La News RSE N°44 – Le 7è Art doit aussi faire sa part…..de RSE

La News RSE

MAI-JUIN 2024 / NUMÉRO 44

EDITO

NORA BARSALI
Fondatrice de News RSE et Présidente-Fondatrice de Rôles Modèles

Clap de fin pour les paillettes ! le 7è Art doit aussi faire sa part de RSE : vers une conditionnalité des aides publiques

Depuis toujours le cinéma s’est inspiré de la réalité et des phénomènes sociétaux. Le cinéma est impacté par la société et ses tendances comme il impacte sur la société.  En matière de transition écologique, de défense des droits humains, de relations au monde du travail, ou encore d’inclusion, désormais le 7è art doit faire sa part…

A travers certains films incontournables de Pagnol à Raymond Depardon, du regretté Laurent Cantet, à Etienne Chatiliez, de Yann Arthus Bertrand, à Cyril Dion, Mélanie Laurent, ou Flore Vasseur, le cinéma français porte depuis toujours une filmographie socialement engagée, et des réflexions sur des représentations du monde d’aujourd’hui ou de demain qu’on ne peut ignorer. Certains ont eu la reconnaissance et du public et des critiques et de Cannes. Mais les paillettes et le tapis rouge, sont-ils solubles dans le développement durable ? Une production plus responsable va-t-elle voir le jour suite à l’annonce récente du CNC qui promeut un mode d’emploi écoresponsable pour que les productions répondent à des critères précis et exigeants en contrepartie d’une aide financière ?

Comme tous secteurs d’activité, le cinéma est une industrie polluante qui impacte l’environnement, et qui a une empreinte carbone importante du fait des productions et des tournages : déplacements des équipes, et des stars, parfois en jets privés qui seront formellement interdits, consommation énergétique, empreinte numérique, exploitation des salles de cinéma, sans oublier les décors et costumes qui devront être de seconde main par exemple. Malgré les incitations financières notamment des Régions, les productions ont du mal à s’y mettre et se limitent à des mesures basiques, repas et matériels éco-responsables, réductions et réorganisation des transports. Certaines productions vont jusqu’à réaliser des bilans carbone mais l’urgence climatique exige une mobilisation générale et une prise de conscience de l’ensemble de la profession.  Et le compte n’y est pas.

Pourtant, sur le plan écologique, un collectif de 400 professionnels du cinéma, dont Cyril Dion, Isabelle Adjani et Natalie Portman, ont lancé en 2023 un manifeste « Cinéma uni pour la transition » pour que la profession se convertisse à la transition écologique. Artistes et professionnels du secteur cinématographique se mobilisaient pendant le festival de Cannes pour revendiquer leurs souhait d’un cinéma plus éco-responsable.  Car il est vrai que ce secteur n’est pas exempt de ses obligations et responsabilités, en tant qu’industrie cinématographique, dotée d’un pouvoir immense. Quand on pense qu’un film peut toucher des millions de personnes et impacter des générations entières, sur la façon dont on consomme, dont on comprend le monde, dont on dénonce les relations hommes-femme…cela oblige à un maximum de responsabilité.

A l’heure où le climat se dérègle, où la biodiversité est en grand danger, où la parole des femmes se libère, le 7è Art se doit de prendre des engagements forts, et d’encourager ses professionnels à modifier ses habitudes pour faire face aux défis à venir et répondre aux attentes sociétales.

Le CNC et le ministère de la Culture ont présenté à Cannes un mode d’emploi exigeant pour l’écoproduction qui sera effectif dès 2025 pour obtenir des aides publiques. Ce référentiel reprend les grands thèmes principaux de la RSE selon vingt-huit critères pour évaluer la conformité de la production. Même si pour l’instant il n’existe pas de norme internationale sur la production audiovisuelle écologique afin d’accélérer la transition écologique du secteur au niveau mondial, on peut se réjouir de cette initiative française, concrétisée par l’Afnor Spec 2308 qui devient le premier standard national de production écologique au monde.

De tous temps le cinéma a fait rêver, mais parions qu’il continuera d’attirer et de faire rêver davantage et le plus grand nombre, entre paillettes et tapis rouge, écoresponsables, bien entendu !

LinkedIn de Nora Barsali Fichier:Carré rouge.svg — Wikipédia

L'INTERVIEW DU MOIS

Philippe Jouanny
Président de la Fédération des Entreprises de Propreté, d'Hygiène et Services Associés (FEP)

La FEP défend une approche sectorielle, pragmatique et concrète de la RSE privilégiant l'action avant tout.

Dans votre secteur des entreprises de propreté, d’hygiène et services associés, comment la RSE se décline-t-elle et quels sont les enjeux ? 

La crise sanitaire de la Covid-19 a révélé le caractère essentiel et stratégique des entreprises, salariés et des prestations de propreté et d’hygiène pour assurer la continuité de l’activité économique et sociale du pays. Fort de ce constat, la stratégie RSE portée par la FEP a pour objectif de renforcer la contribution des entreprises de propreté à l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD). Cette stratégie s’articule autour de trois axes qui visent à l’amélioration des conditions de travail et la qualité de vie des salariés, à agir pour un environnement préservé et enfin, à agir pour accroitre la satisfaction des clients, améliorer le quotidien des utilisateurs finaux de nos prestations (collaborateurs, usagers, clients…) et faire reconnaitre la contribution de la profession aux enjeux de la société.  

En ce sens, la FEP a publié, en 2020, le référentiel RSE des entreprises de propreté. Structuré autour de 18 engagements, ce référentiel définit ce qu’est une entreprise de propreté responsable. Rédigé par des entreprises de toutes tailles, attesté en cohérence avec les lignes directrices de l’ISO 26000 par AFNOR Certification, il a fait l’objet d’une consultation large des parties prenantes avec près de 100 contributeurs et répond à deux objectifs. Il constitue un outil d’accompagnement des entreprises qui souhaitent progresser à leur rythme et sans contrainte. C’est aussi un outil de promotion des enjeux réels du secteur en matière de RSE pour les clients (publics et privés) et les parties prenantes.

Avec ce référentiel, la FEP défend une approche sectorielle, pragmatique et concrète de la RSE privilégiant l’action avant tout : les ressources humaines des entreprises dédiées à la RSE doivent rester mobilisées sur l’action et non sur la production de données complexes et les indicateurs RSE doivent rester des indicateurs de pilotage utiles à l’entreprise, en lien avec les enjeux RSE sectoriels. Si les évolutions règlementaires introduites par la nouvelle règlementation européenne sur les rapports de durabilité (CSRD : Corporate Sustainability Reporting Directive) paraissent être une contrainte supplémentaire, il faut au contraire saisir l’opportunité de simplification en faisant de cette déclaration standardisée une réponse unique qui doit permettre de satisfaire toutes les demandes de reporting de données en matière sociale, environnementale et de gouvernance (ESG) que ce soit par l’administration, par les partenaires commerciaux et par les acteurs de la finance. Pour les PME, les demandes doivent rester raisonnables.

♦ Comment vos clients abordent-ils la RSE avec vos entreprises et quelles responsabilités attendez-vous de leur part ? 

Nos clients s’intéressent de longue date aux enjeux sociaux et environnementaux du secteur. C’est important et nécessaire car notre secteur ne peut pas progresser sans l’engagement de ses principales parties prenantes que sont les clients. Le travail en journée et en continu est une avancée sociale majeure pour nos salariés car il permet non seulement de réduire les horaires décalés et fragmentés pour améliorer l’équilibre vie privée/vie professionnelles de nos agents mais aussi réduire les trajets et faciliter l’utilisation des transports en communs et les mobilités douces pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Sa mise en œuvre n’est possible qu’avec la volonté du client et en accompagnant les agents dans l’évolution de leur organisation. Nous proposons à nos clients de réaliser systématiquement une étude de faisabilité, pour la mise en place du travail en continu et/ou en journée. Au niveau des clients, il est nécessaire de soutenir les bonnes pratiques des entreprises par des achats de propreté responsables. La RSE donne une valeur supplémentaire à la prestation et il y a un équilibre et une cohérence à respecter lors de la sélection de l’entreprise entre la technique, les attentes en matière de RSE et le prix. La RSE n’est pas possible au prix le moins disant !

En matière d’employabilité, d’inclusion et de politique sociale des salariés, quelles sont vos propositions principales ? 

Comme tous les ans, en qualité d’acteur économique engagé, la FEP, principale organisation patronale représentative du secteur de la Propreté, rassemblant des TPE, PME et grandes entreprises avec plus de 80% des effectifs du secteur, adresse aux décideurs publics, qui souhaitent agir avec elle, ses « 24 solutions » pour 2024.

A l’occasion de l’annonce formulée par le gouvernement de présenter dans les prochains semaines des mesures législatives et réglementaires visant à simplifier la norme et le quotidien des Français et par ailleurs, dans la continuité du rapport « Rendre des heures aux Français », présenté il y a quelques semaines par plusieurs parlementaires, la FEP entend s’inscrire dans cette dynamique pour faire entendre la voix des entreprises et salariés des secteurs de services à forte intensité de main d’œuvre.

Loin de formuler des propositions incantatrices, les solutions visent notamment à faciliter le maintien et la création d’emplois dans les secteurs de service (axe 3) en pérennisant les allégements de charge, en assouplissant les règles liées aux compléments d’heures pour redonner du pouvoir d’achat aux salariés ou encore soutenir la proposition de réforme du temps partiel pour favoriser le développement de l’emploi.

Enfin, nous proposons (axe 4) des mesures pour favoriser l’employabilité des salariés en leur permettant d’accéder plus facilement au logement social, à la formation et à l’insertion professionnelle, en optimisant le suivi de l’évolution professionnelle pour faire vivre l’ascenseur social et une meilleure prise en compte des contraintes de leurs mobilités auprès du client. 

Quelle est votre vision personnelle de la RSE ? 

Le covid l’a rappelé, notre métier compte pour la santé de tous. Nous avons aussi une grande responsabilité pour l’amélioration des conditions de vie de nos 600 000 collaborateurs. Les entreprises de propreté sont depuis très longtemps engagées sur ces aspects, sans forcément l’avoir toujours formalisé dans une politique RSE. Aujourd’hui beaucoup de nos entreprises, tout en continuant à investir sur l’humain, accélèrent leur transition écologique et innovent dans des techniques moins impactantes sur l’environnement. Là où il y a quelques années, les meilleures pratiques des entreprises se réduisaient en l’utilisation de produits écolabellisés , elles s’engagent aujourd’hui de plus en plus vers des plans de transition bas carbone, des politiques de mobilité durable, la réduction des emballages, le réemploi…

La RSE donne aussi du sens à l’engagement des entreprises et de leurs dirigeants et notre fédération est fière de les accompagner sur ce sujet.Fichier:Carré rouge.svg — Wikipédia

5 ans après la loi Pacte : Quel bilan ?

La loi Pacte, promulguée en mai 2019 fête ses 5 ans, l’occasion d’en dresser un bilan en examinant chacune des « 3 étapes » de la méthodologie proposée par le législateur.

La première étape, qui s’impose à toutes les sociétés, quels que soient leur taille ou leur statut, est la prise en considération des enjeux sociaux et environnementaux, qui résulte de la réécriture de l’article 1833 du Code civil. Le Trust Barometer 2024 de la société Edelman montre que 56 % des salariés en France affirment attendre de leur DG qu’il « prenne en charge des enjeux sociétaux, et pas seulement ceux de son entreprise ». Ce chiffre est certes inférieur à la moyenne mondiale, qui s’élève à 62 %, mais il est en progrès et dénote une évolution des mentalités.

De la même façon, si on regarde la confiance placée par les salariés dans les grandes entreprises privées, retracée chaque année par le baromètre du Cevipof, on constate un progrès indéniable depuis la loi Pacte : le taux de confiance très détérioré à 36% fin 2018, qui s’est élevé à 50 % début 2022 avant de s’affaisser à 46 % début 2024, représente tout de même un gain de 10 points sur la période, ce qui montre un meilleur alignement des intérêts, l’un des objectifs de la loi Pacte.

La seconde étape, qui contrairement à la précédente est facultative, consiste pour les entreprises à formuler leur raison d’être, une démarche restée très cantonnée aux grandes entreprises. Début 2022, lors du dernier pointage précis que nous avons effectué à l’IFA (Institut français des administrateurs), 80 % des entreprises du CAC 40 et 60 % de celle du SBF 120 avaient déclaré une raison d’être et une vaste majorité l’avait inscrite dans leurs statuts, selon un autre relevé de mai 2023. En revanche seules 15% des PME souhaitent le faire (Bpifrance Le Lab, juin 2021). 

En outre, la démarche d’expression de la raison d’être n’est pas suffisamment participative. Selon l’Institut de l’entreprise (mars 2023), seulement 12 % des salariés savent ce qu’est la raison d’être. Parmi les salariés qui savent de quoi il s’agit, 63 % considèrent que les entreprises qui expriment une raison d’être le font par opportunisme, pour en tirer un bénéfice d’image. J’en conclus que la raison d’être telle qu’elle sa pratique beaucoup aujourd’hui, c’est le discours sans la méthode.

Enfin, la plupart des raisons d’être énoncées par les grandes entreprises aujourd’hui sont non transformatives, c’est-à-dire qu’elles n’ont pas d’impact substantiel et durable sur le fonctionnement des entreprises, leur stratégie, leur modèle d’affaires. Elles flirtent avec le fameux « purpose washing ». En mars 2022, une enquête de l’IFA et de l’ORSE auprès des administrateurs a montré que pour 46 % d’entre eux, la raison d’être n’est qu’occasionnellement, voire jamais considérée comme un facteur éclairant une prise de décision du Conseil d’administration. Cela n’a pas empêché des entreprises comme le Groupe La Poste, Veolia ou la Mutualité Française de mettre en œuvre ce que j’appelle la raison d’être transformative.

Enfin, la troisième étape, facultative elle aussi, consiste à se transformer en société à mission. Cette option a connu un certain succès, même si elle est largement en deçà des espoirs que nous mettions en elle lors de la conception de la loi. Selon les derniers chiffres de l’Observatoire des sociétés à mission, le cap des 1.600 entreprises vient d’être dépassé, 5 ans après la loi Pacte.

Cependant, le nombre de sociétés à mission n’est pas un indicateur suffisant pour juger des effets de la loi Pacte car il ne préjuge en rien de la qualité de leur démarche. Malgré des mises en œuvre parfois très opportunistes, la société à mission a heureusement produit de très belles expériences, riches en cohésion d’équipe, en innovations, et en impacts positifs pour la société et pour la planète. J’invite le lecteur, par exemple, à télécharger le troisième rapport du Comité de mission du Groupe La Poste, publié début avril 2024 et à visiter le site de la Communauté des entreprises à mission pour constater la richesse des initiatives mises en avant par les PME.

Enfin, la société à mission peut procurer à l’Union Européenne une structure de convergence vers un modèle d’entreprise « à l’européenne », compatible avec les grands principes européens – économie sociale de marché, performance globale, transparence du reporting issue de la directive CSRD, double matérialité. L’Union européenne constitue la nouvelle frontière des avancées issues de la loi Pacte.

En savoir plus sur Management & RSE Fichier:Carré rouge.svg — Wikipédia

FEMMES
RÔLES MODÈLES

Claudine Monteil
Conseillère à la Commission Nationale Française pour l'Unesco, Diplomate honoraire, Historienne, Femme de lettres, Militante féministe

Des femmes inspirantes pour vivre sa vie

En 1948, ma mère, la chimiste Josiane Serre, future directrice de l’Ecole normale supérieure de jeunes filles (ex-Sèvres) où Marie Curie et sa fille Irène Joliot-Curie -toutes deux prix Nobel- avaient enseigné, réussit l’agrégation de chimie et épouse mon père, jeune mathématicien. Elle entend à présent accomplir son rêve, se consacrer à la recherche scientifique. En cadeau de mariage, un éminent mathématicien français lui conseille d’abandonner sa carrière pour se consacrer à celle de son jeune mari. Ma mère lui répond : « Merci pour votre conseil que je ne suivrai point. » Un an plus tard, ma mère me donne vie tout en achevant la lecture de l’essai de Simone de Beauvoir « Le Deuxième sexe », traduit en une cinquantaine de langues. Elle se sent forte, de cette force qui allait m’inspirer le restant de ma vie.

Vingt ans plus tard, je sonne à la porte de Simone de Beauvoir, qui avait inspiré ma jeunesse et nous allons, ensemble, aux côtés de Gisèle Halimi, agir des années durant pour améliorer la condition des femmes en France. J’ai eu ainsi la chance d’avoir deux mères inspirantes qui ont guidé mes pas pour accomplir mes rêves : devenir diplomate, historienne et femme de lettres. Aujourd’hui encore, Simone de Beauvoir et ma mère tracent mon chemin.

Dans ma jeunesse des années 1950 et 1960 il y avait peu de femmes inspirantes pour nous servir de modèles. Seuls les hommes, écrivains, militaires, hommes d’Etat, sportifs, étaient cités, glorifiés. Jeanne d’Arc représentait l’exception à la règle, l’héroïne mise en valeur, dont la mort tragique donnait à réfléchir. Marie et Irène Curie, bien sûr, scientifiques, semblaient des saintes scientifiques inatteignables. Mais le 16 juin 1963, ma génération connut un choc. Valentina Terechkova, la cosmonaute russe, devint la première femme à effectuer un vol dans l’espace, qui plus est, sans coéquipier. Une autre modèle apparaissait au tout début de la conquête de l’espace. Quel encouragement ce fut pour nous !

Depuis, avec les mouvements de libération des femmes des années 1970, un travail conséquent en France et dans le monde s’effectue pour rendre visibles d’autres femmes modèles remarquables qui ont souvent été gommées de l’Histoire. Travail de longue haleine, que je mène aussi à travers mes ouvrages, tant mon rôle dans la transmission pour les jeunes générations me semble un devoir, une évidence. Et, de fait, nous découvrons sur tous les continents, qu’il y a eu et qu’il y a, partout, des femmes inspirantes. J’ai ainsi écrit la première biographie sur Eve Curie, fille cadette de Pierre et Marie Curie, première Française exerçant une diplomatie d’influence pendant la deuxième guerre mondiale, puis à la Libération, première femme à qui nous devons la stratégie de l’OTAN à sa fondation en pleine guerre froide, sous Staline. Mon autre travail récent, traduit en plusieurs langues, concerne la mise en lumière de trois femmes «  Marie Curie et ses filles » (Editions Calmann-Lévy).

J’ai également publié près de mille cinq cents pages sur Simone de Beauvoir et Gisèle Halimi, avec lesquelles j’ai agi pour changer la condition des Françaises. Enfin j’insiste pour que l’on redonne lumière à d’autres femmes remarquables, telles les premières diplomates à qui nous devons que la Déclaration universelle des droits dits de l’Homme contienne la référence à l’égalité femmes-hommes. Il importe en effet de rappeler les rôles majeurs pour nous les femmes du monde entier, de l’ancienne première dame des Etats-Unis Eleanor Roosevelt, présidente du comité de rédaction de cette Déclaration, à de la grande dame de l’indépendance de l’Inde, avec Gandhi, Hansa Mehta. Sans elles, en 1948, lors des premiers pas des Nations Unies, nous aurions été oubliées, gommées, des droits humains fondamentaux. Aussi, mettre en lumière des femmes inspirantes devrait être un objectif d’éducation dans les écoles à travers le monde. La jeunesse en y puiserait alors force, esprit de justice et de liberté pour accomplir ses rêves.Fichier:Carré rouge.svg — Wikipédia

Vous aussi, rejoignez l’association Rôles Modèles lancée par Nora Barsali :

« Depuis des années, j’ai en tête cette association Rôles Modèles, pour promouvoir notamment auprès des jeunes la culture de l’égalité femme – homme et le parcours, le talent et la résilience des femmes. Je vous propose de découvrir chaque mois dans La News RSE, un rôle modèle féminin, son parcours, son œuvre, ses engagements féministes. »

Pour rejoindre l’Association, n’hésitez pas à nous contacter :  contact@rolesmodeles.fr

FOCUS ACTU

Lu, Vu, pour Vous

Expansion du Nutri-Score en Europe et ajustements majeurs en 2024. Des ajustements majeurs  au Nutri-Score ont été réalisés pour intégrer les dernières avancées scientifiques, les recommandations nationales en matière de nutrition et l’impact carbone du produit. Ce système d’étiquetage nutritionnel, développé par des chercheurs de l’INSERM et de l’INRAE pour informer les consommateurs sur la valeur nutritionnelle des aliments, a été récemment adopté par le Portugal, devenant le 8e pays à l’adopter avec la France, La Belgique, La Suisse, L’Allemagne, l’Espagne, les Pays-Bas et le Luxembourg. Le comité scientifique du Nutri-Score laisse 2 ans aux entreprises pour adapter leurs emballages à cette ajustement.

L’adaptation au changement climatique : une nécessité coûteuse mais inévitable. Une récente étude de l’Institut de l’Économie pour le climat (I4CE) souligne l’urgence d’investir dans l’adaptation au changement climatique. Sans action rapide, l’inaction pourrait coûter jusqu’à 20 milliards d’euros par an. Les infrastructures telles que le réseau ferré sont particulièrement vulnérables aux impacts du réchauffement climatique, rendant impérative la mise en place de mesures d’adaptation. En réponse à ces défis, le gouvernement français a annoncé la création de fonds d’adaptation pour soutenir les citoyens, les collectivités et les entreprises face aux risques climatiques croissants. Ces initiatives marquent une reconnaissance croissante de la nécessité d’agir rapidement pour atténuer les effets du changement climatique.

Changement climatique : 450 000 logements menacés par la montée des eaux en France d’ici 2100. D’ici à 2100, le changement climatique pourrait engloutir jusqu’à 450 000 logements en France, selon une étude du Cerema. Les 20 000 kilomètres de côtes du pays sont déjà menacés par l’érosion, avec un terrain de football disparaissant chaque semaine. Le gouvernement tire la sonnette d’alarme, soulignant que plus de 80% des villes côtières sont exposées à des risques majeurs. L’urgence de mesures de protection et d’adaptation se fait sentir pour préserver non seulement les habitations, mais aussi l’économie locale et la cohésion des territoires.

Le Service Civique Écologique : La Jeunesse Française Engagée Pour la Planète. Le Service Civique écologique lancé en avril 2024, mobilise la jeunesse pour la transition écologique. Avec pour objectif d’engager 50 000 jeunes d’ici 2027, ce programme offre des missions indemnisées de 6 mois à 1 an dans diverses structures. Initié par le Premier ministre et soutenu par des partenaires, il forme également 1 000 ambassadeurs pour sensibiliser d’autres jeunes. Cette initiative, co-construite avec divers acteurs, crée un tremplin vers l’emploi vert, soulignant ainsi l’engagement fort en faveur du climat de la jeunesse française.

Le rapport Banking on climate chaos. Réalisé tous les ans par les ONG Urgewald, ReCommon, BankTrack, Les Amis de la Terre et Reclaim Finance, en amont des assemblées générales des banques, recense les financements octroyés par les institutions bancaires aux acteurs industriels des énergies fossiles. La part des principales banques françaises (BNP Paribas, BPCE, Crédit agricole et Société générale) se distingue par une nette baisse  passant de près de 25 milliards de dollars en 2022 à 14,5 milliards en 2023.

A noter que depuis l’Accord de Paris en 2015, près de 6 900 milliards de dollars ont été fléchés en direction des énergies fossiles par les banques mondiales.  La baisse est particulièrement notable pour BNP Paribas, qui passe de 10 à 4 milliards de dollars. Classée au 1er rang des financeurs mondiaux des 9 majors européennes et américaines entre 2016 et 2022, elle est reléguée au 9e rang en 2023. BNP Paribas ne fait plus partie des grands acteurs du financement du fossile. 

BONNES PRATIQUES

Découvrez les 63 candidatures nominées aux aux Défis RSE 2024

13è édition des Trophées Défis RSE : les grandes tendances

News RSE  a nominé 63 dossiers de candidatures dans 7 catégories pour cette 13è édition des Trophées Défis RSE 2024.

Ce millésime 2024 révèle un renforcement des enjeux environnementaux et sociétaux, et pour la 2è année consécutive, un élan entrepreneurial féminin qui ne se dément pas. Par ailleurs, cette édition 2024 confirme une diversité des candidatures allant du grand groupe à la start-up, et marquée par une prépondérance des candidatures issues du monde de l’entreprise notamment les TPE-PME, les start-ups innovantes et les grandes entreprises et ETI, suivis des associations. Cette édition 2024 démontre au-delà des chiffres officiels, l’intérêt grandissant des femmes pour combiner à la fois l’entreprenariat et la RSE, l’économie et l’utilité sociétale. La création d’entreprise est perçue par les femmes comme une opportunité professionnelle et un levier d’indépendance. A noter que NEWS RSE et ses partenaires remettront pour la 1ere fois un PRIX Dirigeante à Impact dans le cadre de ces Trophées.

 
« Plus que jamais, la diversité des candidatures 2024 reflètent la place de la RSE dans l’économie française et au cœur de la stratégie des organisations, et cet élan de l’entrepreneuriat féminin dont on peut être fier »

Christophe Béchu, Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires :

« Le rôle des entreprises pour franchir le cap de la transition écologique est donc central. TPE/PME, grandes entreprises, entreprises publiques, acteurs de l’ESS : chacune doit apporter sa pierre. C’est pour cette raison que je soutiens les Trophées Défis RSE 2024, qui récompenseront les acteurs les plus innovants et les plus exemplaires ! »

Olivia Gregoire, Ministre déléguée chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation :

« Nous le constatons tous les jours, de nombreuses initiatives se distinguent dans notre pays pour remplir cet objectif et c’est une source de fierté extraordinaire à mes yeux. Bravo aux futurs lauréats des Trophées Défis RSE et à toutes les entreprises engagées sur le sujet. »

Publication News RSE

Dans le Guide 2024 Égalité, Mixité, Diversités, Des entreprises à l’image de la société, 200 Réseaux et évènements féminins et inclusifs incontournables, après un état des lieux de l’égalité femmes-hommes en France, Nora Barsali donne la parole notamment à 50 personnalités expertes, rôles modèles, et à des organisations engagées, issues du monde privé, public, académique ou associatif qui témoignent de leurs parcours, vision et initiatives en faveur de l’égalité.

Programme Destination croissance durable au féminin de Pacte PME dont News RSE est partenaire

Après le succès du 1er programme en 2021, qui a permis à 20 femmes dirigeantes de bénéficier d’un accompagnement dans leur croissance durable, Pacte PME lance deux nouvelles promotions en 2024-2025.

« Découvrez les avantages uniques du programme »

Proximité Grands Comptes : intégrez un écosystème favorisant synergies et collaborations entre PME et grands groupes.


Partage d’expériences : échangez avec vos pairs pour obtenir des stratégies éprouvées et des conseils pratiques.

Témoignages inspirants : découvrez des parcours motivants pour élargir vos perspectives.

Co-développement : participez à des espaces de partage sur des problématiques communes et
stimulez la croissance de votre entreprise.

Coaching personnalisé : bénéficiez d’un accompagnement sur mesure pour affiner vos compétences et booster votre développement professionnel.

Un programme Pacte PME destiné à 30 femmes dirigeantes avec le soutien de NEWS RSE

Plus d’informations et inscription : marion.monein@pactepme.org

Pour accéder au formulaire d’inscription : Lien

Nos GEStes Climat - Défi Carbone®

🌱🌍 Agissez pour un Avenir Durable avec News RSE et lADEME !
News RSE lance en partenariat avec lADEME Nos GEStes Climat – Défi Carbone, pour encourager la réduction de l’empreinte carbone au sein de vos entreprises.

Vous vous demandez si vos collaborateurs connaissent leur empreinte carbone personnelle ? En tant que candidats aux Trophées Défis RSE 2024, vous avez la possibilité de participer au programme « Nos GEStes Climat – Défi Carbone® ».

Ce programme, basé sur le calculateur « Nos GEStes Climat » de l’ADEME, vise à sensibiliser vos équipes à leur impact carbone et les accompagner dans la réduction de leurs émissions. En intégrant Défi Carbone®, vous pourrez :
✅ Sensibiliser vos salariés à l’importance de l’empreinte carbone.
✅ Les aider à comprendre leur bilan carbone personnel et les moyens de le réduire.
✅ Les inciter à adopter des bonnes pratiques plus durables en matière de mobilité, consommation et numérique.
✅ Valoriser la démarche RSE de l’entreprise

Vous aimez les défis ? Rejoignez la promotion 2024 pour lancer Défi Carbone® au sein de votre entreprise et participez à la transition écologique !

Informations et contact :
secretariat@newsrse.fr

Chaque geste compte pour réduire notre empreinte carbone individuelle, et contribuer à la réduction de l’impact carbone sur la planète

News RSE lance le 2ème Dîner de l'Égalité, en partenariat avec Rôles Modèles

Nora Barsali, fondatrice de News RSE et de la nouvelle association Rôles Modèles, a lancé l’initiative Les Dîners de l’Égalité au Sénat, avec le parrainage de Dominique Verien, Présidente de la délégation Droits des Femmes au Sénat et sénatrice de l’Yonne.

Les Dîners de l’Égalité visent à réunir chaque trimestre un parterre de personnes engagées, experts, décideurs, associations et entreprises portant l’égalité femme-homme, ainsi que la lutte contre le sexisme et les violences impactant les femmes et les jeunes.

Lors de ce 2ème Dîner de l’Égalité, nous aurons le privilège d’accueillir les interventions suivantes :

Poursuivre le travail des prédécesseurs féministes et des associations qui se sont battues et ont arraché une à une les réformes qui profitent aujourd’hui à toute la société, c’est l’une des missions de ces Dîners de l’Egalité pour valoriser les combats, les enjeux et des rôles modèles féminins. Fichier:Carré rouge.svg — Wikipédia

Pour rejoindre l’association Rôles Modèles : contact@rolesmodeles.fr

AGENDA RSE

27 JUIN  • Conférence  » Nourrir la planète : comment réarmer la ferme France ? « , organisée par la rédaction de l’Opinion

17 SEPTEMBRE • 16ème édition du Forum Mondial Convergences au CENTQUATRE-PARIS

19 – 21 SEPTEMBRE • 2ème édition du So good MAIF Festival, à Marseille

7 – 9 OCTOBRE • Salon de l’Immobilier Bas Carbone (SIBCA)

8 OCTOBRE • Journée organisée par l’AFNOR et News RSE pour les candidats 2024, « Comment accompagner les candidats dans la transition des entreprises et des territoires »

9 – 10 OCTOBRE • 17ème édition du Salon PRODURABLE, au Palais des Congrès à Paris

9-13 OCTOBRE 2024 • Festival Atmosphères, Ville de Courbevoie

10 OCTOBRE 2024 • BIG 2024 organisé par Bpifrance, à l’Accor Arena Paris

19-21 NOVEMBRE 2024 • Salon des Maires et des Collectivités, Porte de Versailles

ENTREPRISE À IMPACT

Solenne Bocquillon-Le Goaziou
Fondatrice & CEO de Soft Kids

Révolutionner l’Éducation des enfants par les Soft Skills

Qu’est-ce qui vous a emmené à l’entrepreneuriat ? Et à quel enjeu répond l’activité de Soft Kids ?

L’orientation que j’ai prise dans ma carrière à l’échelle internationale, notamment lors de mon passage chez Shell, a été un révélateur puissant des défis et opportunités dans le monde professionnel. Alors que dans la culture française, nous mettons souvent en exergue la valeur des diplômes, chez Shell, j’ai été témoin de la priorisation des soft skills. Ce sont ces compétences comportementales, relationnelles et émotionnelles, qui sont devenues primordiales dans un contexte professionnel globalisé.

En 2017, ma mission axée sur les compétences du futur et les métiers à venir m’a donné une perspective encore plus claire sur la nécessité de ces compétences. Face à l’idée que bon nombre des métiers de 2030 restent à inventer, il m’est apparu évident que préparer nos jeunes à ce futur nécessite une concentration accrue sur le développement des soft skills dès le plus jeune âge.

Mais le véritable enjeu va au-delà de ma propre expérience. En effet, ces dernières années, la notion de « soft skills » a gagné en importance dans les discussions entourant l’éducation. Or, la France se trouve dans une situation préoccupante à cet égard. Selon la récente étude PISA, nos élèves affichent des scores alarmants dans des domaines clés liés aux soft skills : ils se classent 62e sur 65 en confiance en leurs capacités à réussir, 62e en niveau d’anxiété, 58e en contrôle perçu de la réussite, 53e en ouverture à la résolution de problèmes, et 49e en collaboration entre élèves.

Dans ce contexte, Soft Kids est une réponse urgente à un enjeu national. Notre mission est de combler ce fossé, d’armer nos enfants des compétences essentielles dont ils auront besoin pour s’épanouir personnellement et professionnellement, et de soutenir leurs parents dans cette démarche essentielle.

 Que faut-il faire pour qu’il y ait plus de femmes entrepreneures et en particulier dans le secteur de la Tech ?

Fort de mon expérience professionnelle, je suis convaincue que la clé réside dans l’éducation et la sensibilisation. Encourager les filles dès leur plus jeune âge à explorer les domaines des STEM est fondamental. Cependant, cela ne suffit pas. Il faut également assurer un accès équitable au financement pour les entrepreneuses, créer des réseaux de mentorat féminin, et surtout, changer la culture d’entreprise pour qu’elle soit plus inclusive. Mes engagements en tant que Business Angel et secrétaire générale de l’association Digital Ladies &Allies témoignent de ma volonté d’apporter des changements concrets dans ce domaine.

Vous qui êtes par ailleurs Business Angel, quelles sont vos motivations ?

Mon engagement en tant que Business Angel découle de ma passion pour l’innovation et mon désir d’apporter un changement positif dans le monde entrepreneurial. Je crois fermement que la diversité dans le monde des affaires est non seulement bénéfique pour l’économie, mais elle est également essentielle pour créer des solutions innovantes et inclusives. En investissant dans des projets portés s par des femmes, je souhaite aider d’autres femmes à réaliser leurs aspirations entrepreneuriales, créant ainsi un monde des affaires plus équilibré et inclusif. Fichier:Carré rouge.svg — Wikipédia

* Auteure de l’ouvrage :

Préparez aujourd’hui vos enfants au monde de demain – Cultivez leurs soft skills et assurez – leur bien-être et réussite scolaire 

Publié aux éditions De Boeck Supérieur

PUBLICATIONS À DECOUVRIR

Découvrez une sélection pour vos lectures et cadeaux de fin d'année

La Has Been Compagnie
Olivier Bas

(Éditions Dunod)
La Has-been Compagnie d'Olivier Bas examine les défis rencontrés par les entreprises contemporaines, mettant en lumière une fracture entre les attentes sociétales et les structures organisationnelles traditionnelles. L'auteur décrit ces entreprises comme étant encore ancrées dans des modèles hiérarchiques rigides, alors que la société aspire à plus de démocratie et de liberté. Bas propose une vision d'entreprises plus flexibles, démocratiques et engagées, fondées sur les valeurs de liberté, d'utilité et d'humanité. À travers des témoignages et des analyses, il présente une alternative à ces modèles obsolètes, soutenant qu'une évolution vers des entreprises plus progressistes serait bénéfique à la fois sur le plan économique et social.

Pour une vie alignée
Alexandre Mars

(Éditions Fayard) Ce livre propose une approche authentique pour ceux qui cherchent le bonheur et l'épanouissement, loin des illusions d'Instagram. Basée sur l'expérience de l'auteur et des personnes ordinaires aux destins extraordinaires rencontrées dans le podcast PAUSE, cette méthode met en avant le concept d'alignement. Ce dernier représente la capacité à vivre en accord avec sa vérité, ses pensées, ses aspirations et ses combats. En prenant une pause ensemble, l'auteur partage ses enseignements pour aider les lecteurs à trouver leur propre chemin vers une vie alignée, en tirant parti de leurs faiblesses et de leurs forces.

Messieurs, encore un effort…
Élisabeth Badinter

(Éditions Flammarion)
Les pays développés connaissent un déclin démographique, avec la France s'approchant d'un solde naturel négatif. Elisabeth Badinter met en avant la difficulté de la condition maternelle comme principale cause du désengagement des femmes. Les politiques natalistes actuelles ne prennent pas suffisamment en compte la charge mentale prolongée des mères. Une nouvelle vision de la maternité émerge, où les femmes évaluent rapidement les avantages et les inconvénients. L'égalité entre les sexes, même dans l'intimité des couples, est essentielle pour éviter que les femmes ne soient perpétuellement défavorisées.

Guide repères "Mécénat & RSE : le nouveau paradigme de l’entreprise engagée"
Florence Chautard

Ce texte souligne l'importance croissante de l'engagement sociétal et de la transparence pour les entreprises, tout en interrogeant la sincérité de leurs actions. Il explore le lien entre mécénat et Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) comme réponse aux défis sociétaux. Réunis par diverses organisations, des experts ont travaillé sur l'OpenLab Mécénat & RSE : le nouveau paradigme de l’entreprise engagée, produisant un guide pour une articulation respectueuse de ces pratiques. Les recommandations formulées reposent sur des témoignages, des enquêtes et l'expérience des professionnels impliqués dans cette démarche, visant à améliorer l'engagement des entreprises.

Les jeux du monde
Jean-Pierre Augustin et Pascal Gillon

(Éditions Dunod)
Les Jeux du Monde offrent une analyse géopolitique renouvelée des Jeux Olympiques, les présentant comme un théâtre où se jouent les interactions entre les nations et les enjeux de pouvoir mondiaux. Malgré les valeurs d'universalisme et de paix qu'ils portent, les Jeux demeurent influencés par un héritage d'impérialisme occidental et sont sujets à diverses dérives et à la reproduction des rapports de force internationaux. L'ouvrage explore les origines et l'évolution des Jeux, mettant en lumière la domination politique et économique qui en découle. Il souligne également la quête contemporaine de mythes et d'utopies, symbolisée par la flamme olympique, mais remet en question la pérennité de cette célébration à la lumière de la crise pandémique et du report des Jeux de Tokyo 2020, appelant à l'innovation dans les formes d'organisation des événements sportifs internationaux.

"Je ne serais pas arrivée là, si..."
Théâtre Antoine

Théâtre Antoine « Je ne serais pas arrivée là, si …. » , une production Jean-Marc Dumontet Un spectacle féministe à ne pas râter, basé sur le livre d’Annick Cojean, publié aux Editions Grasset et Fasquelle. Ce spectacle pose la question vertigineuse de celle ou celui, de l’accident ou du hasard qui a aiguillé la vie de certaines personnalités féminines. « Je ne serais pas arrivée là, si …. » Et ainsi on découvre qu’Agnès B ne serait pas arrivée là si elle ne s’était pas retrouvée divorcée à 21 ans avec 2 bébés et devant travailler, Laure Adler si elle n’avait pas été élevée par un homme Peule en Afrique, Nicole Kidman si elle n’avait pas eu une mère féministe confrontée à une multitude de renoncements et qui lui a mis la barre haute… ou Marjane Satrapi si elle n’avait pas eu comme rôle modèle, sa mère qui la poussait jusqu’au dépassement de soi….Explorer la complexité d’une identité de femmes et exiger la nuance, se libérer du patriarchat, déclarer ou pas son engagement féministe, évoquer son enfance traumatique, telles sont les questions universelles qu’abordent avec brio et intensité les deux comédiennes Anne Parillaud et Laure Laune, sous la forme d’une conversation.

Info : www.theatre-antoine.com

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