La News RSE N°25 – L’humanité face à ses responsabilités

Plaquette du Club Défis RSE

La News

RSE

JUILLET - AOÛT 2021 / NUMÉRO 25

EDITO

NORA BARSALI FONDATRICE PRESIDENTE DE NEWS RSE ET FONDATRICE DE IMPACT4THEPLANET

L'INTERVIEW DU MOIS

Delphine d’Amarzit, PDG d’EURONEXT Paris

Une vie sur Terre sans Être humain ?

Alors que le Sénat vient de voter le projet de loi Climat & Résilience en reculant sur d’importantes avancées écologiques, plusieurs rapports nous alertent sur les impacts terrifiants du dérèglement climatique.

Le Haut Conseil pour le Climat révèle dans son troisième rapport que les deux-tiers de la population française sont déjà fortement exposés au risque climatique. Certes le rapport Neutralité carbone 2021 constate un léger rythme de baisse des émissions de GES, d’ordre structurel, mais la baisse de 2020 liée à l’arrêt de l’activité mondial n’est que temporaire et insuffi- samment alignée sur la trajectoire de la Stratégie nationale bas-carbone et encore moins sur les objec- tifs européens plus ambitieux. L’extrait du sixième rapport du GIEC (prévu en 2022), dont les publications sont toujours très attendues, dresse une situation alarmante, encore pire que les précédents rapports. Même si cet extrait qui a fuité dans la presse n’est qu’à un stade de document de travail, il semble que les impacts du réchauffement sur la nature et l’humanité vont s’accélérer et devenir dévastateurs à court terme ; sécheresse, famine, déplacement de populations, dont nous voyons déjà les effets terrifiants à Madagascar. Parmi les conclusions, il apparaît que le seuil +1,5°C pourrait déjà entraîner « progres- sivement, des conséquences graves, pendant des siècles, et parfois irréversibles ». Plus alarmant, ce seuil, qui est notre boussole depuis l’Accord de Paris, est un danger pour certains organismes vivants dont l’humanité dépend, qui n’auront pas le temps de s’adapter et impacteront notre économie et autonomie alimentaire. En résumé, l’extrait du GIEC nous alerte sur une trajectoire glaçante : sur le long terme, « la vie sur Terre peut se remettre d’un changement cli- matique majeur en évoluant vers de nouvelles espèces et en créant de nouveaux écosystèmes », mais « l’humanité ne le peut pas ».

Le rapport de Jean Tirole et Olivier Blanchard dédié aux grands défis économiques dont un volet est consacré au changement climatique alerte également sur les nécessaires efforts supplémentaires à faire à court terme selon des scénari complexes et onéreux (dont une fiscalité du carbone) qui poseront des questions d’acceptabilité sociale. Mais dans un monde où 80 % de l’énergie mondiale est carbonée engendrant de graves conséquences humaines, l’inacceptable ne serait-ce pas tout simplement de ne rien faire face au risque majeur, la disparition de l’humanité sur Terre ?

« Une entreprise responsable va au-delà de ses obligations légales »

Vous venez de prendre vos fonctions comme PDG d’Euronext Paris à un moment clé de l’économie mondiale et à un tournant de l’histoire d’Euronext : quelles ambitions portez-vous dans vos nouvelles fonctions ?

Nous sommes en effet à un tournant de l’histoire d’Euronext qui devient l’opé- rateur de 7 bourses en Europe ; Paris, Amsterdam, Bruxelles, Lisbonne, Dublin, Oslo, Milan que nous venons d’acquérir récemment.
La mission d’Euronext est d’agir pour le financement de l’économie réelle. Euronext a été au rendez-vous de sa mission au cœur de la crise sanitaire, et doit l’être tout autant sinon plus à l’heure de la reprise, ce qui est bien enclenché si l’on en juge par le dynamisme des introductions en bourse d’entreprises. Les business modèles évoluent de manière très rapide : les entreprises ont des impératifs de transformation et de développement et, dans ce contexte, se tournent davantage vers la bourse. Nous leur offrons la meilleure connexion aux investisseurs, grâce à notre bassin de liquidité paneuropéen.

Nous jouons également un rôle clé dans l’accompagnement des entrepreneurs via le programme Techshare, qui a pour objectif d’aider les dirigeants d’entre- prises non cotées à mieux appréhender le fonctionnement des marchés financiers avant de se lancer dans leur projet de cotation.

Enfin, renforcer l’accompagnement des entreprises dans leur transformation éco- logique, en réponse aux attentes croissantes des entreprises et des investisseurs, est une mission en ligne avec les ambitions d’Euronext, pionnier parmi les bourses en matière de développement durable. 2021 a notamment été marquée par la demande des investisseurs en fonds propre pour les produits ESG pour lesquels Euronext apporte une contribution particulière. Le CAC40 ESG lancé en février 2021 par Euronext accompagne et démultiplie cette tendance de fonds.

Vos compétences reconnues et vos connaissances des marchés et des finances publiques vous conduisent à ces hautes fonctions et dans un secteur, la finance, où les femmes sont rares. Comment encourager l’accès des femmes au secteur financier et aux hautes responsabilités et ainsi réduire les inégalités sous toutes leurs formes ?

Nous ne sommes plus à l’époque de l’exception, mais il reste des déséquilibres, en particulier en haut de la pyramide et dans certains secteurs. Il faut attirer suffisamment de jeunes talents féminins, et veiller attentivement à la progression de leur carrière. La culture d’entreprise, bien sûr, doit être irréprochable, mais il faut aussi encourager les évolutions et le décloisonnement des fonctions. Chez Euronext, les femmes représentent 33 % des salariés du groupe, 36 % au niveau « Senior leaders » et plus de 40 % des jeunes potentiels recrutés chez Euronext Paris. Afin d’augmenter le nombre de femmes dans les postes à responsabilités, nous avons développé des programmes de mentoring axés sur les défis rencontrés par les femmes.

EURONEXT est engagé en matière de développement durable. Face à l’urgence climatique, comment faire d’EURONEXT un acteur de premier plan auprès des entreprises, dans leur transition éco- logique et leur croissance durable ?

En tant que bourse, Euronext joue un rôle de premier plan dans la création de marchés résilients, en offrant des produits finan- ciers verts et en encourageant la divulgation d’informations liées au climat. Euronext a développé des produits et services durables avec une valeur ajoutée environnementale depuis longtemps. Le Low Carbon 100 Europe Index a été lancé il y a plus de dix ans. Elle continue d’augmenter son offre de produits ESG avec des ETF socialement responsables, des obligations vertes et bleues ou des contrats à terme sur matières premières spécifiques. Notre offre de services ESG s’est également développée : la filiale Corporate Services d’Euronext accompagne les émetteurs dans leur évolution ESG, avec un programme sur mesure pour accroître leurs connaissances et leur permettre de se connecter à l’ensemble de leurs parties prenantes.

Quelle est votre définition d’une entreprise responsable ?

Une entreprise responsable respecte les obligations légales en matière de protection de l’environnement, de diversité, du bien- être de ses collaborateurs, des droits humains, de l’éthique… mais surtout va au-delà de celles-ci. Chez Euronext nous sommes conscients de notre rôle d’exemple sur la place financière : nous agissons comme une société responsable tout en visant de nouvelles améliorations, qu’il s’agisse de l’évolution positive de la composition de notre management vers plus de diversité, de notre engagement pour la sauvegarde de l’environnement ou encore du financement de nouveaux modèles de production. Une entreprise sur trois qui s’introduit aujourd’hui sur nos marchés est une CleanTech. Nous permettons à ces nouvelles technologies d’émerger, car la bourse est le meilleur canal de financement du risque et de l’ambition.

FOCUS ACTU

Conflits de valeurs au travail : des enjeux de santé aux enjeux sociétaux

À la lumière d’une étude de la DARES sortie en mai 2021, les conflits de valeurs apparaissent comme une dimension émergente et peu étudiée des risques psychosociaux. Pourtant 60 % d’actifs occupés signalent être exposés à ces conflits de valeurs dans leur travail, dont les plus fréquents concernent des conflits d’éthiques (c’est-à-dire faire des choses qu’ils désapprouvent). Les salariés le plus exposés aux conflits de valeurs et leur cumul déclarent plus souvent un impact sur leur santé physique et/ou mentale.

Les conflits de valeurs sont définis comme « l’ensemble des conflits portant sur des choses auxquelles les travailleurs octroient de la valeur : conflits éthiques, qualité empêchée, sentiment d’inutilité du travail, atteinte à l’image du métier ». Les conflits éthiques interviennent lorsque le travail entre en contradiction avec les convictions person- nelles. Les conflits de valeurs sont sources de mal-être, de santé altérée et dégradée, et avec 11 % de salariés surexposés aux conflits de valeurs, le risque de déclarer un mauvais état de santé pour cette catégorie est 2 fois plus élevé.

Avec la prise de conscience des jeunes sur les enjeux environnementaux et sociétaux, la question des conflits de valeurs ne va-t-elle pas devenir de plus en plus prégnante pour les recrutements ? En effet, ces questions sociétales telles que le réchauffement climatique et les discriminations émergent dans la réflexion collective et les jeunes y sont particulière- ment sensibles. 

Quand il s’agit de trouver un emploi, les engagements sociétaux des entreprises peuvent être déterminants du point de vue du candidat, plaçant ses convictions et ses valeurs au cœur de sa déci- sion et donc des enjeux de marque employeur.

FOCUS EXPERT

Yves Trousselle, Directeur RSE

Comment rebondir après une année terrible de crise sanitaire ?

Un an de résistance. Il a fallu protéger les salariés, par le confinement, les gestes barrières, le travail à distance, et parfois l’aide psychologique. Il a fallu aider les entrepreneurs en les soulageant financièrement, juridiquement et administrativement. Les collectivités territoriales locales, nationales, internationales ont eu un rôle crucial de facilitateur, planificateur. Un an à résister, à cause de quoi ? Un virus ! Son origine ? L’une des hypothèses serait de n’avoir plus suffisamment respecté les distances « habitables » entre diverses espèces… dont la nôtre. La résistance a été longue car contrainte par l’indisponibilité de nos sys- tèmes de protection : les soignants et leurs matériels dont on avait oublié qu’ils étaient essentiels (masques, lits médicaux, respirateurs). La mondialisation/rentabilité à court terme aurait-elle trouvé ses limites ? Nous avons su résister, mais il y aura d’autres fois. Passons de la résistance à la résilience en rebondissant avec la création de ce fameux « Nouveau Monde ».

Les salariés ont pu prendre du recul durant le confinement. Ils se ques- tionnent sur leur travail et le sens à y donner. Les entreprises vont devoir leur en fournir. Certains entrepreneurs ont éprouvé leurs limites, sont fatigués et parfois désabusés. Mais on les sait forts et prêts à rebondir. Tout comme les salariés, ils vont avoir besoin d’un grand projet d’avenir mobilisateur et fédérateur. C’est ce que je suggère dans un guide pratique* de transformation vers l’économie de l’innovation sociétale, mélange des principes de la RSE et de l’ESS.

Il s’agira pour se transformer, de réquisitionner la mission de l’entreprise et sa « gouvernance » pour qu’elle (re)devienne sociétale, de définir les nouvelles valeurs de l’entreprise, de réaligner ses stratégies de croissance dans une logique durable. Il faudra redécouvrir chacun des maillons de sa chaîne de valeur en améliorant son impact écologique et humain, en inno- vant avec de nouvelles matières recyclées et recyclables, en revisitant et parfois en réinternalisant les procédés de fabrication, en optimisant le transport amont/aval des marchandises, en peaufinant le « SAV » pour une durabilité étendue des produits vendus. Ce sera lancer un projet de QVT (santé et conditions de travail, équilibre vie privée / professionnelle avec une juste place pour le télétravail). Ce sera l’ouverture de l’entre- prise aux étudiants et laboratoires de recherche, aux élus pour imaginer des projets d’économie circulaire, de Tiers-lieux… Les leviers proposés par cette économie de l’innovation sociétale pour rebondir vite et dura- blement sont nombreux, aspirons tous à nous en inspirer.

*Comment rebondir durablement après le covid-19 ? Guide pratique de transformation vers l’économie de l’innovation sociétale , Éditions l’Harmattan, 2021

BONNES PRATIQUES

Interview de Philippe Perrault, Président de la MACIF

MACIF : « Protéger le présent pour permettre l’avenir »

La Macif a formulé sa Raison d’être face aux grands enjeux socié- taux et l’a déclinée en quatre promesses auprès de ses sociétaires, de ses salariés et de la société. Comment transformer sa raison d’être en actions concrètes pour tenir ses promesses ?

Quel a été le processus qui a aboutit à la Raison d’être de la Macif ?

Face aux grands enjeux de société, sociaux et environnementaux, la Macif, qui depuis 1960 s’engage sur ses valeurs mutualistes, a décidé de formuler sa Raison d’être en menant fin 2019 la plus grande consul- tation jamais organisée en France par une entreprise sur le sujet. La Macif s’est adressée à 15 000 sociétaires, délégués et salariés et a reçu plus de 7 000 votes et 4 000 contributions très concrètes.

Cette réflexion collective a permis de réaffirmer nos valeurs, notre his- toire et nos missions et de formuler collectivement notre raison d’être « Protéger le présent et permettre l’avenir ». Un Manifeste mutualiste et un petit Dictionnaire moderne et amoureux du mutualisme détaillent cette démarche participative qui se concrétise dans notre plan straté- gique et dans notre territoire de marque, allant bien au-delà des consultations pratiquées dans les « entreprises à mission ». Cette méthode unique en son genre exprime parfaitement l’ambition de la Macif : celle d’être une mutuelle ouverte, citoyenne et engagée.

Comment votre Raison d’être guide-t-elle concrètement vos actions ?

Aujourd’hui, raison d’être ne va pas sans raison de faire et raison de dire : il faut aligner les trois au risque de passer à côté du sujet. Dans le contexte actuel, elle entre plus encore en résonance avec les attentes des citoyens et les aspirations de la société. Cette phrase résume ce que nous voulons être : utiles au présent et au futur, utiles à nos socié- taires et à la société, utiles en faisant de la solidarité la fin et le moyen, ce qui est déjà mis en œuvre dans notre plan stratégique 2021-2023. À la Macif, nous sommes convaincus que la transition écologique est une opportunité et un formidable levier pour une relance économique responsable et durable. Ainsi, nous devons redoubler d’efforts pour relever le défi environnemental et atteindre notamment la nécessaire neutralité carbone d’ici à 2050. À fin 2020, la Macif avait totalisé 13,5 Mds d’euros d’investissements dans des entreprises engagées en faveur de la tran- sition énergétique et de la biodiversité.

Sur le plan de la solidarité, nous avons mis en place « Macif Solidarité Coups Durs », qui est un dispositif d’accompagnement inédit et gratuit pour aider les sociétaires et adhérents Macif qui font face à une situation de vie difficile. Dans le contexte de crise sanitaire actuelle qui fragilise particulièrement les jeunes, nous avons renforcé ces engagements solidaires auprès d’eux avec des soutiens financiers, des bons d’achat à la consommation, des crédits jeunes…Ce service d’accompagnement inédit répond pleinement à notre mission de protection de nos socié- taires et adhérents tout au long de leur vie.

Enfin, sur le plan de la mobilité, nous accompagnons nos sociétaires vers une mobilité durable avec une nouvelle offre solidaire « Macif Crédit mobilité électrique », un ensemble de services destinés à une mobilité favorable à la transition énergétique. Pour un crédit allant de 1 000 à 300 000 euros, l’emprunteur bénéficie d’un taux avantageux pour le financement d’un véhicule électrique ou hybride ainsi que d’un tarif d’assurance de 1,70€ par mois pour l’assurance responsabilité civile des trottinettes électriques.

Dans ce contexte particulier qui fragilise les jeunes, quels sont vos engagements ?
Les jeunes étant au cœur du modèle mutualiste, investir le champ de la jeunesse est une exigence pour la Macif. C’est aussi un besoin afin d’as- surer le dynamisme et la pérennité de son modèle. C’est une richesse pour construire la société de demain, plus inclusive, solidaire et éman- cipatrice. Mobilité, logement, avenir professionnel, lien social, la jeunesse aujourd’hui est confrontée à de nombreux défis. Les inégalités s’inten- sifient et les jeunes sont plus que jamais touchés par la précarité, avec un risque important de décrochage scolaire et des difficultés d’insertion professionnelle. C’est pourquoi la Macif a très rapidement mis en place un important plan de soutien en matière d’alimentation, de mobilité, logement, perspectives professionnelles, vie affective et lien social. Alertée par ses élus de terrain, la Macif a mis en œuvre plus de 20 000 actions mutualistes pour les jeunes. Ainsi, elle a créé le premier Service Civique Mutualiste et versé près de 100 000€ d’aide exceptionnelle en 2021

 

 

Pour sa 10e édition des Trophées Défis RSE, News RSE

a reçu 61 dossiers de candidatures émanant de 11 régions de France, 18 % des candidatures sont issues de grandes entreprises, 23 % de TPE/PME/ETI, 25 % de start-ups et 12 % d’organisations de l’ESS. Les thèmes de l’Inclusion sociétale, les enjeux environnementaux et sociétaux ont été plébiscités cette année mettant en avant l’innovation, la création de richesses, l’impact et le changement de modèle quel que soit le secteur d’activité ou la taille de l’organisation. Le Jury des Trophées Défis RSE auditionne le 1er Juillet les 27 can- didatures shorlistées au siège de BNP Paribas Real Estate.

RDV en décembre 2021 pour le palmarès des Trophées Défis RSE qui contribuent au renforcement de la place de la RSE dans l’économie française, à la visibilité de structures engagées et à la conviction qu’une économie durable dote les organisations d’une plus grande résilience.

Retrouvez la liste des organisations nominées :

A2 Consulting , Affi Mobile, Agromousquetaires, Allianz France, Ana Bell Group, Baguette Box, Beem Energy, Botaki, Callendar, Canon Bretagne, Casino, Cdiscount, Chargeurs, Cmultiserv, Copenteam, Ethicadvisor, Feel object, Fortil, Generali France, Good Daily, GRDF, Hélios, Laboratoire AQMC, Lagardere SA, Libu, MACIF, Madison Communication, Marguerite&Cie, Openbubble, OptimEmploi, Orange, Passport Tea, Pharmacie de la Lèze, Plantez Respirez, SAP France, Save Eat, SCIC Envie Autonomie, Sÿnia, Talame, TF1, The Plastic Flamingo, The Sparklink Agency, Tilia, Tri’N’Collect, Ulterïa, Union Mutuelle Retraite, Ville de L’Ile-Saint-Denis.  

PUBLICATIONS À DECOUVRIR

Réinventer le tourisme pour sauver nos vacances sans détruire le monde

Rémy Knafou, Faubourg. À l’heure des départs en vacances, le livre de Rémy Knafou, Professeur émérite de l’université Paris 1 nous invite à repenser le tourisme et transmet des solutions iné- dites, pour protéger la planète et satisfaire ses habitants. Réinventer le tourisme est un répertoire d’idées et pratiques touristiques inspirantes et audacieuses exercées à travers le monde

(Re)vivez de l’intérieur

Jean-Guilhem Xerri, Cerf Pour les novices de la méditation, (Re)vivez de l’intérieur est LE guide pratique et le compagnon à avoir en poche. Le thérapeute et psychanalyste Jean-Guilhem Xerri nous initie à l’exercice de la méditation grâce à des explications simples et concrètes. Dès maintenant, (Re)vivez de l’intérieur et votre vie n’aura plus la même saveur.

Bienvenue dans un monde positif 100 initiatives inspirantes pour croire en l’avenir

Christophe Chenebault, Massot Bienvenue dans un monde positif nous amène à la rencontre des acteurs de l’écologie et du changement à travers 100 initiatives inspirantes, positives, engagées dans le monde. L’ancien entrepreneur de l’in- ternet culturel Christophe Chenebault nous partage la vision commune d’une nouvelle société pleine d’espoir.

Leçons d’un siècle de vie

Edgar Morin, Denoël Que pourrait-on craindre d’autre après avoir été témoin du temps et des événements pendant un siècle de vie ? Quelles pour- raient être nos attentes et quelles sagesses peut-on tirer de la vision d’Edgar Morin dans Leçonsd’unsiècledevie?L’humanistetire des enseignements de son vécu tout en nous invitant à la lucidité et à la vigilance.

La pandémie fait régresser les progrès mondiaux vers les ODD

La France recule de 4 places et tombe au 8e rang de l’indice ODD 2021

Le rapport annuel de la SDSN (Sustainable Developpment Solutions Network) du 14 juin 2021 a mis en lumière une baisse alarmante de la performance mondiale en matière de développement durable en raison de la pandémie de la COVID-19 qui a inversé les progrès faits depuis 2015 vers les ODD. Selon ce rapport, cela s’explique principalement par l’explosion des taux de pauvreté et de chômage qui sont sans doute sous-estimés en raison des décalages et lacunes dans la publication des statistiques internationales.

Alors que la situation d’urgence sanitaire dans laquelle nous nous trouvons se traduit également par une crise inédite du développement durable, tous les États font face à d’im- portants défis et même les trois pays en tête de l’indice ODD (Finlande, Suède, Danemark) ne sont pas en voie d’attendre tous les ODD d’ici 2030. Alors que la France occupait la 4place de l’indice ODD depuis deux ans, elle est descendue à la 8place en rencontrant tout particulièrement des difficultés dans l’ODD 8 et dans les ODD 12 à 15. Il est donc urgent de réagir. Afin de mettre fin à cette régression et de relancer rapidement le progrès vers les ODD, le SDSN encourage à accroître les financements vers les pays en développement qui manquent de moyens pour mettre en place des plans de relance d’envergure. Enfin, le rapport insiste sur la place centrale de l’ODD 17 en soulignant la nécessité de construire un système multilatéral fort.

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