La News RSE N°49 – Résilience et vision à long terme face au backlash de la France

La News RSE

OCTOBRE - NOVEMBRE 2025 / NUMÉRO 49

ÉDITO

NORA BARSALI

Fondatrice de News RSE et Présidente-Fondatrice de Rôles Modèles

" La France, leader en performance RSE, mais pour combien de temps? "

2025 n’est pas seulement une année de « backlash » sur le plan écologique, c’est aussi une année de retour en arrière sur le plan institutionnel et politique. Dans ce contexte, l’économie française montre des signes inquiétants. Les politiques de transition écologique, déjà fragilisées, prennent du retard ou sont reportées, les investissements passent aux oubliettes. Pourtant, les entreprises et les salariés résistent et se mobilisent, malgré un contexte morose et une charge mentale élevée sur le plan professionnel et personnel. Et la France, à travers ses entreprises et ses territoires, affiche une certaine résilience en restant un leader européen en matière de performance RSE, ce qui renforce la compétitivité de ces entreprises. Mais pour combien de temps ?

Dans un monde vivant qui s’effondre, face à une biodiversité détériorée, et une nature qui se fragilise, heureusement les associations, les entreprises et les citoyens se mobilisent et les scientifiques continuent d’alerter. De plus en plus d’événements s’organisent sur le territoire autour des enjeux écologiques afin de préserver nos territoires et de se soucier des générations futures.

Certes, mais en même temps, l’instabilité politique que vit actuellement la France depuis la dissolution et qui atteint un nouveau sommet depuis hier, obère sérieusement les politiques et les investissements dans la transition écologique.

L’inquiétude des acteurs économiques

Depuis plus d’un an, les entreprises vivent au rythme de notre vie politique et l’inquiétude monte ; « crise majeure », paralysie politique et économique, le Medef s’inquiète de cette « nouvelle phase qui risque de nous conduire à une crise institutionnelle ». Conscient de ses responsabilités envers tous les chefs d’entreprise, le mouvement patronal a décidé  de reporter le grand rassemblement initialement prévu le 13 octobre prochain. En dehors de l’apaisement dont la société française a besoin, les entreprises, elles, ont besoin d’être rassurées afin de limiter les dégâts. En effet, les TPE et PME qui constituent le vivier principal des entreprises en France ainsi que les ETI prévoient de ralentir ou geler leurs investissements ou leurs recrutements.

Stabilité et vision à long terme sont essentielles pour la transition écologique

Le contexte de crise politique actuel qui entraîne une instabilité économique sans vision sur le long terme obère également par ricochet les politiques et les investissements dans la transition écologique. Sans vision à long terme, sans stabilité et sans financement, la transition écologique est clairement menacée et les mesures reportées. La publication très attendue du décret de la PPE3, la programmation pluriannuelle de l’énergie pour 2025-2035, en discussion depuis quatre ans, a été stoppée et renvoyée aux calendes grecques avec la chute du gouvernement Bayrou. Pourtant ce texte est essentiel pour la sortie des énergies fossiles de notre pays et les investissements nécessaires portées notamment par les grands acteurs de la filière industrielle et du nucléaire.

Résilience des entreprises françaises, leaders européen de la RSE

Dans ce contexte d’instabilité, on note tout de même une très bonne nouvelle en ces temps très incertains. La France se positionne parmi les pays leaders en matière de performance RSE, grâce notamment à un cadre règlementaire propice et des entreprises engagées. Selon une récente étude du cabinet EcoVadis, la France se classe au troisième rang, derrière la Suède et la Finlande, pour la performance de ses entreprises en matière de RSE. Cette performance illustre l’engagement des entreprises françaises, le respect des normes et des attentes sociétales. Cet atout est également le reflet de l’impact social et environnemental des démarches RSE, de leur attachement à des valeurs éthiques également, notamment en matière de droits humains et d’inclusion. L’étude note également une progression importante des entreprises françaises ( de +1 000 salariés) sur l’ensemble des enjeux RSE. La performance des entreprises ne saurait être décorrélée de la volonté de ces femmes et hommes, dirigeants et salariés qui sont les véritables maîtres d’œuvre de la RSE sur le terrain.

Une bonne nouvelle en ces temps incertains ! Fichier:Carré rouge.svg — Wikipédia

Profil LinkedIn de Nora BARSALI 

https://www.linkedin.com/in/nora-barsali/

L'INTERVIEW DU MOIS

Rencontre avec
Amir REZA-TOFIGHI

Président de la CPME

Chef d’entreprise et Cofondateur de Vitalliance


" Il faut prendre soin des dirigeants pour leur permettre d'entreprendre "

En tant que Président de la CPME nouvellement élu, quelles priorités vous donnez-vous en matière de RSE et QVT pour améliorer la qualité de vie et le bien-être au travail des salariés des TPE-PME ?

La première priorité, c’est de reconnaître ce qui se fait déjà. Dans une très grande majorité de TPE-PME, la proximité entre dirigeants et salariés est une réalité. Le bien-être au travail, la santé, la qualité de vie ne sont pas des concepts théoriques : ce sont des enjeux concrets, vécus chaque jour dans des entreprises à taille humaine, souvent de manière informelle mais sincère.

Mais ce n’est pas une raison pour s’arrêter là. Il faut valoriser ces pratiques, les structurer quand c’est utile, et éviter qu’une bonne intention se transforme en injonction bureaucratique. C’est l’approche que je peux porter : une RSE accessible, pragmatique, ancrée dans les contraintes réelles des petites entreprises.

La CPME continuera à développer et diffuser des référentiels sectoriels RSE, pensés avec et pour les entrepreneurs. Ce sont des outils simples, concrets, qui permettent de progresser sans complexifier.

Et nous resterons pleinement engagés au niveau national. Ces dernières années, la CPME a été signataire de plusieurs accords interprofessionnels majeurs : l’ANI sur la qualité de vie au travail en 2013, celui de la santé au travail en 2020, et celui sur les accidents du travail et maladies professionnelles en 2023. Ce sont des textes utiles, qui montrent qu’on peut avancer collectivement, sans déconnecter les réalités de terrain. 

« Mon rôle sera donc double : défendre ce que les petites entreprises font déjà, souvent bien mieux qu’on ne le croit, et porter une vision exigeante mais réaliste de ce que doit être l’engagement social et humain des PME« 

De plus en plus de femmes et d’hommes créent leur entreprise. La santé mentale et physique des dirigeants fait-elle partie de vos préoccupations dans le cadre de votre mandat ?

L’un de mes premiers actes en tant que Président nouvellement élu a été de lancer un chantier sur la raison d’être de la CPME. Ce travail vient tout juste d’être finalisé. En voici un extrait : « Nous défendons à la fois l’entreprise et l’entrepreneur, affirmons la liberté d’entreprendre, incarnons une économie humaine, durable et éthique, et portons avec courage et détermination la voix des femmes et des hommes qui bâtissent l’avenir de notre pays ».

Cette raison d’être illustre la vision partagée à la CPME : les entreprises sont avant tout dirigées par des femmes et des hommes dont il faut prendre soin pour leur permettre d’entreprendre. La santé mentale et physique des dirigeants fait bien évidemment partie intégrante de mes préoccupations. D’ailleurs, dans l’ANI santé au travail de décembre 2020, nous avons permis l’accès à la médecine du travail aux travailleurs indépendants qui le souhaitent.

Selon vous, quel rôle doit jouer le chef d’entreprise pour un monde du travail plus inclusif et égalitaire ?

Au sein des entreprises que la CPME représente, qui sont des entreprises à taille humaine, le dialogue est fluide car les échanges sont souvent directs entre le chef d’entreprise et les salariés. Le climat social est bon. La proximité permet de favoriser la qualité de vie au travail, notamment pour la conciliation des temps de vie, qui peut aussi être organisée de façon informelle.

Mais soyons lucides : il arrive aussi que des choses se passent moins bien, et notre responsabilité, en tant que dirigeants, c’est de savoir entendre, comprendre, et parfois remettre en question nos méthodes de management. Construire un modèle de vie au travail plus inclusif, plus égalitaire et plus humain passe aussi par cette capacité à évoluer.

Ce ne sont pas les normes qui permettront d’atteindre un modèle de vie au travail plus inclusif, plus égalitaire et favorisant la qualité de vie au travail. Ce que l’on prône à la CPME, c’est la possibilité pour chaque dirigeant de proposer aux salariés une organisation de travail en adéquation avec la réalité de l’activité de l’entreprise, plutôt que des carcans rigides imposés par le code du travail. Fichier:Carré rouge.svg — Wikipédia

 

FOCUS EXPERT

Sylvie RETAILLEAU

Professeure des Universités en Physique-électronique à Paris-Saclay

Ancienne Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche


" La présence des femmes dans les sciences est très insuffisante "

La présence des femmes dans les sciences reste largement insuffisante, malgré quelques progrès notables au fil des années. Entre 2010 et 2022, la proportion de femmes dans les écoles d’ingénieurs est passée de 26 % à 29 %. À ce rythme, la parité ne serait atteinte qu’en 2150, soit dans plus d’un siècle. Aujourd’hui, environ 30 % des chercheurs sont des femmes, et moins de 15 % d’entre elles travaillent dans le numérique, un secteur pourtant central pour l’innovation et la compétitivité. « Les compétences nécessaires – la créativité, l’analyse, et la technique – n’ont rien à voir avec le genre. » Pourtant, des freins structurels et culturels persistent. Le plafond de verre, les stéréotypes, les attentes plus strictes envers les femmes et l’absence de modèles féminins constituent des obstacles réels, qui limitent leur progression et leur visibilité dans les postes à responsabilités.

La mixité, un levier d’innovation et de compétitivité

La diversité des perspectives est essentielle pour corriger les biais et stimuler l’innovation scientifique. « Si l’ensemble des secteurs en lien avec les sciences de l’ingénieur, le numérique, les mathématiques ou la physique restent dominés par les hommes, certaines recherches ne seront jamais menées et le monde sera construit par et pour les hommes ». La mixité favorise des décisions plus équilibrées, des approches scientifiques plus complètes et des équipes capables de traiter des problèmes complexes avec créativité et pertinence. Les entreprises et laboratoires qui adoptent cette diversité constatent également un impact positif sur leur compétitivité et leur attractivité internationale, en attirant des talents variés et en réduisant le biais de groupe.

Éducation et sensibilisation dès le plus jeune âge

Pour renforcer la présence féminine dans les sciences, l’éducation et la sensibilisation dès le plus jeune âge sont déterminantes. Prenons l’exemple du Portugal, où une politique de long terme a permis d’atteindre 52 % de femmes parmi les scientifiques et ingénieurs en 2020, et 43 % de chercheuses. « Il faut prendre l’enfant dès la maternelle et ne pas le quitter jusqu’à l’université, et même après ». Les doubles licences, les parcours universitaires inclusifs et les filières valorisant pleinement les étudiantes, comme à Paris-Saclay, montrent que des environnements académiques attentifs au genre favorisent l’épanouissement et la persévérance des jeunes femmes dans des disciplines traditionnellement masculines. Des initiatives de mentorat, des clubs scientifiques mixtes et des projets collaboratifs permettent également de construire des repères positifs et de combattre les stéréotypes dès l’adolescence.

Freins culturels et rôle des modèles féminins

La sous-représentation des femmes dans la tech et les sciences appliquées est étroitement liée à des facteurs culturels et sociaux, à l’absence de rôles modèles et à un entre-soi masculin persistant. « Les femmes se demandent si elles seront à la hauteur, alors que les hommes partent du principe qu’ils le sont. On demande aux femmes d’arrêter de douter – mais peut-être que ce sont les hommes qui devraient commencer à se poser des questions avant de dire oui à un poste de pouvoir. » Les femmes cherchent avant tout des projets ayant du sens et un impact concret. Leur vigilance et leur questionnement sont des atouts pour les équipes, permettant de challenger les hypothèses, d’enrichir les solutions et de renforcer la pertinence des recherches.

Investir dans la recherche scientifique et l’innovation

La remise en question des budgets scientifiques aux États-Unis inquiète la communauté internationale. Elle compromet l’indépendance académique, freine l’innovation et ralentit la capacité à répondre à des enjeux globaux, comme la lutte contre le changement climatique ou les défis technologiques du XXIᵉ siècle. La France et l’Europe doivent maintenir un financement stable et attractif : « En continuant à investir dans l’attractivité des postes scientifiques, nous pouvons attirer les meilleurs talents et renforcer notre position dans la recherche mondiale. » Cela implique également d’investir dans des infrastructures modernes, de soutenir les collaborations internationales et d’offrir des parcours flexibles pour les chercheurs ayant des responsabilités familiales ou personnelles.

Conclusion : un enjeu économique, scientifique et social

La promotion des femmes dans les sciences n’est pas seulement une question d’égalité ou de justice sociale : c’est un impératif économique, scientifique et social. La mixité et la diversité sont des moteurs de créativité, d’innovation et de compétitivité. Pour atteindre ces objectifs, il est nécessaire de mettre en place des politiques de long terme, de créer des environnements inclusifs et de reconnaître pleinement la pluralité des talents. Seule une approche globale, combinant éducation, mentorat, politiques publiques et investissement durable dans la recherche, permettra de construire une science ouverte, innovante et réellement représentative de la société. L’enjeu dépasse la simple question du genre : il s’agit de renforcer la qualité, la pertinence et l’impact des sciences pour tous. Fichier:Carré rouge.svg — Wikipédia

FOCUS ACTU

CSRD et UE : où en est-on ?  

En 2025, la directive européenne CSRD renforce la transparence environnementale et sociale des grandes entreprises pour soutenir le Pacte vert européen. La réforme « Omnibus », présentée le 26 février 2025, vise à simplifier le reporting extra-financier : seules les grandes entreprises de plus de 1000 salariés seraient directement concernées, tandis que les PME bénéficieraient de délais ou d’exonérations selon leur taille et chiffre d’affaires. Selon Ludovic Flandin (R3), l’objectif est d’ancrer les démarches RSE dans la durée et d’accompagner les entreprises vers le Net Zero. Le projet reste en discussion au Parlement européen et au Conseil de l’UE, obligeant toutes les entreprises à se préparer à d’éventuels changements réglementaires.

Source : Article sur la plateforme AEF Info, traitant de la CSRD et des réactions des entreprises américaines et européennes face à cette directive.

 

CRDS et entreprises américaines : entre scepticisme et pragmatisme

La directive européenne sur le reporting extra-financier, CSRD, suscite une vive inquiétude aux États-Unis, où elle est souvent perçue comme complexe et exigeante. Elle impose aux entreprises opérant dans l’UE de publier des informations détaillées sur leurs performances environnementales, sociales et de gouvernance (ESG), une obligation qui s’étendra progressivement d’ici 2028 à toutes les grandes entreprises ayant une activité significative dans l’Union. Pour les sociétés américaines, cela constitue un changement réglementaire majeur, dans un contexte national marqué par une méfiance historique envers les lois climatiques et sociales, et où certains États contestent des mesures en faveur de la diversité et de l’inclusion.

Malgré ces résistances, les entreprises américaines n’ont pas le choix : elles doivent se conformer à la CSRD pour continuer à accéder au marché européen. Cette situation souligne l’influence de l’Europe sur les standards mondiaux de reporting durable et met en évidence un paradoxe : alors que le climat politique interne peut être sceptique face aux enjeux ESG, la pression réglementaire européenne incite à l’adaptation et à la transformation. Les grands cabinets d’audit et de conseil américains s’organisent pour accompagner leurs clients dans cette transition. Certaines entreprises voient même dans cette contrainte une opportunité de renforcer leur démarche de responsabilité sociétale. La CSRD agit ainsi comme un catalyseur de changement, révélant à la fois les contradictions et l’adaptabilité des entreprises américaines face aux enjeux climatiques et sociétaux mondiaux.

Cop 30 à Belém : Benoît Faraco prend les rênes des négociations climatiques et des incertitudes sur les participants

Pour représenter la France à la 30e conférence des partis du 10 au 21 novembre dont l’événement marque les 10 ans de l’accord de Paris, Benoît Faraco a été nommé ambassadeur chargé des négociations sur le changement climatique, des énergies renouvelables et de la prévention des risques climatiques succédant en juin dernier à Kevin Magron. Doté d’un solide parcours dans le domaine environnemental — notamment comme conseiller dans plusieurs cabinets ministériels et directeur des programmes France à la Fondation européenne pour le climat — Benoît Faraco occupait depuis 2022 le poste de conseiller écologie à l’Élysée.

Cependant, la COP 30 s’inscrit dans un contexte diplomatique complexe. En effet, les États-Unis ont confirmé leur retrait de l’accord de Paris à compter de janvier 2026, et d’autres pays, tels que l’Argentine et l’Indonésie, s’interrogent encore sur leur participation aux négociations.

Baromètre Égalité femmes-hommes de la Conférences des grandes écoles

En mai 2025, la Conférence des grandes écoles (CGE), en partenariat avec la CDEFM, a publié la 9ᵉ édition de son baromètre Égalité femmes-hommes, mettant cette année l’accent sur la mixité des filières, encore très inégale selon les spécialités. On note que 61 % des étudiants des écoles de management sont des femmes, contre seulement 29 % dans les écoles d’ingénieurs. Certaines spécialisations, comme l’agroalimentaire ou le marketing, sont fortement féminisées, tandis que l’informatique, l’aéronautique ou les mathématiques restent largement masculines.

Près de 97 % des écoles disposent d’un plan d’action pour l’égalité professionnelle, 100 % ont un référent violences sexistes et sexuelles (VSS), et 96 % ont formé leur personnel. Les femmes représentent 38 % des membres des conseils d’administration. L’écart de salaire à la sortie reste en défaveur des femmes (+7 %), même s’il tend à diminuer.

Selon Alice Guilhon, vice-présidente Écoles de la CGE, « la mixité des filières est une condition essentielle pour favoriser une véritable égalité entre les femmes et les hommes ». La lutte contre les violences sexistes et sexuelles s’est structurée avec des référents VSS et des actions de sensibilisation ciblant étudiants et associations. Vincenzo Vinzi, président de la CDEFM, souligne que « seule une mobilisation collective et continue fera reculer durablement les VSS ».

Cette édition du baromètre montre que, malgré des avancées institutionnelles, les inégalités de genre persistent et que la mixité des filières reste un enjeu clé pour l’égalité professionnelle.

 Lien : Baromètre Égalité femmes-hommes 2025 – CGE

 

Observatoire des achats inclusifs 2025 : entre progression et vigilance économique

Hosmoz publie la 6ᵉ édition de l’Observatoire des achats inclusifs réalisée par Opinion Way, qui dresse un panorama des prestataires inclusifs : ESAT, Entreprises Adaptées (EA), Travailleurs Indépendants Handicapés (TIH) et structures de l’Insertion par l’Activité Économique (IAE).

Les résultats confirment que les achats responsables sont devenus un pilier des politiques RSE, avec pour objectifs pour 54 %, d’entre elles d’améliorer l’impact environnemental et sociétal. 87 % des organisations réalisent des achats inclusifs et près d’un tiers en font un axe prioritaire.

Côté prestataires, la dynamique est nette : 90 % des ESAT et EA ont investi pour enrichir leur offre et 54 % ont lancé une nouvelle activité en deux ans. Leur proximité, leur adaptabilité et la qualité de leurs services sont largement reconnues, avec un taux de satisfaction de 98 %.

Mais cette vitalité s’accompagne de fragilités économiques : la moitié des structures ont clos 2024 en déficit ou à l’équilibre. Un signal d’alerte qui appelle à renforcer les partenariats, car les achats inclusifs apparaissent plus que jamais comme un levier stratégique, conciliant performance économique, impact social et ancrage territorial.

 

Discrimination dans l’accès aux soins : une alerte de la Défenseure des Droits

Le rapport 2025 de Claire Hédon, Défenseure des droits, alerte sur des discriminations massives et systémiques dans les parcours de soins, encore trop tolérées. Celles-ci ne relèvent pas seulement de comportements individuels, mais de pratiques institutionnelles banalisées, entravant l’accès, la qualité et le suivi des soins, particulièrement pour les femmes, les personnes perçues comme non-blanches, en situation de précarité ou de handicap, ainsi que pour les usagers de droits sociaux. Ces discriminations entraînent renoncements aux soins, défiance envers les professionnels de santé et risques pour la santé publique. Claire Hédon souligne : « Ces discriminations ne sont ni accidentelles ni exceptionnelles. Elles sont systémiques et doivent être combattues comme telles. »

C’est la raison pour laquelle la Défenseure des droits plaide pour une stratégie nationale ambitieuse afin de combattre ces discriminations et garantir un accès égal et durable aux soins pour toutes et tous, affirmant la nécessité d’une mobilisation collective et structurée face à ce défi majeur de santé publique.

Lien vers le rapport complet : Prévenir les discriminations dans les parcours de soins – Défenseur des droits (2025)

 

Violences sexuelles : le Haut Conseil à l’Égalité publie un rapport qui dénonce un déni de justice et l’impunité persistante face aux violences sexuelles

Commandé par la Ministre Chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, le rapport du Haut Conseil à l’Égalité dresse un constat sans appel : les victimes de viols et d’agressions sexuelles en France n’obtiennent pas la justice qu’elles méritent. Malgré l’essor des dépôts de plaintes depuis #MeToo, les condamnations progressent très peu : seulement 0,4% des victimes déclarées obtiennent une décision de justice en leur faveur.

Le rapport pointe trois failles majeures :

  • Des procès vécus comme une nouvelle épreuve, marqués par le sexisme ordinaire et la « mythologie de la bonne victime ».  
  • Un accueil déficient de la parole des victimes, entravé par les stéréotypes et le manque de formation des professionnels.
  • Des procédures judiciaires qui aggravent les traumatismes et des classements sans suite massifs (67% des affaires de viol sur majeurs).  
Face à ce constat, le HCE avance 52 recommandations pour en finir avec l’impunité, parmi lesquelles : généraliser la formation des acteurs judiciaires et de santé, créer 300 structures pluridisciplinaires d’accueil des victimes, garantir l’aide juridictionnelle dès la plainte, et instaurer des juridictions spécialisées pour les crimes sexuels. Fichier:Carré rouge.svg — Wikipédia

Découvrez le rapport HCE

 

 

 

 

ÉVÉNEMENTS

Les Dîners de l'Egalité organisés par News RSE en partenariat avec l'Association Rôles Modèles

Un dîner autour de la thématique des inégalités en matière de santé et de la prévention

Le 7e Dîner de l’Égalité a eu lieu le 30 septembre au Fouquet’s Barrière, à l’initiative de Nora Barsali, Présidente fondatrice de News RSE et de l’Association Rôles Modèles, en présence de plusieurs personnalités du monde médical et institutionnel réunies à l’occasion de la dédicace de l’ouvrage de Marlène Schiappa, ancienne Ministre, et Matthias Savignac, Président de la MGEN.

Dîner de l'Égalité le 30 septembre 2025, en présence de Ghada Hatem, Claire Mounier-Vehier, Laurence Cottet-Flippo, Nora Barsali, Marlène Schiappa et Matthias Savignac
  • Santé, prévention et retours d’expérience au coeur des échanges

L’événement s’est tenu dans les salons historiques du Fouquet’s, sur les Champs Elysées à Paris, en partenariat avec l’association Rôles Modèles. Cet événement, devenu incontournable, réunit à chaque édition des personnalités issues du monde médical, économique et institutionnel pour porter haut la voix de l’Égalité femmes-hommes.

L’ancienne ministre Marlène Schiappa et le Président de la MGEN, Matthias Savignac, ont lancé la soirée. Les coauteurs ont dédicacé leur ouvrage fraîchement paru, Votre Santé a un sexe – L’urgence de régler les inégalités femmes-hommes face à la santé. Un message fort qui illustre l’esprit des Dîners de l’Égalité : rappeler que les inégalités se jouent aussi dans le domaine médical, avec des conséquences majeures sur la prise en charge et le suivi des femmes.

Ensuite, la soirée s’est poursuivie avec l’intervention de la maîtresse de Cérémonie Nora Barsali, fondatrice de Rôles Modèles, qui a notamment rappelé que ces dîners ne sont pas accessoires, bien au contraire : ils rassemblent des acteurs engagés pour rappeler que l’Égalité femmes-hommes reste un combat plus que nécessaire. Malgré les lois, les dispositifs comme le 3919 et l’action des associations, les chiffres demeurent alarmants : 115 féminicides en France cette année, et depuis 2016, les plaintes pour viol ont été multipliées par trois. Ces violences systémiques ont des conséquences dramatiques sur la santé des femmes, qu’elles soient physiques, psychologiques, sociales ou économiques. Ce dîner met la santé au coeur des échanges, car elle est indissociable de notre liberté et de notre équilibre. 

La soirée a été ponctuée d’interventions marquantes :

  •  Ghada Hatem, Gynécologue-obstétricienne et Présidente de l’association Maisons des femmes RESTART, a exercé comme Cheffe de Service de différentes maternités. Elle a fondé en 2016 la Maison des femmes de Saint-Denis pour répondre à la problématique des violences sexuelles, véritable enjeu de santé publique. La Maison des femmes de Saint-Denis devient La Maison des femmes / Restart ; Ghada Hatem nous a présenté son réseau né de sa volonté de répondre à la problématique des violences sexuelles : « Les femmes victimes peuvent être de tous les milieux. Ces violences ont des conséquence sociales, engendrent de l’isolement et des pertes de revenus. Il faut briser ce cercle de violence. Heureusement, grâce au Grenelle des violences, nous avons réussi à financer la Maison des femmes dans les hôpitaux. »
  • Claire Mounier-Vehier, Cardiologue et Présidente-fondatrice du Bus du coeur des Femmes, a créé avec Thierry Drilhon Agir pour le coeur des femmes car ils sont convaincus, et nous aussi, que les employeurs ont un rôle à jouer et peuvent aider les femmes à prendre soin de leur santé : « Les femmes ont tendance à se soucier davantage  de la santé de leurs proches que de la leur. C’est un véritable enjeu culturel. 7 millions de  femmes s’estiment en mauvaise santé. Les femmes prennent soin des autres…il est temps qu’elles prennent soin d’elles. La prévention et les soins reposent sur une alliance thérapeutique entre médecins et patients. Il est nécessaire de préparer ses consultations afin de devenir acteur de sa santé,  que l’on soit une femme ou un homme, et ainsi être entendu et bien soigné. »
  • Laurence Cottet-Flippo, Consultante en Addictologie et Présidente de France Janvier Sobre, est une grande témoin du fait de son parcours de femme sous addiction de l’alcool, parce qu’en détresse. Elle nous a donc raconté son histoire, son parcours, sa résilience et comment elle continue le combat aujourd’hui : « L’alcool est une solution que les femmes trouvent pour surmonter l’insurmontable. On n’est pas alcoolique par hasard, notamment les femmes. Suite à un gros travail psychothérapeutique, j’ai pu mettre des mots sur un viol à 16 ans et du harcèlement dans le milieu professionnel, donc effectivement j’utilisais l’alcool pour surmonter l’insurmontable. Et c’est enfin grâce à des soignants, grâce à des mots que j’arrive à mettre en place sur mes souffrances intimes que j’ai pu m’en sortir. J’invite la France à s’interroger sur sa consommation. Si vous êtes concernés, femmes ou hommes, ne restez pas seuls. Je compte sur vous pour relayer l’espoir. »
  • Matthias Savignac, Président de la MGEN, Mutuelle historiquement engagée dans les avancées sociales en matière d’Égalité entre les femmes et les hommes. La MGEN est aussi la 1ère Mutuelle des agents de la fonction publique : « Les hommes, majoritaires aux postes de pouvoir, doivent prendre en compte ces sujets d’Égalité et de justice sociale, et concourir à l’Égalité femmes-hommes. A titre personnel, je porte des engagements concrets pour atteindre l’Égalité entre les femmes et les hommes depuis la place qu’est la mienne, sans m’approprier le récit des femmes. C’est un combat de société qui nécessite d’aller à l’encontre des générations d’éduction. »

Devant un parterre de 70 dirigeantes et dirigeants d’entreprises et d’associations, les intervenants ont livré des témoignages poignants, ancrés dans leur expérience de terrain, ponctués de convictions profondes pour réduire les inégalités femmes-hommes, notamment en matière de santé et de prévention.

En plus de ce moment de convivialité, ce 7e dîner de l’égalité a permis de rendre visibles des actions concrètes portées par des associations et de rappeler que la santé est un enjeu de société qui ne peut progresser sans une véritable équité entre les sexes. Fichier:Carré rouge.svg — Wikipédia

Plus d’informations sur les Dîners de l’Égalité : secretariat@newsrse.fr 


6e Dîner de l’Égalité du 11 juin 2025 au Sénat

Pour rejoindre l’association Rôles Modèles, nous contacter :  contact@rolesmodeles.fr

BONNES PRATIQUES

La 14e édition des Trophées Défis RSE accueille un palmarès diversifié à l’issue des auditions des organisations shortlistées par les membres du jury. 

Rendez-vous le 12 novembre pour connaître la liste des 12 lauréats et leurs bonnes pratiques. 

Les Trophées Défis RSE 2025 célèbrent l’engagement et l’impact

CÉRÉMONIE EN NOVEMBRE 2025

MAIF réaffirme son engagement écologique 

Pour la 3e année consécutive, MAIF réaffirme son engagement écologique en dévoilant les 10 lauréats 2024-2025 de son Fond MAIF pour le vivant, en partenariat avec CDC Biodiversité. Depuis 2022, MAIF consacre 10 % de son résultat net à des actions concrètes pour le vivant en soutenant des associations dont les projets seront suivis jusqu’en 2050 afin de mesurer l’efficacité à long terme des solutions fondées sur la nature.

MAIF est partenaire des Trophées Défis RSE

Voir les lauréats du dividende écologique 2025

LES INTERVIEWS FACE A FACE

Crédit photo : Lucile Pellerin

Marianne LOURADOUR

Présidente de
CDC Biodiversité

YvesPellicier-copyrightEmmanuelPain-MAIF

Yves PELLICIER

Président du Groupe MAIF

 Qu’est-ce qui a motivé la création dès 2016 du programme Nature 2050 et quels sont ses objectifs, ses enjeux, et son modèle de financement ?

Le programme Nature 2050 a été créé par CDC Biodiversité en 2016, et le Fonds Nature 2050, fonds de dotation dont le rôle est de permettre le déploiement de Nature 2050, a été créé en 2019.

Créé au lendemain de l’Accord de Paris, le programme Nature 2050 vise à participer à l’adaptation des territoires aux effets du changement climatique tout en restaurant la biodiversité, en facilitant la mise en oeuvre des solutions fondées sur la Nature, c’est-à-dire des actions qui s’appuient sur les écosystèmes pour relever les défis que posent les changements globaux à nos sociétés comme la lutte contre les changements climatiques.

Nature 2050 est un programme qui s’appuie sur l’engagement volontaire de ses contributeurs. Les acteurs économiques souhaitant aller au-delà de leurs obligations réglementaires, en contribuant au programme, participent à l’implémentation de projets de solutions fondées sur la Nature sur tout le territoire français. L’appel à des contributions financières que constitue Nature 2050 est nécessaire car la biodiversité souffre d’un important manque de financements alors même que son effondrement pourrait être limité par des projets de restauration plus nombreux et plus conséquents.

Le programme Nature 2050 a ainsi pour objectif de faciliter les synergies public / privé en ce qui concerne la restauration de la biodiversité, pour permettre aux structures mettant en place des projets de solutions de boucler leur plan de financement. Ce programme s’appuie également sur son comité de pilotage et le conseil d’administration du Fonds Nature 2050, qui réunit plusieurs structures référentes dans le domaine de la biodiversité (Ligue de Protection des Oiseaux, Museum national d’Histoire naturelle, Office français de la biodiversité, ADEME, Eco-Maires, Fondation pour la Nature et pour l’Homme, France Nature Environnement). Ses structures valident l’intégration de chaque projet dans le programme, ce qui conforte la robustesse scientifique des projets soutenus.

Dans le cadre du partenariat avec le Fonds MAIF pour le vivant, quels sont les critères de sélection des projets, et comment s’organise le suivi sur le long terme permettant d’évaluer leur impact écologique et climatique ? 

Après avoir créé le dividende écologique, MAIF a créé le fonds MAIF pour le vivant pour utiliser une partie du dividende écologique afin de financer des projets de restauration de la biodiversité. Notre partenariat permet au fonds MAIF de s’appuyer sur le savoir-faire et l’expertise de l’équipe du programme Nature 2050 dans la sélection des projets.

Une pré-sélection des projets est effectuée par l’équipe Nature 2050, qui se base sur son cadre d’intervention. Nous allons chercher des projets de solutions fondées sur la Nature avec des travaux qui adressent à la fois les thématiques de biodiversité et de climat, mais également de résilience des territoires, notamment face aux catastrophes naturelles et aux effets du changement climatique. Nous accordons également beaucoup d’importance à la sécurisation du foncier jusqu’en 2050, et sur la possibilité de mettre en place des suivis sur le long terme. Une fois passée la première phase de sélection, les projets sont présentés au comité de pilotage du programme / conseil d’administration du fonds, qui classe les projets en fonction de leurs priorités. Les projets prioritaires sont ensuite présentés aux instances de sélection du fonds MAIF pour le vivant. Les projets lauréats rejoignent ensuite le programme Nature 2050, et seront suivis jusqu’en 2050. Tous signent une convention avec le Fonds Nature 2050 jusqu’en 2050. Cela nous permet de nous assurer que les aménagements financés restent en place sur le long terme. Nous entretenons de vraies relations de confiance avec nos porteurs de projets, et mettons en place avec eux une démarche de suivi et évaluation. Certains indicateurs sont communs à la quasi-totalité des projets, comme des suivis de santé des sols, tandis que d’autres sont très adaptés au projet concerné. Pour chaque projet pour lequel cela est possible, nous travaillons avec notre partenaire Genesis pour les suivis de santé du sol et d’abondance en azote 15 dans les feuilles, tandis que les indicateurs spécifiques à chaque projet couvrent à minima 3 thématiques : biodiversité, climat et territoire. Enfin, nous suivons les actions réalisées (arbres plantés, surface désimperméabilisée, etc) lors des phases travaux de chaque projet, et mettons également en place un suivi photographique. Fichier:Carré rouge.svg — Wikipédia

Comment est-ce que cette action résonne avec la vision du Groupe MAIF en matière d’engagement sociétal et de responsabilité vis-à-vis du changement climatique ?

Le dividende écologique traduit concrètement notre volonté de conjuguer responsabilité d’assureur, intérêt général et engagement climatique. Il s’inscrit dans notre conviction que la protection de nos sociétaires passe aussi par celle du vivant, des écosystèmes dont ils dépendent et dans lesquels ils vivent. Nous préparons activement les personnes et les territoires à s’adapter aux effets du dérèglement climatique. En finançant la solidarité climatique pour nos sociétaires et des projets de régénération du vivant, nous allons au-delà de notre mission assurantielle classique. C’est une démarche cohérente avec notre statut de société à mission et notre vision de l’assureur militant : solidaire, préventif, et ancré dans la réalité des risques d’aujourd’hui et de demain.

Comment fonctionne le dividende écologique concrètement ? Quels sont les grands enjeux prioritaires et qui en sont les bénéficiaires ?

Depuis 2023, nous consacrons chaque année 10 % de notre résultat à la planète, notre seule actionnaire et pour soutenir nos sociétaires les plus impactés par les impacts du dérèglement climatique. Au global, MAIF a consacré près de 18 millions d’euros à ce dispositif comportant deux aspects :

– Le volet solidarité climatique, destiné à accompagner nos sociétaires les plus exposés aux risques climatiques. Nous leur proposons des diagnostics gratuits pour évaluer la vulnérabilité de leur logement, puis, selon leurs ressources, nous finançons jusqu’à 90 % des travaux préventifs prescrits. A date, cela représente plus de 300 diagnostics réalisés et de travaux engagés pour sécuriser les logements de sociétaires confrontés à des risques majeurs comme les inondations et qui ne peuvent pas bénéficier du fonds Barnier.

– Le volet biodiversité, en partenariat avec le Fonds Nature 2050 créé par CDC Biodiversité, à travers des appels à projets lancés chaque année. Les projets retenus sont portés par des collectivités, associations ou syndicats mixtes, avec des objectifs concrets : restaurer des zones humides, préserver des forêts ou prairies rares, favoriser la biodiversité en ville ou en bord de littoral, ou encore accompagner la transition agricole.

Les bénéficiaires sont donc à la fois nos sociétaires directement concernés par les effets du climat et des acteurs de terrain engagés pour le vivant. Ce double impact, social et environnemental, fait toute la force du dispositif.

Après trois années, quels sont les impacts de ce dividende écologique sur les territoires ? Pourriez-vous nous citer quelques exemples de solutions écologiques ?

Les impacts commencent à se matérialiser, même si la nature impose son rythme. Mais être un acteur mutualiste, c’est aussi pouvoir agir sur le temps long.

A ce jour, nous soutenons 24 projets sur l’ensemble du territoire français. A titre d’exemple, il me vient à l’esprit notamment un projet situé dans le Jura, qui porte sur la reforestation résiliente face au changement climatique. Je pense aussi en Saône-et-Loire ou dans les Deux-Sèvres, à la restauration de zones humides et de rivières pour prévenir les inondations. Dans les Hauts-de-France, la préservation de pelouses et landes rares, abandonnées par l’agriculture mais essentielles pour la biodiversité.

Ces projets sont ancrés dans la réalité des territoires. Ils renforcent leur résilience, mais aussi celle de notre modèle assurantiel. Car face aux risques climatiques, la prévention est aussi un enjeu d’équilibre économique à long terme. Nous avons tous un rôle à jouer car chaque acte compte. Fichier:Carré rouge.svg — Wikipédia

Découvrez 3 projets emblématiques

Lancement des Ateliers RSE® : Formez-vous et passez à l’action

Février 2025

La RSE est un réel levier de transformation et de performance. L’engagement des collaborateurs est l’une des clés d’une stratégie RSE efficace, tout comme celle de co-construire des actions alignées avec le modèle d’affaires. La transition incarnée par les équipes est moteur de transformation au sein de votre organisation.

Pour vous accompagner dans cette démarche, News RSE lance les Ateliers RSE® conçus pour vous aider à structurer et renforcer votre engagement.

Animés par une équipe d’expert en RSE, ils se déroulent sur une durée de 4h00 en format d’intelligence collective, ludique, pratique, et en B to B exclusivement.

Lors des Ateliers RSE, nous réalisons avec vous la Fresque des Organisations Responsables : un jeu de carte ludique et spécialisé, de modules, et d’un quizz de connaissances qui permet aux équipes de déclencher des prises de conscience et de se projeter dans des actions à grand impact dans l’organisation. 

Les Ateliers RSE s’adressent aux dirigeant.e.s, responsables RSE, chef.fe.s de projets, DRH, DIRCOM, DAF, Responsables Achats et consultants souhaitant intégrer la RSE au coeur de leur activité. Ils se déroulent en intra ou inter-entreprises et proposent une approche interactive et opérationnelle pour monter en compétences et fédérer les équipes autour des enjeux RSE. Une demi-heure est également dédiée à la réalisation du Défi carbone® basé sur le calculateur existant Nos GEStesclimat pour calculer son empreinte carbone individuelle et sensibiliser ainsi à son impact quotidien.

Notre conviction : la transition incarnée par les équipes est moteur de transformation au sein de votre organisation. Fichier:Carré rouge.svg — Wikipédia

Pour toutes informations sur les Ateliers RSE : secretariat@newsrse.fr
Campagne Défi Carbone®

2ème Baromètre Ifop - News RSE sur la charge mentale des actifs

Réalisé en partenariat avec l’APEC, Bpifrance, COLAS, La Maison Bleue, La Poste, MGEN

 

Charge mentale des actifs : le paradoxe français

L’édition 2025 du Baromètre Ifop– News RSE de la charge mentale des actifs, réalisé avec le soutien et en partenariat avec l’APEC, Bpifrance, COLAS, La Maison Bleue, La Poste, MGEN a été menée en juin 2025 auprès de 2 003 salariés du public et du privé, et met en lumière un paradoxe fort. D’un côté, la majorité des salariés exprime une satisfaction globale vis-à-vis de leur environnement professionnel, avec une reconnaissance de l’autonomie, de l’utilité et de la clarté des missions. De l’autre, la charge mentale demeure un poids massif qui affecte aussi bien la vie personnelle que la santé des actifs.

Une satisfaction en surface, une charge mentale généralisée

Huit actifs sur dix déclarent être satisfaits de leur environnement de travail, mais cette satisfaction coexiste avec un stress persistant. Près de la moitié des salariés (48 %) se disent stressés dans leur emploi et seuls 58 % se déclarent satisfaits de leur rémunération. Un tiers (31 %) estime par ailleurs que sa situation personnelle – qu’il s’agisse de parentalité, d’aidance ou d’autres contraintes – n’est pas suffisamment prise en compte par l’employeur.

La charge mentale est particulièrement marquée : 71 % des actifs se disent concernés dans leur vie professionnelle, une proportion qui atteint 82 % chez les managers encadrant plus de cinq personnes, 79 % chez les aidants et 76 % chez les parents de jeunes enfants. Dans la sphère privée, 62 % rapportent une charge mentale élevée, avec une intensité plus forte chez les femmes (67 % contre 57 % des hommes), les aidants (73 %) et les familles monoparentales (74 %). Au total, 82 % des salariés connaissent une charge mentale élevée dans au moins un domaine, et plus de la moitié (51 %) cumulent cette pression dans leur vie personnelle et professionnelle.

Des conséquences lourdes  sur la santé, la vie professionnelle et personnelle   

Les impacts sont considérables sur la santé et le quotidien. Près de 67 % des actifs relient leur charge mentale à une dégradation de leur santé physique et/ou psychologique, avec en première ligne la fatigue chronique (35 %) et le stress (28 %). Sur le plan personnel, 81 % déclarent des effets négatifs, qu’il s’agisse de difficultés de déconnexion, de troubles du sommeil, de tensions familiales ou d’un sentiment d’isolement. Ces pressions entraînent des renoncements concrets : 75 % ont déjà différé ou annulé un projet personnel (sorties, loisirs, voyages, voire projets familiaux), et 58 % ont renoncé à un projet professionnel tel qu’une reconversion, une prise de responsabilités ou une création d’entreprise.

Les inégalités apparaissent nettement : 55 % des femmes estiment assumer l’essentiel de la charge domestique, contre seulement 18 % des hommes. Les familles monoparentales, composées à 80 % de mères, subissent un fardeau encore plus marqué. Le secteur public se distingue également par un niveau de stress supérieur (54 %) et d’angoisse (50%, + 5 points) et un sentiment de moindre reconnaissance par rapport au secteur privé , manque de considération ( + 6 points) et des difficultés pour communiquer au sein de l’organisation (50%, + 6 points).

Face à cette situation, les discussions autour de la charge mentale restent limitées. Si 83 % des salariés concernés parlent de leurs difficultés face à leur charge mentale, ils le font majoritairement avec leurs proches, beaucoup plus rarement avec leur manager (26 %) ou leur service RH (14 %), pourtant concernés.  

Des attentes fortes et des solutions diversifiées plébiscitées

Malgré cet état de fait, des pistes de solutions émergent de ce baromètre. Lorsque des actions sont mises en place, elles sont jugées efficaces : 96 % constatent une amélioration dans leur vie personnelle et 92 % dans leur vie professionnelle, même si seule une moitié estime que cette amélioration est durable.

Les salariés expriment des attentes claires, centrées avant tout sur l’amélioration des conditions de travail, une meilleure reconnaissance et une réduction de la charge de travail. Plus concrètement, ils plébiscitent notamment :

  • Davantage d’espaces et de programmes dédiés au bien-être (43 %),
  • Une meilleure organisation du travail (37 %),
  • Une réduction effective de la charge de travail (35 %),
  • Un accompagnement psychologique renforcé (30 %),
  • Le respect du droit à la déconnexion (28 %).
  • La reconnaissance du travail avec une augmentation de salaire, un encadrement plus humain et une meilleure écoute (13%)

En parallèle, nombreux sont les sondés femmes et hommes qui envisagent aussi des solutions individuelles : un aménagement du temps de travail, un accompagnement social et psychologique, une formation, voire un changement de trajectoire professionnelle et d’employeur.

Lire le Communiqué de Presse

Retrouvez également notre post LinkedIn sur le sujet

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Prochaine Promotion 2025 du Programme de Pacte PME "Destination croissance durable au féminin" dont News RSE est partenaire

Contact : Mélanie Dian – melanie.dian@pactepme.org

Rejoignez la promotion Automne 2025 du programme Destination Croissance Durable au Féminin 

🚀 Destination Croissance Durable au Féminin : le programme qui accélère votre stratégie, élargit votre réseau et vous inspire !

👩‍💼Vous êtes dirigeante de PME et souhaitez intégrer pleinement les enjeux du développement durable dans votre croissance ?

Rejoignez la promotion Automne 2025 et bénéficiez de :
🌟 formations pratiques et interactives
🤝un réseau d’entraide entre dirigeantes
💡inspiration de parcours exceptionnels et échanges avec de grands groupes partenaires

🗓️ Dates à retenir :
✔️ 15 & 16 octobre 2025 dans les locaux de Sanofi (Gentilly)
✔️ 25 & 26 novembre 2025 à Paris

📩 Inscrivez-vous dès maintenant : https://forms.gle/Gkt8yW3C1qpg2gkw6

Un programme lancé par Pacte PME et soutenu par Sanofi, le Groupe Bouygues, ADP, L’Oréal, Artesane, Mixity, We Engage, et News RSE.Fichier:Carré rouge.svg — Wikipédia

Ci après un lien vers une vidéo de témoignage d’anciennes participantes du programme 🎥: Vidéo témoignages participantes Destination Croissance Durable au Féminin pour promotion Automne 2025

AGENDA RSE

2025

18 septembre – 8 octobre : Semaine européenne du développement durable 2025

7-10 octobre : Pollutec – Salon international des solutions pour l’environnement – Lyon Eurexpo

8-9 octobre : Produrable – Salon RSE et développement durable – Paris, Palais des Congrès

♦ Du 8 au 12 octobre  : 15ème édition du Festival Atmosphères, à Courbevoie

9 octobre : Octobre Rose au Musée d’Orsay : Luttons ensemble contre le Cancer du sein

21-22 octobre : Meet’Up organisé par le Ministère de la Transition écologique et ses partenaires-Paris 

♦ 29 au 31 octobre à Bordeaux : Forum mondial de l’ESS

6 novembre : Soirée JFD et ouverture des candidatures des Margaret

10-21 novembre : COP30 – Conférence climat des Nations Unies – Belém, Brésil

17-23 novembre : 29ème Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées 

18 – 20 novembre : Salon des Maires – Porte de Versailles, Paris

27 novembre : Global Leadership by Women Summit, 1e édition – Marseille

2026

19-23 janvier : Forum économique mondial – Davos, Suisse

 2 février: Ouverture des candidatures pour les Trophées Défis RSE – 15e édition

5-6 février: World Impact Summit – Grande Halle de la Villette, Paris

30 mars – 1e avril : ChangeNOW – Expo mondiale des solutions pour la planète – Paris, Grand Palais 

8-9 avril : Salon Intranet, Digital Workplace & RSE – Paris Expo Porte de Versailles

16 avril : Cérémonie de remise des prix les Margaret par JFD

17-20 juin : Viva Technology – Salon de l’innovation et des startups Porte de Versailles, Paris

Laure PREVAULT OSMANI

Co-fondatrice de
SABI AGRI

Lauréate des Trophées Défis RSE 2025 

L'Impact positif de SABI AGRI

En quoi votre startup est-elle une entreprise à impact par rapport aux autres sociétés de votre secteur et sur quels enjeux sociétaux ?

Nous avons fondé cette startup avec une conviction forte : accélérer la transition vers une agriculture durable, respectueuse de l’environnement et des humains. Nos tracteurs et robots 100% électriques, conçus et fabriqués en France, sont légers, polyvalents et éco-conçus. Nous avons fait le choix d’une innovation de rupture qui allie sobriété énergétique, neutralité carbone et préservation des sols.

Etre une entreprise à impact, c’est relever plusieurs défis en même temps. Chaque machine évite plus de 12 tonnes de CO2 par an, soit déjà 2 500 tonnes depuis notre création. Leur faible poids limite la compaction des sols et favorise la biodiversité, tandis que leur efficacité énergétique divise par dix la consommation par rapport aux modèles thermiques. Silencieuses et sans émissions, nos machines améliorent enfin les conditions de travail en réduisant la pénibilité au quotidien.

Quelles sont les valeurs et les engagements qui orientent vos choix, de la conception de vos machines à la direction de l’entreprise ?

Nos choix, qu’il s’agisse de concevoir nos machines ou de diriger SABI AGRI, sont guidés par des valeurs fortes : sobriété, durabilité, inclusion et coopération. Nous voulons donner aux agriculteurs et agricultrices une véritable indépendance technologique avec des agroéquipements réparables et recyclables, conçus pour avoir le moins d’impact possible sur l’environnement. Mais notre projet va au-delà des machines : il s’agit aussi de créer de l’emploi, de fédérer une équipe impliquée qui trouve du sens dans son travail et de porter une politique RH exigeante en faveur de l’égalité professionnelle. Ces engagements structurent nos innovations comme notre organisation interne, car nous en sommes convaincues : l’industrie peut être un moteur de transformation positive, au service des femmes, des hommes et de la planète.

 

Vous êtes passée du métier d’avocate à celui d’entrepreneure, cofondatrice et directrice d’une entreprise dans l’agroécologie. Qu’est-ce qui a motivé cette reconversion, et comment abordez-vous votre nouvelle vie professionnelle en tant que dirigeante ?

Je ne vois pas mon parcours comme une reconversion, mais comme la continuité d’un même engagement. Avocate, je défendais des causes qui m’étaient chères ; aujourd’hui, je poursuis cette mission à travers une entreprise qui a un impact concret sur l’agriculture et la société. Le respect de l’environnement et des humains reste mon fil conducteur, désormais au coeur de SABI AGRI.

En tant que Dirigeante, j’aborde cette étape avec une vision engagée de l’entreprise, qui nous permet d’innover autrement, avec plus de transversalité, de créativité et de sens. Et en tant que femme à la tête d’une PME, je ressens une responsabilité particulière : prouver qu’il est possible de trouver sa place dans un univers encore trop masculin, où seules 11% des entreprises sont dirigées par des femmes. Faciliter l’accès à ces fonctions pour d’autres est une mission essentielle, car la diversité est une richesse et un puissant levier de transformation.

Que représente pour vous cette distinction aux Trophées Défis RSE ?

Recevoir une distinction aux Trophées Défis RSE est une reconnaissance de notre démarche et de l’engagement collectif porté par SABI AGRI et un encouragement à poursuivre nos actions et à démontrer qu’une PME industrielle peut conjuguer innovation, performance économique et impact positif. Je suis convaincue que l’industrie a un rôle essentiel à jouer dans la transition écologique, à condition de la penser différemment : plus sobre, plus durable et plus inclusive. En tant que femme dirigeante, j’y vois aussi une responsabilité particulière : ouvrir la voie à d’autres femmes dans un secteur encore trop masculin, car leur engagement et leur regard sont indispensables pour réinventer l’industrie de demain. Fichier:Carré rouge.svg — Wikipédia

 

 

PUBLICATIONS ET ÉVÈNEMENTS CULTURELS

Découvrez une sélection pour vos lectures et vos sorties culturelles

 2040 : 5 futurs possibles et comment s’y préparer

Jérémy Lamri

Éditions Eyrolles


Dans un monde confronté à l’intelligence artificielle, aux crises écologiques et aux transformations sociales, le rythme des évolutions s’accélère. À quoi ressemblera notre vie en 2040 ? Et surtout, comment s’y préparer ?

Dans son livre « 2040 : 5 futurs possibles et comment s’y préparer », Jérémy Lamri propose une exploration passionnante et documentée de cinq scénarios possibles pour notre avenir. Loin des dystopies alarmistes ou des utopies naïves, il offre une réflexion pragmatique sur les grandes forces qui façonneront demain.

À travers des outils comme le design fiction et les neuf limites planétaires, l’auteur nous invite à découvrir le potentiel de l’économie quaternaire et ses leviers d’action pour accompagner les bouleversements à venir, et construire un avenir à la hauteur de nos ambitions collectives. Fichier:Carré rouge.svg — Wikipédia

 Réussir sa transformation durable

Sylvianne Villaudière et Laurence Monnoyer-Smith Editions Dunod


Ce livre est un guide pratique destiné aux décideurs souhaitant intégrer la durabilité au coeur de leur stratégie. Il propose une approche structurée, illustrée par des cas concrets et des retours d'expérience, pour accompagner les organisations dans leur transition vers un modèle durable. L'ouvrage met l'accès sur l'importance du leadership responsable, de l'engagement des parties prenantes et de l'alignement avec les attentes du marché et les limites planétaires. Le livre souligne que la durabilité ne se limite pas aux pratiques environnementales, mais englobe aussi la responsabilité sociale et économique. Il encourage les dirigeants à adopter une démarche progressive et mesurable pour réussir une transformation durable pérenne. Il insiste sur l'importance d'intégrer la durabilité dans la culture de l'entreprise pour qu'elle devienne un moteur de performance et d'innovation. Fichier:Carré rouge.svg — Wikipédia 


Drogues et addictions au travail : Comment les prévenir ?

Jean-Claude Delgènes et Christophe Rogier

Fauves Éditions

Cet ouvrage aborde la question croissante des comportements addictifs en milieu professionnel, notamment la consommation de substances psychoactives. Il met en lumière les dangers souvent sous-estimés de ces pratiques pour la santé et la sécurité des salariés, des clients et de l’entreprise.

Les auteurs soulignent que, face à des pressions constantes, des objectifs élevés et une exigence accrue, le monde professionnel connaît une forte croissance des comportements addictifs. Ils insistent sur le rôle crucial de l’employeur, des instances représentatives du personnel et des services de santé au travail dans la prévention de ces risques. Fichier:Carré rouge.svg — Wikipédia 


Octobre rose au Musée d'Orsay, 9 octobre 2025

De 16h à 21h

Pour sensibiliser au dépistage et soutenir les personnes concernées par le cancer du sein et les cancers gynécologiques, le Musée d'Orsay accueille associations et professionnels de santé le 9 octobre. Objectif : échanger, poser vos questions et découvrir des conseils pratiques sur la prévention et l'accompagnement autour du cancer du sein.

Au programme :

- Séances individuelles de sophrologie pour un moment de bien-être

- Performance artistique en direct à 19h avec Aurélie Bauer et le collectif Les soirées dessinées

Gratuit sur présentation d'un titre d'accès au musée : Découvrez l'événement Octobre Rose au musée d'Orsay Fichier:Carré rouge.svg — Wikipédia

Les femmes sauveront-elles le monde ?
Marie Eloy
Éditions Eyrolles



Dans cet ouvrage percutant et engagé, Marie Eloy interroge la place des femmes dans la transformation de notre société. Elle défend l’idée que la mixité et l’égalité entre les sexes ne sont pas seulement des questions de justice, mais aussi des leviers puissants pour répondre aux défis environnementaux et sociaux auxquels nous faisons face.

L’auteure rappelle qu’aujourd’hui encore, les femmes restent sous-représentées dans les sphères de décision, un véritable « bug » qui freine la transition écologique et la transformation sociétale. Elle invite à mobiliser les quatre milliards de solutions incarnées par les femmes sur Terre pour construire un avenir plus équitable, plus solidaire et plus durable.

Ce livre est un appel vibrant à l’action collective, à l’inclusion et à la reconnaissance des forces vives de la société pour inventer un monde meilleur. Fichier:Carré rouge.svg — Wikipédia

"Votre santé a un sexe" - L'urgence de régler les inégalités femmes-hommes face à la santé
Marlène Schiappa et Matthias Savignac
Éditions de l'Aube


Les hommes vivent moins longtemps que les femmes. Mais dans leur vie plus longue, les femmes sont moins bien suivies dans leur santé. Elles ont moins accès aux soins, et leurs douleurs sont moins prises en charge. La recherche médicale continuant à se baser sur un sujet masculin neutre. Les hommes, eux, meurent plus sur leur lieu de travail, ont moins accès à la santé mentale et subissent une injonction à la performance ce qui les amènent à être sous-diagnostiqués.

Ainsi, les hommes meurent plus tôt et les femmes vivent plus longtemps mais pas toujours en bonne santé. Ce livre souhaite ouvrir les yeux sur des différentes de traitement dans le domaine de la santé et se base sur de nombreuses études chiffrées et interventions d'experts. Il est ponctué de propositions concrètes pour changer de paradigme et réduire les inégalités femmes-hommes en matière de santé. Fichier:Carré rouge.svg — Wikipédia

Addictions, manuel de premiers secours

Pr Amine Benyamina

Editions Marabout

Les addictions, qu’elles concernent tabac, alcool, nouvelles drogues, médicaments ou comportements (écrans, jeux…), sont en forte croissance chez les jeunes comme chez les salariés, hommes et femmes, et sont difficiles à traiter faute de prise en charge adaptée. Le Pr Amine Benyamina, psychiatre et spécialiste de référence en France, propose une méthode innovante en six étapes, destinée à actionner les leviers psychologiques de la motivation. Il décrit des protocoles concrets, adaptés à chaque type d’addiction, permettant d’envisager un sevrage avec ou sans suivi médical. Destiné aussi bien au consommateur récent qu’à l’addict de longue date, l’ouvrage offre des conseils utiles et des clés pour briser l’emprise psychique et physique. Un ouvrage qui plaide pour une politique de santé publique plus cohérente et courageuse sur la question des addictions. Fichier:Carré rouge.svg — Wikipédia 


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