La News RSE N°41 – Après la COP28, sachons voir la coupe à moitié pleine en 2024

La News RSE

DÉCEMBRE 2023-JANVIER 2024 / NUMÉRO 41

EDITO

NORA BARSALI
FONDATRICE PRESIDENTE DE NEWS RSE ET FONDATRICE DE IMPACT4THEPLANET

Après la COP28, sachons voir la coupe à moitié pleine en 2024 !

Alors que la COP28 vient de s’achever à Dubaï, la RSE et les enjeux de transition écologique des entreprises sont en bonne voie. D’ailleurs les études sur le sujet se multiplient. La COP28 a apporté certes son lot de déceptions mais surtout quelques bonnes surprises et des avancées.

La période précédant la COP a vu poindre de nombreuses études. Publiée par Sage en partenariat avec PwC UK et Strand Partners, une étude auprès de plus de 16 000 PME dans le monde révèle que plus de 80 % des PME souhaitent progresser sur la voie du développement durable. Les entreprises démontrent une certaine motivation dans la décarbonation sous la pression de leurs parties prenantes au premier rang desquelles les clients (59 %), les pouvoirs publics (26 %) et les employés (8 %). 

Toutefois on note que moins d’une sur dix rend actuellement compte de son impact, les deux principaux freins à la transition écologique étant les coûts initiaux (73 %) et la complexité des rapports (65 %).

Les PME et ETI, qui sont souvent des fournisseurs intervenant sur les chaînes de valeur des grandes entreprises, sont des intermédiaires essentiels du scope 3 des entreprises, impactant positivement ou négativement leurs donneurs d’ordre. En réduisant leurs émissions directes, elles contribuent à réduire les émissions de scope 3 de leurs fournisseurs et de leurs clients.

Par ailleurs, Capgemini Research Institute a publié une  étude sur un échantillon de 2 000 cadres dirigeants issus de 700 organisations présentes dans treize pays : 63 % d’entre eux reconnaissent que le développement durable présente un intérêt économique clair contre 21 % en 2022, soit un triplement. Toutefois, l’étude montre une tendance des cadres dirigeants à voir la transition écologique comme une contrainte, car 53 % d’entre eux déclarent que les initiatives durables coûtent plus qu’elles n’apportent de bénéfices.

Du côté du SBF 120, le baromètre de l’Institut Français des Administrateurs et du cabinet Ethics & Boards révèle que ces entreprises intègrent des critères RSE dans les rémunérations de leurs dirigeants. Plus concrètement l’étude révèle que 88 % des entreprises de l’indice ont intégré un objectif climat et/ou environnement dans la politique de rémunération long terme ou court terme de leurs dirigeants en 2023, avec un focus sur la mesure des émissions carbone comme critère prépondérant pour les entreprises. En d’autres termes, et sans surprise, la mesure de la baisse de l’empreinte carbone reste le critère le plus plébiscité par les entreprises, suivi par le critère de la biodiversité.

Ces nouvelles études ont ouvert la période de la COP 28 qui s’est conclue par des avancées dont j’en retiens 3, sur l’abandon des énergies fossiles, sur l’essor des énergies renouvelables et la prise en compte de l’agriculture.

Pour la première fois de l’histoire, on notera que les énergies fossiles sont inscrites dans les négociations climatiques et l’accord final. Même si la réduction progressive du charbon avait été actée à Glasgow, les pays sont désormais appelés à abandonner les énergies fossiles. Si le texte précise que cet abandon doit tenir compte des situations nationales, il est attendu que les pays les plus riches montrent la voie en sortant en premier des énergies fossiles. Deuxième bonne nouvelle et en conséquence de la première, on devrait connaître un essor des énergies renouvelables. L’accord note ainsi le triplement des capacités d’énergies renouvelables et le doublement de l’efficacité énergétique d’ici 2030. Enfin, l’agriculture fait également l’objet d’un texte dans l’accord final, prenant en compte l’impact des systèmes agricoles et alimentaires responsables d’une grande partie des émissions de gaz à effet de serre. À noter que 158 pays ont signé une déclaration alimentaire des Émirats et s’engagent à considérer les émissions de ce secteur dans leurs contributions nationales d’ici la COP30 au Brésil en 2025.

La COP28 n’a pas échappé aux nombreuses critiques mais pour avancer, sachons reconnaître les engagements et les progrès. À la veille d’une nouvelle année, mon esprit optimiste a toujours tendance à voir la coupe à moitié pleine. COP ou pas COP. Fichier:Carré rouge.svg — Wikipédia

© Gezelin Gree

L'INTERVIEW DU MOIS

Olivia Grégoire
Ministre chargée des Petites et Moyennes entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme

Aides et simplification aux entreprises • CSRD • ESS

Vous venez de lancer à Bercy, avec votre homologue de la Transition écologique, une plateforme inédite de simplification d’accès aux aides Mission transition écologique à destination des entreprises. Quels sont les objectifs de cette plateforme et des dispositifs ?

En tant que ministre, je suis très attachée à ce que l’action que le Gouvernement mène puisse se traduire concrètement dans la vie de nos concitoyens. En matière d’aides à la transition écologique, nous déployons des moyens importants, notamment à destination de nos entreprises pour accompagner les nécessaires changements de notre système de production et de consommation. C’est aujourd’hui un impératif que plus personne ne conteste.

Or, lorsque je suis devenue ministre en charge des PME, je me suis vite rendu compte qu’il existait de nombreux dispositifs auxquels nos entreprises n’avaient pas recours en raison de la non-connaissance de ceux-ci ou de la complexité à y accéder. On a aujourd’hui un non-recours aux aides à la transition écologique par nos TPE-PME auquel il nous faut répondre. C’est primordial si on veut éviter de creuser un fossé entre les plus grands acteurs, qui ont les marges de manœuvre pour piloter de grandes stratégies de transition écologique, et nos plus petites entreprises qui ne savent pas toujours par quel bout prendre cette transformation, tout simplement parce qu’ils n’ont pas les mêmes ressources ni le temps pour s’y consacrer pleinement.

C’est pourquoi, j’ai souhaité créer cette plateforme, avec mon collègue Christophe BECHU, afin que nos TPME puissent prendre connaissance, rapidement et facilement, des moyens que l’État met à leur disposition pour qu’ils prennent à bras-le-corps l’enjeu de la transition écologique. Les entreprises sont invitées à compléter un court formulaire avec des informations comme leur SIRET, permettant à la plateforme de connaître leur secteur et leur siège social, et répondent à quelques questions simples. Cela permet d’accéder à l’ensemble des dispositifs des 4 opérateurs et de proposer ceux qui sont le plus en corrélation avec la structure de l’entreprise et les besoins de celle-ci.

La plateforme regroupe déjà la plupart des aides disponibles. Elle va continuer à s’enrichir dans les prochains mois, mais des écarts existeront pour des raisons de mode de calcul des dispositifs déclinés au niveau territorial. Parmi les 340 identifiés par l’IGF, certains sont en effet des dispositifs qui ont les mêmes critères, mais des déclinaisons différentes parmi les départements, c’est pour cela qu’il existe un écart. Par ailleurs, nous avons vocation à poursuivre le travail, et à y intégrer des aides proposées par d’autres acteurs que les principaux opérateurs de l’État.

La France est le premier pays de l’UE à transposer la «Corporate Sustainability Reporting Directive» (CSRD), qui entre en vigueur le 1er janvier 2024 et concerne dans un premier temps les grandes entreprises ; quelles réponses apportez-vous face aux entreprises qui voient la CSRD comme une nouvelle contrainte ?

Je le disais en réponse à votre question précédente : rendre nos modes de production et de consommation plus durables est un impératif. La CSRD, comme les textes sur le devoir de vigilance ou la taxe carbone aux frontières, qui s’inscrivent dans le « Green deal » que la France soutient, va nous aider en ce sens.

Elle doit devenir un outil de pilotage stratégique pour nos entreprises car, demain, les entreprises qui auront les meilleures performances ESG seront les plus compétitives.

On le voit aujourd’hui, les entreprises qui ont mis en place des panneaux solaires hier ont été mieux protégées de la hausse du coût de l’énergie. En outre, elles auront la capacité d’attirer les salariés et de les mobiliser en faveur d’un projet d’entreprise ambitieux d’une part et seront plus attractives vis-à-vis des consommateurs d’autre part.

Cela dit, j’entends les craintes relatives au fait que les TPME pourraient se voir demander des informations impossibles à collecter pour les grandes entreprises dont elles sont fournisseuses. J’y suis vigilante et j’annoncerai bientôt des initiatives en ce sens avec Pascal CANFIN, président de la commission Environnement du Parlement européen.

Vous avez récemment lancé la feuille de route ESS, un secteur qui représente des millions de salariés. Quels changements prioritaires souhaitez-vous apporter dans ce secteur, sur quels enjeux ?

Je suis très heureuse d’avoir récupéré l’ESS qui a toute sa place dans mon portefeuille qui regroupe les acteurs de l’économie de proximité. Je considère que l’ESS est une économie à part entière qui doit avoir sa juste place dans une économie en mutation. D’ailleurs, certains des principes de l’ESS – partage de la valeur, association des salariés à la Gouvernance, mesure de l’impact social et environnemental – sont au cœur des défis auxquels nous faisons face. L’enjeu est donc de donner les moyens à l’ESS de réaliser son plein potentiel et qu’elle irrigue plus largement tous les pans de notre économie. Pour cela, pas de « grand soir » mais des mesures pragmatiques pour lever les verrous.

Premièrement, je souhaite renforcer la structuration territoriale de l’ESS. J’ai par exemple annoncé la pérennisation de l’enveloppe de 2,5 millions d’euros par an pour accompagner la structuration des Pôles territoriaux de coopération économique, nos pôles de compétitivités de l’ESS.
Deuxièmement, je veux soutenir les entreprises d’utilité sociale, nos fameuses ESUS. J’ai par exemple annoncé que nous allions prochainement relever le plafond de l’investissement solidaire dans nos véhicules d’épargne solidaire. Cela pourra permettre d’apporter jusqu’à 800 millions d’euros supplémentaires aux foncières solidaires, entreprises ESUS, etc.
Enfin, nous devons décloisonner l’ESS en développant les modèles hybrides comme les joint-ventures sociales. L’ESS peut apporter beaucoup à des entreprises qui souhaitent mieux maitriser leur impact. Il ne s’agit pas de créer de la confusion entre les modèles, j’y serai attentive, mais de permettre, chacun dans son rôle, de favoriser les rapprochements. Fichier:Carré rouge.svg — Wikipédia

FOCUS ACTU

Lu, Vu, pour Vous

ADEME : publication d’un nouveau Baromètre Sobriétés et Modes de vie

Dans ce premier volet, l’ADEME nous dévoile les résultats d’une étude réalisée auprès 4 000 français, axée sur les pratiques et modes de vie des répondants d’une part, et sur les représentations associées à la notion de sobriété, interrogeant l’attachement au modèle et aux valeurs consuméristes d’autre part.

L’ADEME révèle que la notion de sobriété est « perçue plutôt positivement ». L’étude souligne le « paradoxe manifeste entre des aspirations collectives à opter pour un modèle de société plus sobre, et une assez rare remise en question de leurs propres pratiques ». Malgré tout, « les Français attendent un engagement plus fort de l’État et des entreprises ».

Shein, visé par une procédure sur des violations de droits humains et environnementaux

« Faisant suite à une saisine de députés socialistes, l’enquête devra déterminer si le site marchand contrevient aux principes directeurs de l’OCDE », rapporte le média Novethic.

Acteur prédominant de l’ultra-fast fashion, avec plus de 8000 références supplémentaires par jour sur son site et des prix défiant toute concurrence, la question demeure de savoir dans quelles conditions humaines et environnementales sont fabriqués ces produits ? En attendant le verdict et d’éventuelles sanctions, la marque enregistre des records de chiffre d’affaires et poursuit son déploiement fulgurant.

Entrée en vigueur de la CSRD en 2024 : une avancée notable dans les reporting des entreprises

À partir de 2024, pour un premier reporting en 2025, la Corporate Sustainability Reporting Directive sera déployée progressivement selon la taille et le type d’entreprise. Cette nouvelle directive européenne vise à renforcer les reporting extra-financiers des entreprises. Plus exigeante qu’actuellement, beaucoup d’entreprises devront « suivre des normes européennes de reporting de durabilité obligatoires (normes ESRS, European Sustainability Reporting Standards) et publier des informations détaillées sur leurs risques, opportunités et impacts matériels » explique l’AMF. Les entreprises devront avoir une approche en double matérialité : comprendre l’impact de leur activité sur l’environnement et vis-à-vis des problématiques sociales, et « monétariser les impacts des bouleversements écologiques vis-à-vis de la pérennité économique des entreprises ». Plus d’informations sur le portail RSE du Gouvernement.

L’IFA et Ethics & Boards : publication du baromètre sur l’intégration des critères RSE dans les rémunérations des dirigeants du SBF 120.

En 2023, 88 % des entreprises de l’indice ont intégré un objectif climat et/ou environnement dans la politique de rémunération long terme ou court terme de leurs dirigeants. Une progression de 8 points par rapport à 2022, qui doit se poursuivre en 2023 et essaimer. Par ailleurs tout l’écosystème financier doit prendre en compte ces critères, notamment les investisseurs.

HCGE : 10ème rapport annuel sur les pratiques de gouvernance des entreprises du CAC 40 et du SBF 120

Le Haut Comité de Gouvernance d’Entreprise, qui assure le suivi du code Afep-Medef, vérifiant la mise en œuvre de stratégies en matière de responsabilité sociale et environnementale, publie son rapport annuel. Il constate année après année, « une progression constante des pratiques de gouvernance », mais aussi de la qualité des explications fournies en cas de déviation du Code.
Néanmoins, « certaines recommandations demeurent insuffisamment suivies », telles que la féminisation des instances dirigeantes, en réaffirmant la nécessité de prévoir des plans d’actions ambitieux et chiffrés. Ou encore celles relatives à la présence d’un représentant des salariés au sein du comité des rémunérations, au plan de succession des dirigeants, ou encore au ratio d’écarts des rémunérations pour lequel le Haut comité demande de mentionner clairement le périmètre de la ou des entités prises en compte, les raisons et la pertinence de ce choix.

Télécharger le rapport Fichier:Carré rouge.svg — Wikipédia

FOCUS EXPERT

Jean-Louis Ribes
Président Directeur Général de DSI Entreprise Adaptée et Solidaire

CSRD, opportunités ou contraintes ?

La  CSRD  qu’on perçoit comme une énième et nouvelle règlementation s’inscrit dans l’application des normes IFRS, et suite à la COP26 à Glasgow, dans la création de l’ISSB, agence sur la réglementation extra-financière mondiale. Cette dernière décide de la nécessité de mettre en place des nouvelles règles d’évaluation extra-financière portant sur trois axes :

  • Gouvernance
  • Environnement
  • Social

La CSRD est une opportunité pour la planète et l’ensemble des citoyens. Bien sûr, elle impose de nouvelles contraintes, pour l’ensemble des acteurs économiques et des professionnels avec des nouveaux rapports à établir et des nouveaux métiers à créer. Ces nouvelles contraintes s’appliquent aussi pour les marchés et la concurrence internationale.

Mais la CSRD est avant tout une source d’opportunités pour les entreprises qui sauront anticiper et s’aligner sur les politiques environnementale et sociale, qui influenceront leur image et réputation vis-à-vis de leurs public et/ou consommateurs, et vis-à-vis des salariés qui seront fiers de contribuer à produire mieux de façon plus respectueuse.

La CSRD est aussi un bénéfice pour la marque employeur et sur le plan social pour les personnes qui sont exclues et demain seront de futurs candidats après avoir suivi des formations très personnalisées pour répondre aux besoins du marché.

La véritable opportunité est celle de la compréhension que nous sommes face à un changement qui concerne chacun d’entre nous et que nous pouvons tous être acteurs du changement.

Cela va prendre du temps, le faire sera très difficile,
ne pas le faire est impossible.

La CSRD entre donc en vigueur dès le 1er janvier 2024 et va concerner les entreprises à partir de 250 salariés, et d’ici 2028 les PME. Le rapport prévu par la directive devra être détaillé, répondre à plusieurs obligations et les données seront auditées. Elles devront répondre au principe de double matérialité (en désaccord avec ISSB) : d’une part, publier des informations qui rendent compte de leur impact sur les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance ; d’autre part, évaluer l’impact de ces enjeux sur l’évolution des activités de l’entreprise.

Nous pourrions mesurer ici une nouvelle opportunité liée au scope 3, qui va tracer l’origine des produits ou services venant d’autres pays qui n’ont pas notre règlementation et qui les contraignent à s’y soumettre pour intégrer notre marché.

La CSRD est également une opportunité quant à l’obligation de fournir des données extra-financières de plus en plus réclamées par les institutions financières pour leurs décisions d’investissement, pour conseiller leurs actionnaires et éviter le « greenwashing ».

 Sur la question d’un nouveau plan comptable, ces obligations sont structurantes. Mais à ce jour elles doivent être mise en pratiques en s’ajustant, car très peu de professionnels sont formés.

Comme le prévoit l’ordonnance, les contrôles pourront être réalisés par les commissaires aux comptes qui pourra être diffèrent de celui qui certifie les comptes de l’entreprise, ou bien un organisme tiers indépendant.

Nous voyons bien que pour l’instant nous sommes en attente du retour  d’expérience concernant le suivi et les remontées d’informations.

La mise en application de cette règlementation va obligatoirement améliorer l’organisation de l’entreprise. Elle donne à l’ensemble des acteurs d’autres objectifs que la pure et seule performance financière.

L’actionnaire devra être moins exigent sur son retour d’investissement.

Le président devra donner les meilleures conditions pour d’autre part, répondre à l’exigence des marchés et d’autre part, donner le maximum de moyens aux équipes pour performer dans les meilleures conditions.

Je crois profondément à la performance collective grâce, à l’intelligence collective, le plus inattendu retour d’expérience de cette nouvelle réglementation, sera surement l’implication des salariés qui viendra à terme compenser les surcouts liés à la CSRD du fait de la montée de l’efficience générale de l’entreprise. Fichier:Carré rouge.svg — Wikipédia

BONNES PRATIQUES

Cérémonie des Trophées Défis RSE 2023

La Cérémonie des Trophées Défis RSE s’est tenue le 6 décembre au Ministère de la Transition écologie et de la Cohésion des territoirescette année 13 lauréats sont récompensés et pour la première fois prévoit une remise du Trophée Défi Carbone® initié par News RSE et l’ADEME.

Cet événement a été rythmé par de nombreuses prises de paroles.

Merci à la ministre Sarah El Haïry pour son très bel accueil à l’Hôtel de Roquelaure, et de faire du « Ministère, le Bercy Vert, un lieu d’échanges et de travail étroit avec ces entreprises qui transforment, qui défrichent les opportunités d’un développement écologique et économique : elles sont des vecteurs d’innovation, acteurs formidables pour réussir la transition écologique.

Il y a encore beaucoup d’espoir pour nos générations futures. Les organisations ont un impact notable sur la société et il faut s’en inspirer ! »

Sarah El Haïry,
Secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargée de la Biodiversité

Nombreuses sont nos entreprises lauréates des Défis RSE qui ont compris que la RSE c’est de la performance plus du sens pour le bien commun.

Merci François Gemenne, qui nous rappelle « qu’une entreprise qui ne devient pas durable aujourd’hui, ne sera pas rentable demain ».  Et ajoutant qu’« il ne faut pas rejeter une solution parce qu’elle n’est pas parfaite. Mais contribuer à son amélioration. Sinon c’est l’inaction assurée. »

François Gemenne,
Politologue, membre du GIEC et chercheur enseignant à HEC
Chiara Corazza • Valérie Lion • Marie-Pierre Rixain • Elyès Jouini • Nora Barsali • Julie Caputo • Jean-Louis Ribes • Lahou Keita • Erell Tassin

Cette cérémonie ouverte par une table ronde, sur le thème Égalité, mixité et diversité, accélérateurs de transformation écologique et sociale animée par Valérie Lion, de ViveS Média du groupe Bayard, réunissant des grands témoins, décideures et experts de l’égalité femmes-hommes, la mixité, l’inclusion. Merci aux intervenants pour leur vision du capital humain.

Table ronde conclue par l’intervention en key speaker de Chiara Corazza, que nous remercions chaleureusement, notamment pour son éclairage international.

Key speaker et intervenants à la cérémonie • 1ers Lauréats Défi Carbone®

Crédits photo : ©News RSE/François Tancré

Palmarès des Trophées Défis RSE 2023

Trophée Environnement – Catégorie TPE-PME
🏆 FERMENTALG, pour leurs solutions naturelles innovantes extraites des microalgues (santé, nutrition et environnement).

Trophée Environnement – Catégorie Grande Entreprise et ETI
🏆 GROUPE AQUALANDE, et le développement d’une filière aquacole responsable, engagée et respectueuse des hommes, de l’environnement et des poissons.

Trophée Inclusion sociétale – Catégorie TPE-PME
🏆 SOLUTION D’ASSISTANCE À LA MOBILITÉ VERTICALE, première société qui redonnent accès à ce droit fondamental qu’est le déplacement aux plus fragiles.

Trophée Inclusion Sociétale – Catégorie Grande Entreprise et ETI
🏆 KINGFISHER, entreprise qui fait de la lutte contre le mal-logement une de ses priorités.

Trophées Capital humain RH – Catégorie TPE-PME
🏆 SIGNORIZZA, qui concilie quotidiennement RSE et secteur de la restauration, avec la mise en place de nombreux projets humains ou environnementaux.

Trophées Capital humain RH – Catégorie Grande Entreprise/ETI
🏆 LA MAISON BLEUE, qui met l’humain et le « prendre soin » au cœur de son métier et de sa raison d’être.

Trophée Santé
🏆 GREEN FAMILY, pour sa démarche pionnière : des produits d’hygiène écologiques au service de la santé.

Trophée ESS
🏆 CITIZ OCCITANIE, opérateur d’autopartage coopératif basé sur l’économie de la fonctionnalité.

Trophée Association
🏆 IMANIS, engagée dans la lutte contre le mal logement et la précarité en accueillant les personnes vulnérables.

Trophée Start-up
🏆 BANDE DE CHEFFES, pour leur entreprise de traiteur solidaire et écoresponsable permettant à des femmes réfugiées d’accéder à une activité salariée.

Prix coup de cœur
🏆 VIGNOBLES ROUSSEAU, et leur démarche RSE complète innovante au sein du milieu viticole
🏆 SOLIDARITÉ AVEC LES SOIGNANTS, qui améliore le quotidien des soignants, notamment en équipant leurs salles de repos.

Prix du Jury
🏆 MACIF, pour son avatar PALOMA, service de traduction en Langue des signes Française, renforçant l’inclusion de tous.

Partenaires, membres du Jury et Lauréats des
Trophées Défis RSE 2023

Lauréats des Trophées Défis RSE 2023

Retour en images sur la cérémonie du 6 décembre 2023,
au ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires

Crédits vidéo : ©News RSE/Fernando De Azevedo

Vous aussi, devenez lauréat des Trophées Défis RSE en 2024

Ouverture des candidatures le 12 février 2024

Partenaires des Trophées Défis RSE 2024

Nos GEStes Climat - Défi Carbone® - Première édition

Les premiers Trophées Défi Carbone®, lancés par News RSE en partenariat avec lADEME, ont été remis lors de la cérémonie des Trophées Défis RSE le 6 décembre, au ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires :

Trophées Défi Carbone® – Catégorie Grande Entreprise/ETI
🏆 BNP PARIBAS REAL ESTATE

Trophées Défi Carbone® – Catégorie TPE-PME
🏆 UMR
🏆 Groupe Clinique du Parc

Thierry Laroue-Pont, Président BNP Paribas Real Estate
Martin Régner, ADEME • Cédric Michel et Philippe Rey, UMR • Nora Barsali

Crédits photo : ©News RSE/François Tancré

Chaque geste compte pour réduire notre empreinte carbone individuelle, et contribuer à la réduction de l’impact carbone sur la planète

Faites partie de la promotion 2024 et fédérez vos collaborateurs !

📆  Pour en savoir plus, News RSE organise un webinaire d’informations,

le 26 janvier, de 11h à 12h. 

Informations et inscription au dispositif 2024 :
secretariat@newsrse.fr

Publication News RSE

Dans la poursuite de son engagement contre les inégalités, News RSE a conçu une collection de guides pratiques dès 2008, pour valoriser des organisations qui portent les valeurs humaines et sociétales essentielles au développement d’une organisation dite responsable et moderne.

De l’invisibilité à la révolution égalitaire : il est temps que l’égalité devienne prioritaire

« En 2000 ans d’humanité, les femmes, sauf à quelques rares exceptions, ont été collectivement invisibilisées et individuellement infériorisées. Et hormis un ou deux jours par an où les femmes sont, depuis 50 ans, célébrées et le droit des femmes rappelé, l’histoire a tout simplement effacé – et pas seulement dans nos livres mais aussi dans notre inconscient collectif, 50 % de sa population, sa place et ses apports bénéfiques à la société. Merci aux 50 personnalités expertes, décideures, entrepreneures de m’avoir accordé leur temps et découvrez leurs interviews et 20 propositions que nous formulons pour faire avancer l’égalité et la mixité. Merci à Gisèle Halimi et aux féministes des généra­tions précédentes qui se sont battues pour nous, et qui ont arraché une à une des réformes qui profitent aujourd’hui à toute la société française et au-delà. »

Nora Barsali, Fondatrice de News RSE et de l’association Rôles Modèles

Dans cette nouvelle édition 2024 Égalité, Mixité, Diversités, Des entreprises à l’image de la société, 200 Réseaux et évènements féminins et inclusifs incontournables, après un état des lieux de l’égalité femmes-hommes en France, Nora Barsali donne la parole notamment à 50 personnalités expertes, rôles modèles, et à des organisations engagées, issus du monde privé, public, académique ou associatif qui témoignent de leurs parcours, vision et initiatives en faveur de l’égalité. Afin de valoriser le rôle essentiel des associations, le guide référence les réseaux, associations et évènements incontournables sur ces enjeux égalitaires.

Consultable fin décembre en format ebook, sur le site de News RSE et d’Impact4ThePlanet, ce Guide 2024 est préfacé par la ministre Bérangère Couillard, chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations :

« Permettre aux femmes d’occuper leur juste place dans la vie économique de notre pays, tel est l’objectif du ministère que j’occupe et du gouvernement tout entier.

Accéder à un poste à responsabilités appelle une nécessaire visibilité qui, pour des raisons culturelles, tend à faire défaut aux femmes : les talents sont toujours moins visibles lorsqu’ils sont féminins.

À cet égard, les réseaux professionnels sont d’autant plus précieux qu’ils créent des synergies entre des femmes parfois voisines, mais souvent isolées dans leur quotidien professionnel et personnel.

Les réseaux féminins, c’est la sororité qui se concrétise. »

Sibylle Le Maire
Directrice exécutive de Bayard
Fondatrice de ViveS Média et du Club Landoy

L’éducation économique et financière est une garantie d’égalité des chances pour toutes et tous

Malgré un important arsenal législatif, de nombreuses inégalités économiques et financières entre les femmes et les hommes subsistent encore en 2023. Comment l’expliquer ?

Au moment de la retraite, les femmes touchent des pensions en moyenne inférieures de 40% à celles des hommes. Les raisons qui y concourent, on les connaît : les inégalités salariales – elles sont encore de 15% dans le privé à temps de travail égal –, les temps partiels plus fréquents, les carrières hachées par la maternité mais aussi l’aidance (60% des aidants sont des femmes), les séparations (le divorce provoque une perte de niveau de vie de 22% chez les femmes de 3% chez les hommes). Un tiers des femmes retraitées touchent moins de 900 euros par mois. Or elles vivent plus longtemps que les hommes – six ans de plus en moyenne en France. Elles auront donc à financer une période de retraite plus longue, voire leur dépendance plus longtemps. Les femmes sont donc davantage exposées à la précarité économique et financière. Elles souffrent, encore plus que les hommes, d’un manque cruel d’éducation économique et financière. Nous sommes encore fortement marqués par le tabou de l’argent dans toutes les sphères de notre vie. Ni la famille, ni l’école ne se sont saisies de ce sujet. Si le système scolaire considère qu’il est inapproprié de parler d’argent, comment former des citoyens et des citoyennes aptes à gérer leurs finances, estimer leur valeur sur le marché du travail, investir avec discernement ? Il faut lever ce tabou pour prendre en main son destin financier. L’éducation économique et financière est une garantie d’égalité des chances pour toutes et tous.

Quelles sont les actions prioritaires à mener selon vous pour changer la donne ?

Chez Bayard, nous avons souhaité répondre à ce besoin et aux interrogations du public par la création du média ViveS. Nous publions une newsletter hebdomadaire où nous abordons librement le sujet de l’argent, notamment l’impact des choix de vie, personnels et professionnels, sur les finances des femmes. Nous avons aussi produit le podcast Osons l’oseille pour aider à décomplexer son rapport à l’argent. Et avec la ViveS Académie, nous proposons un parcours vidéo en 11 modules sur l’investissement pour démystifier cet univers et donner des outils qui permettent de mieux dialoguer avec son conseiller financier.

Quand les femmes sont en couple, dans 70% des cas, ce sont elles qui gèrent le budget quotidien du ménage. Donc l’argent elles connaissent ! Mais elles ne doivent pas se décharger des décisions concernant les dépenses importantes, les investissements immobiliers ou les placements financiers. Il en va de leur indépendance et sécurité financière pour l’avenir : se constituer un patrimoine, préparer sa retraite, ce sont des choses que l’on peut engager dès l’entrée dans la vie active. Le media ViveS est dans une démarche de « rattrapage ». Il y a urgence à déclencher une mobilisation générale sur ce sujet, et notamment de la part des entreprises qui ont intégré les enjeux de l’égalité femmes-hommes – la dimension financière en fait partie. Le besoin d’éducation économique et financière est fort pour tous et encore plus important pour les femmes. Si les institutions publiques et privées le prennent en compte, ce sera un excellent investissement pour tous.

Quand on parle de mixité, on oublie souvent la mixité des générations. La place des seniors en entreprise reste un enjeu crucial aujourd’hui en France. Comment le prendre en compte ?

La France vieillit, elle vieillit vite, et les femmes se trouvent en première ligne comme nous l’avons évoqué plus haut : du fait de leur espérance de vie plus longue et du risque auquel elles sont exposées de vieillir pauvres. Chez Bayard, nous avons créé le Club Landoy pour réfléchir avec les entreprises aux enjeux de cette transition démographique et pour la réussir ensemble. Notre conviction est que les entreprises peuvent jouer un rôle clé face à cette réalité, et qu’elles peuvent même en tirer de la valeur. Nous avons lancé en 2022 avec le groupe L’Oréal une Charte d’engagement en dix points sur les 50 ans et plus. A ce jour, 51 entreprises l’ont signée. Notre ambition pour les trois ans de la Charte, en mai prochain, est de parvenir à 100 signataires. Toutes les entreprises sont les bienvenues, rejoignez-nous ! C’est un formidable collectif qui œuvre à partager des bonnes pratiques et innover, pour lutter contre les discriminations liées à l’âge, repenser l’équilibre des générations dans l’entreprise et maintenir les seniors dans l’emploi. Rendre l’entreprise attractive pour tous est nécessaire pour la santé, le bien-être et la sociabilité des plus âgés, mais aussi pour la cohésion et la performance des entreprises. 

Fichier:Carré rouge.svg — Wikipédia

Nouvel atelier d'intelligence collective

News RSE lance son Atelier RSE®, pour :

• S’inspirer mutuellement et individuellement •
• Progresser en RSE et valider sa stratégie •
• Pulvériser l’impact dans son organisation •

Selon la méthodologie IA, de l’inspiration à l’action, et grâce au jeu de cartes modèle Exalto, l’Atelier RSE® encourage à réfléchir aux enjeux de son organisation collectivement, et de repartir avec des solutions.

La RSE prend une place de plus en plus capitale dans l’entreprise, et passe notamment par la communication. Une communication RSE se doit d’être ancrée dans une vraie vision et des actions concrètes, en partageant sa démarche pour susciter l’adhésion des collaborateurs, en confortant sa vision et en associant l’ensemble de ses parties prenantes.

Et pour prendre un temps d’avance, l’Atelier RSE® permet de découvrir le dispositif Défi Carbone®, lancé par News RSE en partenariat avec l’ADEME, pour que chaque participant puisse évaluer, comprendre et agir sur son empreinte carbone, et intégrer ce dispositif dans chaque organisation.

PROCHAIN ATELIER RSE®

Pour en savoir plus sur les prochains Atelier RSE® et le programme 2024, contactez-nous :
secretariat@newsrse.fr

START-UP À IMPACT

Justine Lecallier, COO
Yacine Kabeche, CEO
Samuel Olivier, CPO

Lauréats de Clean tech open France en 2021, dans la catégorie économie circulaire.

Transformer les coproduits industriels en pépites de demain

Présentez-nous l’activité de votre entreprise durable à impact ?

Circul’Egg innove dans l’économie circulaire en valorisant les coproduits de l’agro-industrie, en particulier les coquilles d’œufs des casseries, qui fournissent des ovoproduits à l’industrie agroalimentaire. En France, ces casseries transforment 6 milliards d’œufs par an, produisant 40 000 tonnes de coquilles. Habituellement traitées comme des déchets à risque sanitaire et épandues ou incinérées, elles représentent un fardeau environnemental et financier.

Circul’Egg transforme ces coquilles, riches en minéraux et biomolécules (collagène, acide hyaluronique), en nouvelles matières premières pour les secteurs des matériaux ; l’alimentation animale, la nutraceutique et la cosmétique.

Notre processus innovant et breveté sépare la coquille externe, source de carbonate de calcium, de la membrane riche en protéines et en acide hyaluronique. Les produits finaux, sous forme de poudre, offrent des alternatives durables aux matériaux issus de l’exploitation minière ou de l’extraction animale importée de l’autre bout de la planète, réduisant ainsi l’impact environnemental.

Comment est venue l’idée de créer Circul’Egg ? 

À l’automne 2018, Yacine Kabeche, alors étudiant à AgroParisTech, se lance dans un projet entrepreneurial après avoir rencontré le directeur d’une casserie française. Confronté à la problématique de la gestion des coquilles d’œuf, Yacine, passionné par le développement durable dans l’agro-industrie, assemble une équipe d’étudiants pour travailler sur une solution de valorisation. Ce projet, réalisé durant une année de césure, aboutit à la création de Circul’Egg. Justine et Samuel, devenus associés, rejoignent rapidement l’initiative.

Ensemble, nous avons conçu un processus de valorisation des coquilles d’œuf et construisent deux prototypes à la Halle technologique de Massy, Essonne. En parallèle, nous validons le marché et élaborons un modèle économique viable. Circul’Egg a aujourd’hui séduit une centaine de clients variés et a ouvert un démonstrateur industriel capable de traiter jusqu’à 15-20 tonnes de coquilles par jour.

Pour soutenir leur croissance, Circul’Egg a mené une levée de fonds avec des investisseurs de renom, notamment Astérion Ventures, un VC à impact, et Mouvement Finance, son investisseur historique. Un investisseur industriel a également rejoint cette deuxième levée, consolidant ainsi le financement de l’entreprise pour son expansion future.

Aujourd’hui votre start-up se positionne comme un acteur du monde de demain, comment voyez-vous le développement de votre entreprise ?

Fin 2023, Circul’Egg a lancé son démonstrateur industriel, situé stratégiquement près de ses principales casseries partenaires, avec un investissement de 2 millions d’euros. Cette usine semi-industrielle permet de réduire les coûts de transport et de produire à plus grande échelle (15 à 20 tonnes par jour), en visant l’optimisation des machines et une commercialisation accrue. L’objectif est d’atteindre une production industrielle et de générer un résultat net d’ici 2026.

En 2026, nous envisageons d’installer le premier module portatif sur le site d’une casserie partenaire, avec l’aide d’un bureau d’études spécialisé. L’ambition est de dupliquer ce modèle dans toutes les casseries en France et en Europe, pour valoriser 70% des coquilles d’œufs de l’industrie agroalimentaire d’ici 2027.

Parallèlement, nous développons notre expertise dans la valorisation des coproduits de l’agro-industrie et envisageons d’adapter notre processus à d’autres matières premières à fort potentiel.

En savoir plus sur Circul’Egg

ÉVÈNEMENTS PARTENAIRES

Des événements au service de l'économie, de l'innovation et du bien commun

Quand ? 6 mars 2024

Où ? Parc Floral de Paris

BpiFrance & News RSE au salon Talents For The Planet

BpiFrance participe activement à la 4ème édition du salon Talents For The Planet qui a pour vocation d’accélérer la transition écologique et sociétale autour des métiers, de l’emploi et de la formation à impact.  

Le stand Bpifrance réunira, avec la participation de News RSE, des entreprises lauréates ou shorlistées des Trophées Défis RSE dynamiques et innovantes, qui recrutent pour venir exposer ses solutions et trouver ses nouveaux talents sur son stand !

RDV le 6 mars 2024 au Parc Floral de Paris.

Découvrir le programme

Inscription

World Impact Summit

Quand ? 7 & 8 mars 2024

Où ? Palais de l’Atlantique, Bordeaux

News RSE est partenaire de WIS 2024 qui se tiendra les 7 et 8 mars prochains à Bordeaux et qui a pour objectif de réunir : 300 exposants, 300 intervenants, 70 pays représentés et la visite de 10 000 participants au cours de ces deux journées.

Depuis 2018, le World Impact Summit (WIS) est un événement qui réunit dans un sommet institutionnel, politique et économique, les principaux acteurs français et internationaux de la transition écologique.

Avec Jane Goodall en marraine, cette édition sera également placée sous le signe de la valorisation de l’engagement des femmes dans la transition écologique.

C’est pourquoi News RSE est partenaire pour la première année et organisera une table ronde sur ce thème. Plus d’informations à secretariat@newsrse.fr.

Rejoignez ce rassemblement majeur des acteurs et des solutions de la transition écologique !

PUBLICATIONS À DECOUVRIR

Découvrez une sélection pour vos lectures et cadeaux de fin d'année

Mémoires terrestres
Vandana Shiva

(Éditions Rue de l'échiquier, wildproject)
Depuis les forêts himalayennes de son enfance jusqu’aux tribunes de l’ONU, Vandana Shiva offre pour la première fois le récit de son combat pour la vie et pour la Terre. Dans une écriture à la fois sensible et rebelle, elle revient sur près de cinquante années de lutte contre la déforestation et contre l’accaparement de l’eau et des semences. Défenseuse infatigable de l’autonomie alimentaire, des connaissances indigènes et de la démocratie directe, elle établit par ses actes et sa pensée les liens entre crise écologique, patriarcat et capitalisme. Lutte contre les OGM, catastrophe de Bhopal, mouvement Chipko : ces Mémoires terrestres nous font retraverser un demi-siècle de résistances planétaires en faveur de l’écologie et de la Terre-Mère. Par son destin hors du commun, la militante indienne incarne l’idée, aux côtés de tant d’autres, que les femmes sont « les véritables gardiennes des connaissances liées à la biodiversité ».

Tout comprendre (ou presque) sur le climat
BonPote, Anne Brès, Claire Marc

(Éditions CNRS Éditions)
«Les ours polaires ? ils prospèrent sur la banquise !» «Prévoir le climat ? mais on n’est même pas capable de prévoir la météo de la semaine prochaine !» «De toutes façons, l’être humain s’est toujours adapté et s'adapte encore !» Qui n’a jamais entendu ou lu ces idées reçues ? Alors que la réalité du changement climatique devient de plus en plus tangible, alors que pour les climatologues, la responsabilité humaine ne fait plus aucun doute, les climatosceptiques s’engouffrent dans la moindre formulation imprécise ou la moindre contradiction apparente et continuent à faire circuler des informations erronées, relayées jusqu’à plus soif sur les réseaux sociaux. Acteur majeur de la recherche sur le climat en France, le CNRS considère que lutter contre cette désinformation fait partie de ses missions. Cet ouvrage couvre des enjeux fondamentaux, et rend compte de ce que l’on sait vraiment sur le changement climatique, ainsi que de la façon dont ce savoir est construit.

Faut-il une dictature verte ? La démocratie au secours de la planète
Antoine Buéno

(Éditions Flammarion)
Nul ne sait si la crise environnementale détruira l’humanité, mais elle est bel et bien en train de la rendre folle : climatoscepticisme, collapsologie, survivalisme, éco-anxiété, activisme vert potache, géo-ingénierie d’apprentis sorciers, messianisme décroissanciste... on ne compte plus les symptômes de la panique écologique. Elle va jusqu’à faire germer l’idée qu’il faudrait une dictature verte.
L’objet du présent essai est de nous rappeler à la raison pour présenter une stratégie de transition crédible, qui serait aussi la chance de la démocratie.
Un manifeste pour une autre écologie, aux antipodes de l’écologisme idéologique qui domine le débat public.

Pour un soulèvement écologique
Camille Étienne

(Éditions Seuil)
« On dit que les territoires nous façonnent. J’avais dix ans quand j’ai compris que le dérèglement climatique menaçait mon univers entier, et toutes mes histoires de famille, dont les glaciers renferment le souvenir. » Face à un effondrement d’une telle ampleur, il est aisé de sombrer dans la paralysie. Mais, « notre impuissance est une construction qui ne nous appartient pas », et qui sert ceux qui exercent et jouissent pleinement de leur pouvoir. Camille Étienne identifie les mythes qui nous entravent : éco-anxiété, fracture générationnelle, déclic, fausses peurs. Les paniques morales n’ont qu’un dessein : nous distraire de la peur qui devrait nous habiter et pourrait nous pousser à désobéir, ralentir ou cesser de coopérer. Elle défend une écologie libératrice, portée par une puissance collective et démocratique. L’inertie est une légende, et la potentialité d’un soulèvement en est la preuve.

L'hypothèse K.
Aurélien Barrau

(Éditions Grasset)
Face à la catastrophe écologique, la science est utilisée pour donner une réponse essentiellement « ingénierique » : technologie à tout prix, algorithmes envahissants, machines toutes-puissantes. Cela constitue le pire des choix. Si elle peut jouer un rôle salvateur, c’est, tout au contraire, en contribuant à un renouveau radical des symboles et des valeurs. Elle se révèle essentielle dans le constat du délitement : les espèces disparaissent, les populations s’effondrent, la planète devient inhospitalière… Elle demeure pourtant incapable de choisir la direction souhaitable. Considérée comme un simple outil, elle ne pourra que contribuer à accélérer l’effondrement. A partir de ce qu’il appelle « l’hypothèse K. », un laisser-faire entraînant une prolifération technique exponentielle, ce texte suggère de réinvestir la science. Afin de la libérer, de lui rendre son pouvoir bénéfique. Un plaidoyer pour une science nomade, tzigane ou touareg, humble et intransigeante.

Les émotions du dérèglement climatique
Antoine Pelissolo, Célie Massini

(Éditions Flammarion)
Canicules, inondations, tempêtes… Nous constatons chaque jour davantage les effets du dérèglement climatique. Si la pandémie de Covid-19 n’en est pas une conséquence directe, elle nous a montré qu’une crise sanitaire pouvait faire vaciller en quelques semaines nos existences et nos certitudes. La science a prouvé que l’environnement a un impact sur notre santé, tout comme sur nos modes et lieux de vie. Ainsi, un événement climatique extrême (tornade ou tsunami) cause davantage de troubles psychiques que physiques chez ses victimes. À l’inverse, les espaces verts et naturels ont des effets protecteurs réels sur notre bien-être. En mettant en lumière de nombreuses études scientifiques récentes, ce livre propose un état des lieux des troubles psychiques connus, ainsi qu’une réflexion sur la manière de faire face, individuellement et collectivement, aux changements qui nous attendent, afin d’imaginer des solutions pour demain.

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