées doivent intégrer les éco-contributions sur les prix de leurs produits, qui seront appliquées dès le 1er mai 2023.

Fin de l’impression automatique des tickets de caisse – 30 milliards, c’est le nombre de tickets de caisse imprimés chaque année par les commerçants. Au-delà du fait qu’ils soient souvent jetés dans la foulée, ils contiennent des substances dangereuses. Dès le 1er avril 2023, les tickets ne seront plus imprimés automatiquement, le client devra expressément le demander s’il en souhaite l’impression. Sont concernés les tickets de caisse produits dans les surfaces de vente et dans les établissements recevant du public, ceux émis par des automates, les tickets de carte bancaire et les bons d’achat et tickets promotionnels ou de réduction.

Greenwashing encadré dans la publicité – Afficher qu’un produit ou un service est neutre en carbone dans une publicité, sans en fournir les preuves, est interdit. Cette mesure forte a été promulguée dans la loi Climat et Résilience 2021. Le cas échéant, un rapport de synthèse sur le bilan carbone détaillé, portant sur l’intégralité du cycle de vie du produit ou du service, devra être publié et actualisé chaque année. Il devra également comporter la démarche de calcul permettant de conclure à cette neutralité carbone.

Bonus covoiturage courte-distance – À partir du 1er janvier 2023, les conducteurs qui entameront une démarche de covoiturage pourront bénéficier d’une prime de 100€. Pour cela il faut avoir le permis de conduire, effectuer son premier trajet de covoiturage en 2023, en tant que conducteur, puis 9 autres trajets dans les 3 mois suivants, ces trajets en France ne devant pas dépasser 80 km, et devant être effectués par le biais d’une plateforme de covoiturage éligible.

Obligation de l’affichage environnemental pour les produits alimentaires et textiles – À partir du 1er janvier 2024, comme le prévoit l’article 2 de la loi climat et résilience, un affichage environnemental obligatoire sera instauré pour les produits des secteurs clés de l’alimentation et de l’habillement afin d’informer les consommateurs sur les produits et services qu’ils consomment. La méthode de calcul fait actuellement l’objet de concertations entre les producteurs, distributeurs, ONG et les associations de consommateurs afin d’aboutir également à un affichage unique du score environnemental de chaque produit.

Directive plus ambitieuse en matière de reporting de durabilité à partir de l’exercice 2024 – La CSRD renforce les règles de publication d’informations extra-financières actuellement en vigueur, dans le cadre du pacte vert pour l’Europe.
« La CSRD vise à combler les lacunes des règles existantes en matière d’informations sur la durabilité. Les marchés financiers ont besoin d’accéder à des informations environnementales, sociales et en matière de gouvernance qui soient fiables, pertinentes et comparables [pour] orienter les capitaux privés vers le financement de la transition écologique et sociale.» L’application de ce règlement s’étalera sur 4 années dont la première déclaration en 2025 sur l’exercice 2024, pour les entreprises déjà soumises à la directive sur la publication d’informations extra-financières. Détails sur le site de l’AMF. Fichier:Carré rouge.svg — Wikipédia 

FOCUS EXPERT

Laetitia Vasseur
Co-fondatrice et déléguée générale de HOP - Halte à l'obsolescence programmée

Renforcer la durabilité

Mesure phare de la loi AGEC (Anti-gaspillage pour une économie circulaire), l’indice de réparabilité est obligatoire en France depuis le 1er janvier 2021 sur plusieurs catégories de produits (smartphones, ordinateurs portables, téléviseurs, lave-linge, tondeuses à gazon). Depuis novembre 2022, cet indice a été étendu à d’autres produits dont les aspirateurs et autres lave-linges.

L’indice de durabilité, qui entrera en vigueur en janvier 2024, est le fruit de travaux pilotés par l’ADEME aux côtés d’associations comme HOP, qui avait publié par ailleurs un Livre Blanc (novembre 2020) et réclamé cette mesure 27 portant sur l’indice de durabilité.

« L’objectif est de garantir aux consommateurs un indice donnant des informations sur la fiabilité, la réparabilité et l’évolutivité afin de pouvoir comparer les produits en magasin ou en ligne et répondre à la question : lequel est conçu pour durer ? Cet indice de durabilité, devrait remplacer l’indice de réparabilité, en 2024 sur certains produits. »

Ces mesures viennent renforcer la lutte contre l’obsolescence programmée, qui rappelons-le est un délit depuis 2015 : en tant que fabricant ou distributeur, réduire délibérément la durée de vie d’un produit peut conduire à une amende allant jusqu’à 5% du chiffre d’affaires moyen annuel.

La France est pionnière sur ces enjeux de réparabilité et durabilité grâce au rapport de force instauré par les associations, avec les fabricants, auprès des pouvoirs publics.

Toutefois les associations continuent de travailler sur les critères essentiels à la réparation comme la disponibilité des pièces, la robustesse des produits, le coût des pièces détachées.  

L’action de la France inspire l’Union européenne qui réfléchit à un « repair score », notamment pour les smartphones et tablettes, mais se pose la question des critères identiques de l’indice français. Il est à craindre des résistances de la part des fabricants et lobby, notamment pour des raisons financières et de modèle économique.

Prochaines étapes de la feuille de route pour HOP ?

  • Renforcer l’information auprès des consommateurs, par exemple sur le bonus réparation acquis, et être lanceur d’alerte sur sa bonne mise en œuvre ;
  • Construire un indice de durabilité ambitieux ;
  • Étendre les avancées françaises en Europe ;
  • Enquêter sur les cas d’obsolescence programmée et défendre les consommateurs.

Pour aller plus loin

En France il existe des formations proposées par l’Institut de la Durabilité.

HOP lance le guide des produits durables : plateforme web indépendante.

Pour en savoir plus et soutenir la cause pour des produits durables et réparables : découvrir HOP. Fichier:Carré rouge.svg — Wikipédia

BONNES PRATIQUES

Les Trophées Défis RSE 2023 sont lancés

Redonner du Sens à l’Entreprise et à l’économie

Vous souhaitez valoriser vos bonnes pratiques, les engagements et les actions de votre organisation en matière de RSE ou de contribution aux ODD, alors candidatez aux Trophées Défis RSE jusqu’au 15 mai 2023.

Valorisez votre impact sur la société.
Valorisez vos équipes.
Valorisez vos actions.
Valorisez vos innovations.

Devenez Lauréat en 2023 dans l’une des huit catégories :

🏆 Trophée Environnement
Catégorie Grande entreprise/ETI
Catégorie TPE/PME

🏆 Trophée Capital Humain/RH
Catégorie Grande entreprise/ETI
Catégorie TPE/PME       

🏆 Trophée Inclusion Sociétale
Catégorie Grande entreprise/ETI
Catégorie TPE/PME

🏆 Trophée Collectivité/
Organisation publique/
Territoire durable

🏆 Trophée Association

🏆 Trophée ESS

🏆 Trophée Start-up

🏆 Trophée Santé
Nouvelle catégorie 2023 ⚕️

Calendrier des Trophées Défis RSE 2023 :

Plus que jamais, les Trophées Défis RSE 2023 mettent à l’honneur des entreprises et des territoires engagés et innovants qui répondent aux critères de la RSE et du développement durable, en conciliant performance et utilité sociétale.

Pour candidater et en savoir plus :

Télécharger le dossier de présentation des Trophées Défis RSE 2023, 12ème édition

Télécharger le communiqué de presse

Découvrez tous les partenaires des Trophées Défis RSE qui évalueront les dossiers et valoriseront les lauréats.

News RSE, en partenariat avec l’ADEME, lance Défi Carbone®.

Basé sur le calculateur Nos GEStes Climat de l’ADEME, Défi Carbone® vise à encourager les organisations – entreprises, collectivités, etc. – à aller plus loin dans leur démarche RSE en incitant les salariés à faire leur bilan carbone personnel, et en les aidant à réduire leur impact, notamment en matière de mobilité, consommation, numérique, etc.

QR code - Défi carbone

Défi Carbone®

Faites votre bilan carbone et fédérez vos collaborateurs !

Mon Défi Carbone® : l’outil pour faire son bilan carbone individuel. Encourager vos équipes à réduire leur impact carbone.

Vos collaborateurs sont engagés dans une démarche pour réduire leur impact, veulent accélérer leur prise de conscience mais ne savent pas par où commencer.

Vous pouvez les accompagnez et devenir leader sur la mesure du bilan carbone de vos salariés/étudiants/publics : à chacun, citoyens, salariés, étudiants, entreprises, associations, pouvoirs publics, administrés de s’en saisir et d’agir.

Dispositif Nos GEStes Climat – Mon Défi Carbone® :

Logo partenariat

FOCUS FORMATION

Fresques, ateliers :
On vous dit tout pour se former aux enjeux sociétaux

La France est leader dans le domaine des ateliers et fresques professionnelles pour se former aux enjeux sociétaux :

• CLIMAT • RSE • ÉCONOMIE CIRCULAIRE • BIODIVERSITÉ • DIVERSITÉ • FACTEUR HUMAIN • NUMÉRIQUE • EMPLOI DURABLE • FINANCE DURABLE •

Ces outils de formations, des ateliers qui s’adressent à tous pour sensibiliser le plus grand nombre et basés sur l’intelligence collective, partagent les mêmes objectifs d’accompagner la transformation des entreprises, créer de la cohésion, de l’élan et surtout l’envie de passer à l’action.

Elles proposent de façon ludique, pertinente et scientifique des clés pour contribuer ensemble à la lutte contre le dérèglement climatique.

Cliquez sur l’image pour découvrir le panorama descriptif des principaux ateliers et fresques et télécharger l’infographie
(à retrouver également sur Impact4ThePlanet
et News RSE).
⬇️

PORTRAIT D'UN ENTREPRENEUR ENGAGÉ

Christophe Itier
Président de Mod’emplois et Inspecteur général des affaires sociales

L’aventure entrepreneuriale est solitaire : nous souhaitons qu’elle soit solidaire.

Lancée en novembre 2022, Mod’Emplois est la nouvelle plateforme pour booster l’entrepreunariat, née de la rencontre entre Christophe Itier, Ancien Haut-Commissaire à l’ESS, Elisabeth Potez, productrice de programmes audiovisuels, et Philippe Bertrand, Directeur en chef de la rédaction, journaliste et producteur, notamment de « Carnets de Campagne » sur France Inter.

Christophe Itier, présentez-nous le dispositif Mod’emplois et ses spécificités ?

Mod’emplois est la plateforme, accessible à tous et partout sur le territoire, qui s’adresse aux citoyen.ne.s pour les aider dans la création de leur entreprise utile à la société, par l’accès à des partenaires, des tutoriels et une boite à outils.

Elle fait connaitre le parcours d’entrepreneur.e.s engagé.e.s dans une activité à impact écologique ou social, robuste, à taille humaine et proposant une solution transposable sur d’autres territoires.

Mod’emplois est née d’un double constat : 1/ de plus en plus de citoyen.ne.s cherchent davantage de sens et d’alignement à leurs valeurs dans leur engagement professionnel, 2/ il n’y a jamais eu autant de création d’entreprises que ces dernières années. En proposant un contenu inspirationnel, des idées, des causes pour lesquelles s’engager, nous aspirons à lever tous les freins – culturels, de genre, géographiques, etc. – pour favoriser l’accès à l’entreprenariat à impact sur tout le territoire.

Le parcours est simple, humain et accessible :

  • Les entrepreneur.e.s présentent globalement leur initiative, leur réussite d’entreprise ;
  • Pour aller plus loin, des vidéos détaillées sont accessibles, contenant les différentes étapes clés du projet : fausses bonnes idées, écueils sous-estimés, rebondissements, accompagnement, financements etc. ;
  • Chacune des vidéos est complétée d’une boite à outil permettant de « dupliquer » l’initiative : contenu éditorial à dérouler, informations complémentaires, définitions, liens, propositions de mise en contact… avec près de 50 partenaires, de l’accompagnement et du financement.

La plateforme recense déjà près de 70 initiatives entrepreneuriales ou associatives dans des domaines variés.

Comment envisagez-vous de mesurer l’impact de votre dispositif Mod’emplois, ainsi que des projets entrepreneuriaux référencés ?

Nous évaluons notre impact sur plusieurs critères : évidemment l’audience de la plateforme, comment elle est perçue et utilisée, combien de citoyen.ne.s entrent réellement dans un parcours d’entrepreneuriat. 

D’autre part a posteriori, combien ont effectivement créé leur entreprise, quel développement s’en est suivi, avec quelle création d’emplois.

Enfin à court et moyen terme, dans une dimension territoriale et par secteurs d’activités, nous évaluerons l’impact en termes d’insertion professionnelle, de réduction et recyclage des déchets par exemple.

Nous avons un baromètre trimestriel basé sur un questionnaire, dont les premiers retours arriveront fin mars, portant autant sur les avis des utilisateur.ice.s que sur leurs besoins.

Quels conseils portez-vous auprès du public visé ?

Nous avons conçu la plateforme comme un tremplin. Elle doit permettre de rassurer, de conseiller, mais il faut avant tout oser amorcer ce parcours.

Notre plateforme se distingue sur le marché par son caractère universel, que ce soit par le genre, la culture ou le territoire. Mod’emplois vise à orienter les futurs entrepreneur.e.s en amont des acteurs qui existent actuellement, souvent orientés (pour la jeunesse, un métier particulier, ou un territoire spécifique).

L’objectif principal est qu’un.e citoyen.ne qui entame une démarche finisse par en partir avec un projet, un ordre de marche et la création d’une entreprise.

Plateforme Mod’emplois Fichier:Carré rouge.svg — Wikipédia

PUBLICATIONS À DECOUVRIR

La fabrique de la décision
Hélène Bernicot & Anne Le Goff

(Éditions Le cherche midi)
Dans un monde en perpétuelle mutation, le leadership aussi doit se réinventer. Au-delà des risques et des opportunités, il devient nécessaire de partager une vision et de mobiliser un collectif humain au service d'un « mieux commun ».
Les auteures partagent leur expérience quotidienne d'un modèle de management unique et anticonformiste. Elles font le pari d'une direction en binôme, inédite dans un univers plutôt conservateur. À travers leur témoignage personnel et sincère, elles dessinent les contours d'un leadership nouvelle génération, tourné vers l'impact et la transmission, mais aussi d'un modèle bancaire engagé.

Le manifeste travail
Isabelle Ferreras, Julie Battilana & Dominique Méda

(Éditions Seuil)
Comment faire face à la crise que nous traversons ? Un collectif de femmes, chercheuses en sciences sociales issues de tous horizons, appelle à un nouveau partage du pouvoir au sein des entreprises, condition d’une véritable transition écologique.
Les auteures du Manifeste Travail entreprennent de démocratiser l’entreprise, pour permettre aux travailleur·euse·s de participer aux décisions qui les concernent. Démarchandiser le travail mais aussi garantir à chacun l’accès à un travail qui lui permette d’assurer sa dignité. Ces deux changements stratégiques permettront aussi d’agir collectivement pour dépolluer la planète et préserver les conditions de la vie sur terre.

L'économie solidaire en mouvement
Josette Combes, Bruno Lasnier &
Jean-Louis Laville

(Éditions Érès)
L’ouvrage rassemble la majorité des acteurs de l’économie solidaire afin d’éclairer les enjeux sociétaux pour préparer l’avenir au-delà de l’Hexagone, en Europe et dans le monde entier.
À l’occasion des 20 ans du Mouvement pour l’économie solidaire (MES), les auteur.e.s proposent une version de son histoire, débarrassée des clichés souvent associés à cette économie, en dressant un large panorama de la diversité des expériences. Ce livre choral met en lumière les fécondations croisées entre innovations techniques et socio-économiques, entre cercles d’acteurs et de chercheurs, entre porteurs de projets et élus à la recherche de nouvelles formes économiques plus proches des territoires, non délocalisables et écologiquement responsables.

Le GIEC - Urgence Climat
Sylvestre Huet

(Éditions Tallandier)
Réalisé par des milliers d’experts de toutes nationalités et adopté par les gouvernements à l’ONU, le rapport du Giec fait consensus. Journaliste spécialiste des questions climatiques, l’auteur le vulgarise pour que chacun puisse y avoir accès. Des évènements extrêmes prouvent que le climat évolue depuis près d’un siècle, avec des effets autant perceptibles qu’inquiétants. Il est encore possible d’atténuer le bouleversement climatique, à condition de mettre en œuvre de toute urgence une politique collective adéquate. Appuyé sur les derniers rapports du GIEC cet ouvrage donne les clés pour comprendre et agir dès maintenant.

Le Guide de la communication responsable - édition 2022
ADEME

Le guide de la communication responsable, publié en janvier 2020, bénéficie d'une édition actualisée et enrichie.
Elle traite toujours de la lutte contre le greenwashing, de l’écoconception des supports (édition, communication numérique, événementiel, production audiovisuelle) et de la communication de crise. Elle aborde également les nouveaux récits, le combat contre les stéréotypes de modes de vie et les fake news, la communication au service de la résilience des territoires et de la transformation des entreprises.
La communication responsable est désormais reconnue comme une opportunité d’accompagner la transformation de la société et de remettre le sens au cœur des dispositifs de communication.

Dites à l'avenir que nous arrivons
Mathieu Baudin

(Éditions Leduc)
L’âge de la pierre ne s’est pas arrêté par manque de pierres ; pas plus que l’on a renoncé à la marine à voile parce que le vent était tombé.
En réponse à tous ceux qui, pris de vertige devant les métamorphoses actuelles, pensent que la fin est proche, ce livre est un cri d’optimisme offensif : la fin d’UN monde n’est pas la fin DU monde. Nous nous trouvons à la jonction entre un « monde d’avant » qui montre partout les signes de son obsolescence, pétri par la croyance dépassée d’une croissance infinie dans un monde fini, et un « monde d’après », émergeant de toutes parts. C’est le moment de changer de regard, de rendre mobile son esprit pour faire advenir demain à l’aune de ce qu’il pourrait être de mieux. Biodiversité, sécurité alimentaire, climat, énergie, démocratie, santé… : soyons conscients que l’avenir ne se prévoit pas mais qu’il se prépare.

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