La News RSE N°47 – Résilience face à une annus horribilis sur tous les fronts

La News RSE

JANVIER 2025 / NUMÉRO 47

EDITO

NORA BARSALI
Fondatrice de News RSE et Présidente-Fondatrice de Rôles Modèles

Résilience face à une annus horribilis sur tous les fronts

A l’heure où la tradition est de se souhaiter des vœux positifs et pleins d’espoirs pour l’avenir, on ne va pas se mentir les mauvaises nouvelles sont légions : année 2024 la plus chaude à l’échelle mondiale avec des chaleurs records, un réchauffement planétaire avec une température mondiale de l’air à la surface du monde de + 1,52 °C , une succession de catastrophes naturelles toujours plus violentes, fragilisant encore davantage les plus fragiles, une dégradation de la biodiversité, le retour au pouvoir des climatosceptiques, des inégalités criantes et des femmes qui continuent de se battre pour leurs droits fondamentaux, à commencer par celui de vivre librement, 133 féminicides en France au 31 décembre, et déjà 3 en ce 10 janvier 2025. Face à ces nouvelles catastrophiques, comment rester résilient et optimiste ?

TOUS concernés ! 

Les catastrophes climatiques récurrentes concernent tout les pays et tout le monde, riches comme pauvres.
Encore plus chaude que 2023, l’observatoire européen Copernicus nous confirme que 2024 a été la première année au-dessus de 1,5 °C de réchauffement par rapport à la période préindustrielle, limite à long terme fixée par l’accord de Paris.
Le monde est à l’image des scènes de dévastations de Mayotte et de Los Angeles, deux territoires aux antipodes. Aucune comparaison possible entre la vie modeste des Mahorais, contraint à la sobriété de facto, et celle des Angelins roulant dans des voitures rutilantes sur Sunset Boulevard, traversant les quartiers d’Hollywood, ou Beverly Hills ou longeant la côte paradisiaque de Malibu. Qu’il s’agisse de territoires défavorisés, de populations fragiles ou de pays riches et développés, les catastrophes naturelles et climatiques sont l’affaire de tous. Nous sommes tous potentiellement concernés par ces risques climatiques et par ces scènes de chaos. Comme nous le rappelle la glaciologue Heidi Sevestre« aujourd’hui il n’a pas un pays sur terre qui n’est pas immunisé contre le réchauffement climatique et certains comme les habitants de l’Arctique le prennent de plein fouet. »

Nous sommes tous directement concernés puisque nous sommes responsables de nos émissions par nos consommations, nos choix de vie, et nos décisions éco-citoyennes. Consommer ici et travailler pour telle ou telle entreprise ont un impact ici et ailleurs, impact environnemental, impact social.

Dégradations des droits 

Ce premier quart du 21è siècle est marqué également par un nombre record de conflits dans le monde entrainant la dégradation du respect des droits humains, et notamment ceux des femmes et des enfants qui connaissent des conditions de vie dramatiques. Il devient plus que jamais urgent de faire de l’Egalité une priorité à tous les niveaux, dans toutes les sphères professionnelles, économique et de pouvoir, en France comme à l’échelle planétaire. Pour cela un changement profond de gouvernance, avec plus de femmes et de diversités dans les instances décisionnaires, une solidarité internationale sont essentiels pour permettre ce progrès sociétal, une société civile plus respectée et un monde plus pacifique.
De la pacification des sociétés dépendent du bien-être des citoyens donc des salariés et la santé économique des entreprises, donc du pays.

Résilience et actions durables

On ne va pas se mentir, 2024 a aussi été plombée en France par une dissolution suivie d’une vacance gouvernementale puis un jeu de chaises musicales ministérielles qui compliquent la gestion des affaires publiques tout en remettant en question certains acquis, comme par exemple les budgets alloués aux dispositifs en faveur de la transition écologique ( lire notre rubrique VU LU pour vous ce qui va changer en 2025 ci-dessous) ou la défiscalisation des pensions alimentaires des familles monoparentales, mettant en difficulté nombres de femmes avec enfants.
2025 a déjà du plomb dans l’aile : raison de plus pour ne pas laisser abattre et bien au contraire, continuer d’agir durablement ou décider de se mobiliser afin de changer le cours des choses.
Nombreux sont les citoyens et les salariés d’entreprises qui se mobilisent et il y a de quoi se réjouir. De plus en plus de salariés s’organisent pour agir contre le réchauffement climatique, pour embarquer leur entreprise vers plus d’actions concrètes, pour se former, pour comprendre leur propre empreinte carbone individuelle en modifiant leurs habitudes. Nous le savons il n’y a pas de petites victoires en matière de transition écologique et de sobriété. Chaque action compte, chaque dizième de degré compte dans la lutte contre le changement climatique.
On peut se réjouir de l’engouement des jeunes générations pour les métiers du développement durable, pour l’engagement professionnel dans des ONG ou des TPE-PME plutôt que des organisations non responsables et portant atteinte à l’environnement et la biodiversité.
On compte de plus en plus de réseaux de défense des droits des femmes et de mobilisations de la société civile. Les initiatives de lutte contre les violences faites aux femmes, la mise en avant médiatique de ce fléau qu’on ne parvient pas à résoudre et dont l’affaire Gisele Pelicot est un poignant symbole, la sororité des associations féministes notamment face à la résistance des femmes iraniennes et afghanes sont des raisons de croire en l’humain. Tout en restant lucides car malgré nos grands principes constitutionnels sur l’égalité des droits, depuis 1946, les inégalités sont bien réelles, rémunérations, santé, charge mentale, tâches domestiques, retraite. L’actualité dans les zones instables mais aussi l’Histoire nous démontrent que les femmes savent développer des capacités de résistance et de résilience fortes notamment par la parole, l’écoute , l’attention aux autres et la solidarité.
Que 2025 soit une année de résilience et de foi en l’humain.Fichier:Carré rouge.svg — Wikipédia

L'INTERVIEW DU MOIS

Jérôme Fourquet
Directeur du département opinion et stratégies d'entreprise de l'IFOP

Charge mentale, qualité de vie au travail, des enjeux majeurs de nos sociétés

Jérôme Fourquet, vous avez accepté spontanément que l’IFOP mène une enquête inédite sur la charge mentale des femmes actives ; selon vous, pourquoi cette question qui préoccupe de plus en plus de Français et de salariés, notamment des femmes, ne fait-elle pas davantage l’objet de sondage et de travaux ?

 

La question de la charge mentale des femmes, et en particulier celle des femmes salariées, s’impose comme un enjeu majeur dans nos sociétés contemporaines. Pour autant, elle cristallise certains défis pour les entreprises qui hésitent parfois à aborder un sujet situé à la lisière de la vie privée et de l’organisation du travail. Cependant, les sollicitations adressées à l’Ifop par certains de nos clients montrent une volonté croissante des entreprises d’aborder de façon globale les problématiques liées à l’égalité professionnelle, signalant une évolution des mentalités et des priorités stratégiques.

 

 

Que retenez-vous personnellement du 1er baromètre Ifop/ News RSE de la charge mentale des femmes actives ?

 

Tout d’abord, il convient de souligner le niveau particulièrement élevé de charge mentale chez les femmes salariées : 71 % d’entre elles déclarent en ressentir le poids, tant dans leur vie personnelle que professionnelle. Cette réalité s’accompagne d’une contribution invisible, mais essentielle, au bien-être collectif en entreprise. Ce rôle, encore très majoritairement assumé par les femmes, reste largement sous-estimé et peu valorisé. Enfin, les répercussions de cette charge mentale s’avèrent multiples : à court terme, des impacts sur la santé, mais aussi, à plus long terme, des tensions dans les relations interpersonnelles et des renoncements significatifs. Ces derniers peuvent concerner aussi bien des projets de vie, comme la parentalité, que des aspirations professionnelles, freinant ainsi l’évolution des carrières féminines.

 

Vous venez de sortir un ouvrage, Métamorphose Françaises qui aborde les évolutions sociétales en France. Selon vous, Pourquoi la société française a -t-elle du mal à évoluer sur l’égalité de genre pour permettre une meilleure répartition des obligations familiales et domestiques ?

 

« Il est essentiel d’adopter une approche globale, intégrant les dimensions personnelle et professionnelle, pour saisir l’ampleur et les mécanismes des inégalités de genre.« 

La société française a connu des mutations profondes au cours des dernières décennies, et l’année 2017, marquée par le mouvement MeToo, a constitué un point de bascule. Ce mouvement a permis de braquer les projecteurs non seulement sur les violences sexistes et sexuelles, mais aussi, plus largement, sur la question de l’égalité des genres, contribuant à la diffusion de notions comme celle de la charge mentale. Cependant, ces avancées se heurtent à une contre-offensive bien réelle, portée par des courants conservateurs et des mouvements en ligne, comme ceux issus des milieux masculinistes, visant à en limiter la portée. Par ailleurs, les inégalités dans la répartition des tâches domestiques et familiales demeurent profondément ancrées dans des structures culturelles historiques, mais elles trouvent également une explication dans les écarts salariaux persistants. Lorsqu’un parent doit réduire son activité professionnelle pour s’occuper des enfants (via le temps partiel par exemple), la logique économique conduit bien souvent à ce que ce soit le conjoint au salaire le plus faible – en l’occurrence, la femme dans une majorité de cas. C’est pourquoi il est essentiel d’adopter une approche globale, intégrant les dimensions personnelle et professionnelle, pour saisir l’ampleur et les mécanismes des inégalités de genre.

♦ Les entreprises font face aux évolutions sociétales et attente des salariés, notamment des jeunes générations qui veulent plus de sens au travail, et de qualité de vie et de prise en compte des fragilités (salariés aidants, santé, handicap) ; quelle est votre analyse, selon vous comment les entreprises confrontées aux instabilités de notre pays peuvent-elles concilier performance, compétitivité, et une attention plus grande aux attentes des salariés ?

 

À première vue, intégrer de façon plus soutenue et personnalisée les attentes des salariés peut sembler constituer une contrainte supplémentaire pour les entreprises. Cependant, les données montrent que les organisations adoptant une approche globale vis-à-vis de leurs collaborateurs – en tenant compte de leurs contraintes et aspirations individuelles – bénéficient d’un niveau d’engagement et de fidélisation accru, ce qui se traduit par des gains substantiels sur le long terme. Un exemple récent illustre cette dynamique : la communication de Spotify sur le maintien de sa politique favorable au télétravail a suscité un engouement significatif, se distinguant ainsi des choix opérés par d’autres géants de la tech, tels qu’Amazon. Ce contraste souligne l’importance stratégique de répondre aux nouvelles attentes sociétales pour maintenir un avantage compétitif. Fichier:Carré rouge.svg — Wikipédia


Métamorphoses Françaises état de la France en infographies et en images – Jérôme Fourquet

Éditions Seuil

FOCUS EXPERT

Vincent Leroux Lefebvre
Expert Développement Régional - Achats responsables Groupe AFNOR

Achats responsables : un pilier de la stratégie RSE des entreprises

Face aux défis environnementaux, sociaux et réglementaires, les entreprises se tournent de plus en plus vers un changement de leurs pratiques. Cette démarche, qui s’inscrit dans le prolongement d’une politique RSE des entreprises vise, souvent, en priorité leurs préoccupations environnementales.

Avec la question de la RSE des entreprises, l’enjeu des achats responsables dans la démarche RSE des entreprises et dans l’impact sur la transition écologique tend à répondre aux enjeux environnementaux, « compliance », économiques et d’exemplarités par l’influence de l’entreprise.

 

♦  Qu’est-ce qu’une démarche « responsable » ?

Avant de mettre en lumière les enjeux, il est bon de rappeler que l’adjectif « responsable » renvoie à la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). En ce sens, les Achats Responsables ont donc une dimension éthique.

Les acheteurs sont d’indéniables contributeurs à la valeur de l’entreprise et bien au-delà de réduire exclusivement les coûts, leurs préoccupations est donc de veiller à contribuer aux enjeux de la RSE des entreprises. En prenant en compte l’ensemble des impacts ; environnementaux, sociaux et économiques liés aux achats de l’entreprise, les acheteurs ont l’opportunité de porter les Achats Responsables avec :

  • Le reflet les valeurs, les principes, les buts et les objectifs de l’organisation ;
  • Le reflet l’engagement de l’organisation vis-à-vis de la responsabilité sociétale ;
  • D’être alignée sur les politiques de l’organisation de façon claire et précise ;
  • De tenir compte des trois piliers de la responsabilité sociétale : aspects environnementaux, sociaux et économiques.

Par évidence, l’acheteur doit donc identifier les zones d’action spécifiques, avec une cartographie des risques, au regard de son achat et tout au long du cycle de l’achat, du sourcing jusqu’au règlement (S2P), pour être responsable.

 

♦  Les aspects environnementaux

Que ce soit le fait de prendre en compte la localisation pour la sélection de ses fournisseurs, de choisir des véhicules à faibles émissions ; CO2 et particules, ou encore d’opter pour l’économie circulaire et de favoriser le recyclage : les enjeux convergent dans la même direction, construire une démarche qui valorise et justifie la comparaison des circuits d’approvisionnement sur le plan des émissions et consommation d’énergie.

Dans une approche, locale pour leurs achats, les entreprises favorisent une réduction des parcours effectués par les transporteurs et par ricochet les émissions de CO2. Par l’économie circulaire ; le réemploi ou l’allongement de la durée de vie, elles limitent l’utilisation des ressources naturelles et évitent de générer des déchets.

 

♦  Les aspects sociaux et compliance

Avec le respect des conditions de travail au premier plan, l’inclusion, une politique d’achat responsable repose sur la question du traitement des salariés sur l’ensemble de la chaîne de valeur. Ainsi, les entreprises qui s’engagent dans une telle démarche mettre en place un système de vérification auprès de leurs fournisseurs pour évaluer le respect des bonnes conditions de travail de leurs salariés et l’intégrité générale de la structure.

Le volet social et solidaire des Achats Responsables est entendu comme un ensemble d’initiatives économiques à finalité sociale qui, bien que revêtant des formes diverses, reposent sur une même logique.

 

♦  Les aspects économiques

Dans son volet économique les Achats Responsables pointent l’efficacité et la rentabilité par le juste équilibre entre profit et gestion durable de l’environnement économique à moyen et long terme. Une relation durable et mutuellement bénéfique avec les fournisseurs, le respect des délais de paiement, des critères d’appels d’offres, la lutte contre la corruption sont autant d’aspects de ce volet que du domaine du respect des lois afin d’éviter des procédures qui peuvent en résulter.

 

♦   Mise en œuvre

Dans cette démarche d’Achats Responsables passe par l’identification des différentes actions envisageables concernant les trois critères cité ci-dessus ; environnement, sociaux, et développement économique à travers une cartographies des risques permettant de répondre aux enjeux environnementaux, « compliance », économiques, et d’exemplarités par l’influence de l’entreprise et par le pilotage du respect des engagements.

Sans la prise en compte de tous ces éléments, il est fort probable que votre approche ne soit pas responsable et encore moins durable …Fichier:Carré rouge.svg — Wikipédia

AVIS EXPERT

Pierre-François LE LOUET,
Président de NellyRodi
Co-président de l'UFIMH

Des politiques français conseillent Shein, le géant de l’ultra fast-fashion : une démarche inquiétante qui scandalise les acteurs du secteur

La nomination de Christophe Castaner, ancien ministre de l’Intérieur et ancien parlementaire du groupe Renaissance, comme conseiller du groupe SHEIN sur les questions environnementales a été un choc pour les professionnels de l’Habillement. SHEIN est une entreprise unanimement décriée pour ses pratiques environnementales et sociales. Elle incarne les dérives de l’ultra fast fashion. Plusieurs enquêtes internationales ont démontré l’impact environnemental et social très néfaste de ses produits à bas prix qui inondent le marché européen et déstabilisent tout l’écosystème de la mode, en particulier dans notre pays. Pour lutter contre ces pratiques, une loi « anti ultra fast fashion », initiée par la députée Anne-Cécile Violland, a été votée en début d’année à l’unanimité à l’Assemblée Nationale avec le soutien du gouvernement et de tous les Ministres de la Transition Ecologique qui se sont succédé en 2024. Cette proposition de loi sera prochainement étudiée par le Sénat. SHEIN a peur de cette loi.

 

 

Qu’un ancien parlementaire Renaissance, qui plus est ancien Ministre, se mette au service de SHEIN est donc vécu comme une trahison par les professionnels de l’Habillement, en particulier dans la ville de cœur de Monsieur Castaner – Marseille – où nos membres ne décolèrent pas. Le choc est d’autant plus grand que Monsieur Castaner ne semble avoir aucune expérience en matière de développement durable et qu’il est par ailleurs président de l’établissement public Grand Port Maritime de Marseille, un service public propriété de l’Etat. Or SHEIN est un immense importateur !  Nous allons sans doute saisir la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique pour vérifier qu’il n’y a pas de conflit d’intérêt entre les postes occupés par Monsieur Castaner. 

 

22% des colis gérés par La Poste seraient le fait de l’ultra fast fashion dont SHEIN

22% des colis gérés par La Poste seraient le fait de l’ultra fast fashion dont SHEIN. C’est énorme et cela passe sous les radars des douanes car les colis dont la valeur est inférieure à 180 euros ne sont pas déclarés. Nous poussons l’Europe à légiférer pour baisser drastiquement ce seuil comme l’ont fait les Etats-Unis pour se protéger des géants du commerce en ligne. Pire encore, l’ultra fast fashion bénéficie de tarifs très généreux de la part de La Poste – entreprise d’Etat – en raison de ses immenses volumes.

 

Plus que jamais, l’Union des Industries de la Mode et de l’Habillement que j’ai l’honneur de coprésider, est mobilisée pour lutter contre les excès de l’ultra fast fashion tant en France qu’en Europe. Nous promouvons une mode vertueuse, créative et de qualité. Nous appelons les 4 fédérations nationales et les 12 syndicats régionaux qui nous composent à mobiliser leurs membres pour contrer l’influence des géants de l’ultra fast fashion. Car malheureusement, nous savons déjà que certains parlementaires sont en train de basculer du mauvais côté. Ce basculement pose une question : Quel est le prix du déshonneur ? Fichier:Carré rouge.svg — Wikipédia

 

ÉVÉNEMENTS

Les Dîners de l'Égalité

News RSE lance le 4ème Dîner de l'égalité en partenariat avec l’association Rôles Modèles, fondée par Nora Barsali et en présence de l'ancienne ministre Marlene Schiappa.

Crédit Photo : News RSE

L’association Rôles Modèles et les Dîners de l’Égalité orchestrés par Nora Barsali poursuivent un  objectif : continuer le travail initié par les pionnières féministes et les associations qui ont lutté pour les réformes profitant à toute la société, promouvoir des rôles modèles contemporains notamment dans les filières scientifiques et technologiques, dans l’entrepreneuriat féminin, dans l’engagement associatif.   

 

 

Crédit Photo : News RSE

Le 3ème Dîner de l’Égalité a été un moment riche en partage et en inspiration, marqué par la diversité des invitées. Le 4ème Dîner de l’Égalité, programmé le 5 février 2025, s’annonce tout aussi prometteur. Parrainé par Dominique Vérien, sénatrice et présidente de la délégation aux droits des femmes, cet événement accueille comme invitée d’honneur comme Marlene Schiappa. Les discussions abordent des thèmes essentiels tels que la place des femmes dans les hautes instances dirigeantes des entreprises notamment CAC 40 et SBF 120, les résultats du premier barometre News RSE / Ifop sur la charges mentales des femmes actives et la qualité de vies au travaille avec la participation d’expertes et de décideurs inspirants comme Marlene Schiappa, Ancienne ministre, Paola Fabiani, Porte-Parole & Vice-Présidente Du Medef et Gabrielle Godon Présidente & Fondatrice d’Airelle ServicesL’association vise à réunir 100 rôles modèles pour l’année 2025, aboutissant à la publication d’un annuaire Ebook retraçant leurs parcours et leurs messages pour inspirer les jeunes générations. 

Plus d’informations sur les Dîners de l’Égalité : secretariat@newsrse.fr

Crédit Photo : News RSE
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Marie-Luce Godinot et Nora Barsali - Rôles Modèles membres du Bureau Crédit Photo : News RSE
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Pour rejoindre l’association Rôles Modèles, nous contacter :  contact@rolesmodeles.fr

FEMMES
RÔLES MODÈLES

Diane Rambaldini
Fondatrice et Dirigeante de Crossing Skills et de l'association ISSA France Security Tuesday

Envie de cyber ?

Vous êtes les bienvenues ! C’est une femme et qui plus est une professionnelle évoluant dans la cybersécurité qui vous le dit. Mais Bon nombre de collègues masculins sont favorables à une féminisation de la profession… Surtout quand plus de 60000 postes sont à pourvoir en France et 4 millions à travers le monde. Seulement, le secteur ne compte que 11% de femmes et ne parlons pas des postes de direction, pour lesquels le chiffre plafonne à 4%… Autant que chez les chefs d’orchestre ! Alors à quand « l’effet Divertimento » ? C’est un comble de devoir le dire haut et fort, mais les femmes sont évidemment nécessaires à la cybersécurité (comme dans les métiers du numérique plus généralement), autant d’ailleurs que la cybersécurité est nécessaire aux femmes. Il n’y a pas moins d’utilisatrices d’outils numériques que d’utilisateurs.

À l’heure de la « technologisation » de toutes nos activités jusqu’aux plus anodines, tous les cerveaux, des femmes comme des hommes, quels que soit leur culture et leur âge sont indispensables pour façonner le monde numérique, le faire évoluer et évidemment le sécuriser, si on veut qu’il soit le reflet de nos ambitions et de nos valeurs. Il est donc important de faire naître autant de vocations de développeuse web que de hackeuse éthique ou encore de chercheuse en IA. Mais écumant nombre d’établissements scolaires, force est de constater que les filles (comme les garçons d’ailleurs…) ne se bousculent pas au chevet de la cybersécurité, pourtant en quête de ressources humaines. Sans un travail de fond et une volonté politique forte, pas sûre que la pénurie ne s’arrange.

♦ Faire bouger les lignes

Trois axes forts pourraient à mon sens bouger les lignes

Faire évoluer l’organisation matricielle des programmes scolaires, pour sortir les sujets numériques et technologiques de la seule catégorie « Technique », qui créée, de fait, un rempart mental aux jeunes davantage attirés par la littérature, l’économie, la sociologie ou encore la politique. Je suis persuadée qu’aborder la cybersécurité par ses enjeux et ses impacts tant économiques, sociétaux, politiques que long-termistes pourraient attirer plus de candidats mais surtout plus de candidates, quitte à leur proposer une bifurcation plus technique par la suite.

     Introniser à l’école les métiers de la cybersécurité, avec une approche plus pédagogique, en présentant aux jeunes des rôles modèles féminins mais sans vedettariat et sans parler à tout va de « talent » (peu d’élèves se reconnaissent dans des parcours d’exception) et montrer que la cyber se conjugue à bien des secteurs d’activité. (Journalisme, santé, forces de l’ordre, etc…)

    Et de façon nettement moins prosaïque, redonner le goût de rêver et d’oser aux jeunes… Le véritable enjeu c’est d’assurer la liberté de choix, c’est-à-dire la liberté de faire tel métier ou de ne pas le faire. À entendre les préoccupations parfois très matérielles des élèves, le compte n’y est pas.

À l’heure où les enjeux de pouvoir, d’influence et même de Soft Power passent par des infrastructures technologiques qui se comptent sur les doigts d’une main (lire Technopolitique de Asma Mhalla), il me semble urgent et prépondérant de donner à nos enfants les clefs de compréhension et de réflexion du monde numérique dans lequel ils grandissent pour non seulement apprendre à protéger ce qui a numériquement de la valeur pour eux mais aussi, susciter en eux l’envie de le façonner à leur manière.

♦ Rendre accessible la cybersécurité par la pédagogie avant tout

C’est ce à quoi s’emploie l’association ISSA France Security Tuesday que j’ai co-fondée en 2010. Auteure de ressources pédagogiques, l’association se rend aussi en établissement scolaires pour y délivrer des ateliers. Pourquoi je passe autant de temps sur mon téléphone ? Pourquoi et comment lutter contre cette tentation ? Quels comportements civiques adopter en ligne ? Quels sont les risques en ligne ? Que dois-je faire pour me protéger en tant qu’enfant ou adolescent des cybermenaces et des comportements inappropriés ou déviants ? sont autant de sujets abordés.

Partie pour devenir commissaire de Police, j’ai suivi un cursus de juriste en droit public et droit pénal, puis deux Master pro, l’un à Assas en « Droit et Stratégies de la sécurité », l’autre à la Sorbonne, en « Gestion Globales des Risques et des Crises ». Puis, après avoir été diplômée de criminologie à Assas et d’Ingénierie en sécurité et sûreté des entreprises à l’Institut d’Etudes et de Recherche de la Gendarmerie Nationale, j’ai rejoint le groupe Thales. C’est là que j’ai eu l’occasion grâce à des missions à l’étranger et notamment en Algérie, où personne ne voulait aller, de développer mes compétences en cybersécurité sur de très gros et structurants projets. J’ai ensuite créé mon cabinet de conseil et pédagogie en sécurité numérique qui fête aujourd’hui ces 10 ans et co-fondé l’ISSA France, qui m’a permis de renouer avec la quête de l’intérêt général qui m’a toujours animée, en œuvrant au bien-être numérique des jeunes.

 

Envie de Cyber – Diane Rambaldini Éditions Seuil

FOCUS ACTU

Lu, Vu, pour Vous

♦ Loi Rixain : Le parcours des entreprises vers la parité

Les entreprises du CAC 40 et du SBF 120 ont fait des progrès notables en matière de parité, avec la moitié d’entre elles ayant atteint l’objectif fixé par la loi Rixain pour 2026. Cependant, la route reste semée d’embûches, notamment dans les comités exécutifs où certaines entreprises peinent à inclure des femmes. Seulement six entreprises,  du SBF 120 ont atteint la parité au sein de leur Comex et une dizaine d’entre elles ne comptent aucune femme dans leurs instances dirigeantes. Bien que la présence des femmes dans les Comex se développe, cette évolution reste partiellement illusoire. En élargissant la taille des Comex, certaines entreprises atteignent des objectifs de parité sans pour autant promouvoir les femmes à des postes clés. Cela souligne l’importance de dépasser les simples chiffres pour garantir une véritable égalité des chances.

Le manque de parité se fait également sentir selon les secteurs. En moyenne, les entreprises des secteurs industriels et technologiques affichent seulement 21% de femmes dans leurs équipes dirigeantes, tandis que dans les secteurs non industriels et non technologiques, cette proportion monte à 33%. Cette différence souligne l’importance de l’engagement spécifique pour chacun des secteurs afin d’accélérer la progression vers la parité. Malgré la féminisation croissante des entreprises, un plafond de verre persiste, notamment pour accéder à des postes de direction générale. Si les entreprises ont réalisé des avancées en matière de diversité au sein de leurs équipes, ces progrès ne se traduisent pas toujours par une augmentation des femmes à la tête des plus hautes fonctions exécutives. Un frein majeur à l’égalité réside dans les injonctions sociétales qui ‘genrent’ encore les fonctions et attentes professionnelles. Les femmes sont souvent contraintes de jongler entre vie professionnelle et personnelle, sous la pression de rôles normatifs. Les entreprises du CAC 40 doivent donc encore relever de nombreux défis pour que la parité ne soit pas uniquement un objectif symbolique, mais bien une réalité tangible au sein de leurs directions.

Source : BCG x Sista

♦ La charge mentale des femmes salariées : Impacts sur leur carrière et leur santé

Si les entreprises progressent lentement en matière de parité, il est essentiel de considérer un autre facteur invisible mais déterminant dans l’égalité professionnelle : la charge mentale des femmes. Ce fardeau souvent non reconnu affecte non seulement leur carrière, mais aussi leur bien-être personnel et leur santé, créant des obstacles supplémentaires à leur épanouissement professionnel et à une véritable égalité entre les sexes. Dans ce contexte, News RSE et l’IFOP ont collaboré pour publier le premier baromètre de la charge mentale des femmes actives visant à évaluer l’impact de cette charge mentale sur les femmes salariées, en analysant ses effets sur leur vie professionnelle, personnelle et leur santé. ce baromètre a été réalisé avec le soutien de Bpifrance, groupe la Maison Bleue et MGEN.

Retrouvez la synthèse du barometre IFOP-NewsRSE et le Communiqué de presse sur le site de newsrse.fr

♦ Une plateforme pour recenser les données environnementales

Lancée à l’occasion du Salon des Maires et des Collectivités locales en présence d’Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, de l’Energie, du Climat et de la Prévention des risques, la plateforme ecologie.data.gouv.fr permet désormais de recenser l’ensemble des données environnementales, commune par commune, dont dispose l’État et ses opérateurs.

 Les Avancées Clés de la COP29

La COP29, qui s’est tenue à Bakou en novembre 2024, a permis des avancées notables dans la lutte contre le changement climatique, bien que des divergences subsistent sur plusieurs questions clés. Un des résultats majeurs a été l’engagement des pays développés à tripler leur financement climatique pour les pays en développement, avec un objectif de 300 milliards de dollars par an d’ici 2035. Ce financement vise à soutenir les pays les plus vulnérables face aux impacts du changement climatique, notamment à travers un fonds pour les pertes et dommages. Cependant, la lenteur des engagements a suscité des critiques, beaucoup estimant que les besoins des nations vulnérables restent largement sous-estimés.

L’énergie a été au centre des débats, avec des engagements renforcés en faveur des énergies renouvelables, en particulier dans la région méditerranéenne. Cependant, la question des énergies fossiles a provoqué des tensions, certains pays prônant une transition rapide, tandis que d’autres, notamment les grands producteurs de pétrole, plaidaient pour des délais plus longs. Cette division a révélé des fractures entre les pays industrialisés, engagés dans une décarbonation accélérée, et les nations en développement, encore dépendantes des énergies fossiles. Le commerce du carbone a également été abordé avec la signature d’un accord facilitant les échanges de crédits carbones entre pays. Toutefois, la COP29 a montré l’urgence de renforcer la coopération internationale pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris, visant à limiter le réchauffement à 1,5°C. Malgré des progrès, l’absence de mécanismes contraignants pour faire respecter ces engagements demeure un point de frustration. Les décisions restent souvent basées sur la bonne volonté des nations, sans véritables sanctions en cas de non-respect, soulevant des interrogations quant à leur efficacité. En dépit de certains progrès notables, la COP29 a mis en lumière des insuffisances critiques qui soulignent la nécessité d’un engagement plus rapide et plus solide pour répondre aux défis climatiques mondiaux.Fichier:Carré rouge.svg — Wikipédia

Ce qui va changer en 2025

L’année 2025 introduit plusieurs évolutions réglementaires majeures, visant à renforcer la transition écologique et la responsabilité sociétale.

 

♦  CSRD : Nouvelle réglementation européenne

La directive européenne CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) impose des exigences accrues en matière de transparence environnementale et sociale pour les grandes entreprises. Désormais, les entreprises de plus de 250 salariés ou générant un chiffre d’affaires supérieur à 40 millions d’euros doivent publier des rapports de durabilité conformes aux nouveaux standards ESRS (European Sustainibility Reporting Standards). Ces rapports couvrent des aspects tels que les émissions de carbone, les impacts sur la biodiversité, les conditions de travail, et la gouvernance. L’objectif est de fournir aux investisseurs, aux régulateurs, et aux consommateurs une vision claire des pratiques RSE des entreprises, tout en les incitant à adopter des stratégies plus responsables.

♦  Interdiction des contenants plastiques

La loi Climat et Résilience, entrée en vigueur en 2021, introduit plusieurs mesures importantes dont certaines deviennent effectives en 2025. Parmi ces mesures, on trouve l’interdiction des contenants plastiques dans la restauration collective et l’obligation de trier les biodéchets.

♦  Ecobalyse : le nouveau « nutri-score » du textile

Annoncé depuis quatre ans, l’étiquetage environnemental des
vêtements, permettant de calculer leur empreinte écologique, refait surface
sous forme d’une consultation publique. Ce « Nutri-Score » du textile devrait être déployé à partir du printemps 2025. Les marques pourront alors apposer cet étiquetage de manière volontaire sur leurs produits, afin d’aider les consommateurs à privilégier des articles avec une empreinte carbone moins élevée. Lancée dès février 2020 par Brune Poirson, secrétaire d’État à la Transition écologique à cette époque, la mise en œuvre concrète se précise désormais, avec un calculateur baptisé Écobalyse.

♦  Interdiction d’exporter des déchets électriques hors UE

L’exportation des déchets électriques et électroniques hors de
l’Union européenne et des pays membres de l’OCDE devient illégal et est strictement interdite. L’objectif est d’éviter une mauvaise gestion des déchets dans les pays tiers.

♦  Fin des passoires thermiques pour les logements

Le secteur du logement se trouve au cœur de la transition
écologique, avec des mesures qui se renforcent en 2025. L’interdiction de louer
des logements classés G sur le diagnostic de performance énergétique (DPE) concerne plus de 500 000 logements, ajoutant une pression importante sur les propriétaires. Entre crise du logement et difficulté pour les professionnels d’appliquer la loi qui a été mal rédigée, une proposition de loi a été déposée pour revoir la copie mais compte tenu de l’instabilité parlementaire, rien n’est gagné pour savoir quand cette nouvelle loi sera votée.

♦  Nouvelles régulations pour les logements de location courte durée

Par ailleurs, les logements saisonniers doivent désormais obtenir
un classement énergétique au minimum F pour être loués. La loi prévoit aussi la
possibilité pour les maires de limiter à 90 jours la location de biens meublés.

♦  Baisse du niveau d’aide « ma Prime Renov » 

En matière de rénovation énergétique, le dispositif « Ma Prime Rénov' » est
prolongé jusqu’en décembre 2025, mais son niveau de financement est réajusté,
notamment pour les ménages modestes.

♦  Extension des ZFE  

Les Zones à faible Émissions (ZFE) s’étendent dans 29 grandes métropoles, avec des restrictions plus strictes sur les véhicules polluants, et des mesures

renforcées dans les ZFE de Paris et Lyon.

 

♦  Hausse du prix du gaz  

En parallèle, une hausse des prix du gaz se profile avec une augmentation de 2,33 % pour le gaz utilisé pour l’eau chaude et la cuisson, passant de 0,14135€/kWh à 0,14648€/kWh. La hausse est encore plus marquée pour le gaz de chauffage, qui grimpe de 3,8 %, passant de 0,112€/kWh à 0,118€/kWh. Cette évolution va peser sur le pouvoir d’achat des ménages, déjà confrontés à l’augmentation des coûts énergétiques et des obligations liées à la transition écologique.

 

♦  Nouvelles restrictions sur les tickets restaurants

L’utilisation des titres-restaurants pour les achats alimentaires dans les commerces de détail est désormais interdite. Cette mesure est cependant temporaire, car le Sénat doit réexaminer le dispositif à
partir de la mi-janvier.

Par ailleurs, bien que le plafond journalier des tickets restaurants reste fixé à 25 euros, leur dématérialisation complète est prévue d’ici 2026. Si cette transition promet de simplifier la gestion via des applications numériques, elle engendre également des coûts supplémentaires pour les entreprises et risque d’accentuer la fracture numérique, pénalisant les salariés moins à l’aise avec ces technologies. Ces évolutions reflètent la nécessité pour les organisations de
s’adapter à des exigences sociétales et réglementaires, tout en veillant à ne
pas creuser les inégalités au sein de leur personnel.

♦  Mobilité en Île-de-France : un tarif unique dans les transports parisiens

À partir de 2025, Paris simplifie son système tarifaire pour les
transports en commun. Les passagers n’auront plus à se soucier des zones
tarifaires : deux tickets à tarif unique seront proposés. Le ticket pour le
métro, le RER et le train sera à 2,50 €, tandis que le ticket pour le bus et le
tramway sera à 2 €.

♦  Santé mentale : Accès aux soins psychologiques pour tous

Depuis le 1er janvier 2025, tous les Français ont droit à 12 séances « gratuites » chez un psychologue agréé. Ces consultations seront remboursées à hauteur de 50 € par rendez-vous, et sont accessibles sans prescription médicale à toute personne âgée de 3 ans ou plus.

 

♦  Aide à l’apprentissage : Réduction du soutien pour les entreprises

Faute de budget, le gouvernement Bayrou a abaissé par décret, le 29 décembre, l’aide à l’apprentissage. Ce décret qui devrait être publié, courant janvier revoit à la baisse la prime à l’apprentissage de 6 000 €, versée à toute entreprise. Si la coupe est moins sévère qu’attendue, elle constitue tout de même un frein à l’embauche pour les petites entreprises. 

 

Le partage de la valeur, rendu obligatoire dès 11 salariés

Les dispositifs de partage de la valeur dans les entreprises ou personnes morales qui sont déjà obligatoires pour les entreprises d’au moins 50 salariés sont désormais généralisés pour les organisations de 11 à 49 salariés. La participation consiste à redistribuer aux salariés une partie des bénéfices qu’ils ont contribué, par leur travail, à faire réaliser à leur entreprise.  Les dispositifs de partage de la valeur (intéressement, participation, prime de partage de la valeur, etc.), concernent désormais les entreprises d’au moins 11 salariés qui ont réalisé pendant trois exercices consécutifs un bénéfice net fiscal au moins égal à 1 % du chiffre d’affaires et doivent désormais, au titre de l’exercice suivant, choisir
de mettre en place l’un des dispositifs :
participation, ou un régime d’intéressement, ou un abondement d’un plan d’épargne salariale (PEE, PEI, PÈRE-CO, PERE-CO-I, PERCO, PERCO-I) , ou le versement d’une prime de partage de la valeur.Fichier:Carré rouge.svg — Wikipédia

BONNES PRATIQUES

Crédit Photo : News RSE

Retour sur la 13eme édition des Trophées Défis RSE : une soirée inspirante sous le signe de l’engagement

Nora Barsali, fondatrice de News RSE et des Trophées Défis RSE, rassemblant les partenaires, des acteurs clés des secteurs public, privé, associatif et mutualiste ainsi que des décideurs et personnalités comme Marlène Schiappa, ancienne ministre, Dominique Vérien, Présidente de la Délégation droits des femmes du Sénat et sénatrice de l’Yonne, de Heïdi Sevestre, Glaciologue…. Cet événement a récompensé des démarches exemplaires en Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) dans 7 grandes catégories : environnement, RH, inclusion sociétale, santé, ESS association, start-up, ainsi que pour la première fois le prix dirigeante à impact… 

La cérémonie a débuté par une table ronde dévoilant les résultats, en avant-première du 1ᵉʳ Baromètre Ifop-News RSE, à l’initiative de Nora Barsali sur la charge mentale des femmes salariées. Animé par Cécile Terrenoire, avocate experte en droit. La table ronde portrait sur le théme :charge mentale, quel rôle de l’employeur? qui a fait l’objet d’échanges concrets des partenaires du baromètre IFOP-News RSE, Bpifrance Philippe Kunter, La Maison Bleue Romain LAGHETTI, MGEN Mélusine Harle, Ifop Flora Baumlin et conclue par Dominique Vérien.

Un discours marquant de la glaciologue Heidi Sevestre

Crédit Photo : News RSE

« Aujourd’hui, il n’y a pas un pays sur Terre qui soit immunisé contre le réchauffement Climatique» Ces mots forts, prononcés par la glaciologue Heidi Sevestre, ont marqué les esprits lors de son discours poignant. Elle a captivé l’audience en rappelant l’urgence de la situation climatique et en exhortant chacun de  ne pas baisser les bras : « Ne lâchez rien ». À travers son ouvrage Sentinelle du Climat (édition Harper Collins), elle met en lumière l’importance cruciale de préserver les glaciers, véritables témoins et indicateurs de l’avenir de notre planète 

Des Trophées Défi Carbone pour un avenir durable 

Crédit Photo : News RSE

 La cérémonie a été également l’occasion de récompenser les entreprises ayant pris des initiatives concrètes pour sensibiliser leurs salariés à la mesure de l’empreinte carbone de ces derniers. En partenariat avec l’ADEME et basé sur le calculateur Nos Gestes Climat, les Trophées Défi Carbone ont récompensé BNP Paribas, Real Estate et Groupe la Maison Bleue soulignant les efforts des entreprises ayant adopté des pratiques plus durables, grâce à des outils comme le calculateur Nos Gestes Climat. 

 

12 lauréats récompensés pour leurs initiatives exemplaires  

🏆 Environnement

TPE/PME : OODRIVE

Grandes Entreprises/ETI : COLAS SA

🏆 Inclusion Sociétale

TPE/PME : MUTUALIA GRAND OUEST

Grandes Entreprises/ETI : B&B HOTELS

🏆 Capital Humain/RH

TPE/PME : INFOTRAFIC

Grandes Entreprises/ETI : CAP INGELEC

🏆 Prix du Jury

 My S life

🏆 Santé

LABORATOIRE PURESSENTIEL

🏆 Économie Sociale et Solidaire

GEODEAL

🏆 Associations

GROUPE ORNITHOLOGIQUE DES DEUX-SÈVRES

🏆 Start-ups

PHÉNIX EN PROVENCE

🏆 Trophée Dirigeante à Impact

OPACK

Un discours engageant de Marlène Schiappa

Crédit Photo : News RSE

La soirée a continué avec un discours inspirant de Marlène Schiappa, ancienne ministre et présidente de l’ONG Actives. Elle a rappelé l’importance de l’innovation et de la solidarité, soulignant que « Créer n’est pas réservé à une élite » et partageant son propre parcours. Marlène Schiappa a également abordé la question de la charge mentale des salariées, un sujet qu’elle a elle-même expérimenté, et qui reste au cœur de ses engagements.

 

Puressentiel, lauréat de la catégorie santé des Trophées Défis RSE

Dans ce cadre inspirant, Puressentiel a été honoré d’un trophée dans la catégorie Santé, récompensant à la fois son engagement en matière de RSE et l’innovation et l’innovation dans le domaine des soins naturels au bénéfice des consommateurs tout en préservant l’environnement.

Crédit Photo : News RSE

 

Isabelle Pacchioni Fondatrice du Laboratoire Puressentiel

Groupe Lauréat de la Catégorie SANTE des Trophées Défis RSE 2024

♦ Vous avez créé une entreprise avec pour Raison d’être « inventer une santé plus pure, plus naturelle, plus efficace ». Dans un monde menacé par le réchauffement climatique et la perte de la biodiversité, comment anticipez-vous la dégradation des ressources naturelles dans votre activité et business model ?

C’est dans un respect total de l’homme comme de la nature que nous avons créé le Laboratoire Puressentiel en 2005. Notre raison d’être, historique est aujourd’hui inscrite dans les statuts juridiques du Laboratoire Puressentiel conformément à la Loi Pacte. Nous avons toujours fonctionné ainsi, avec des produits naturels et sûrs et c’est pourquoi nous sommes confiants. Nous les aidons à développer une culture bio, raisonnée et à se développer de façon écoresponsable.
Cet approvisionnement équitable et durable est au cœur de notre ADN. Nous assurons la traçabilité de nos filières en nous engageant durablement avec nos partenaires de confiance dans une relation de commerce solidaire. En 2023, 78% de nos achats sont réalisés en direct auprès de nos producteurs, sans intermédiaires.
Le juste partage de la valeur permet de promouvoir une économie équitable et le développement des communautés locales. Les circuits courts sont privilégiés

Dans un monde de plus en plus pollué (sol, eau, air), comment réconcilier environnement et santé ?

La santé humaine est intrinsèquement liée à celle de notre environnement. L’air que nous respirons, l’eau que nous buvons, et les sols qui nourrissent nos cultures jouent un rôle fondamental dans notre bien-être. Réconcilier environnement et santé exige des actions coordonnées pour réduire la pollution, promouvoir des pratiques durables et sensibiliser les populations.
Le respect de nos écosystèmes, la préservation des ressources et le respect de la biodiversité sont des engagements naturels pour Puressentiel et des priorités.
Voici quelques exemples concrets. Nous sélectionnons nos matières premières végétales directement sur leur lieu de culture d’origine, tout en respectant leur saisonnalité et l’endémie de la plante. Nous privilégions les matières premières certifiées Bio, UEBT, ou Fair for Life. Ces partenariats basés sur une production biologique et régénérative permettent également la réduction de l’utilisation de pesticides et favorisent la santé des sols, la biodiversité contribuant ainsi à la préservation de l’environnement.
Nos huiles essentielles, nos huiles végétales ainsi que nos hydrolats répondent aux plus hauts critères de qualité. Tous nos ingrédients aromatiques (huiles essentielles, hydrolats et extraits végétaux) sont 100% purs et naturels et obtenus par des procédés physiques respectant la norme internationale ISO 9235.
Nous soutenons également des projets pour lutter contre le changement climatique et protéger la faune et la flore : plantation d’arbres, ramassage de déchets, protection des abeilles.

Crédit Photo : Puressentiel

Comment mesurez-vous l’impact positif notamment sur la santé ? 

Tout d’abord Le Laboratoire Puressentiel assure l’efficacité de ses produits en respectant les règlementations et certifications les plus strictes. Le département Réglementaire, Sécurité et Qualité est d’ailleurs l’entité la plus importante de notre groupe.

Nos producteurs, respectueux des terres qu’ils cultivent, adoptent une agriculture raisonnée. Les cueillettes et récoltes sont réalisées de manière à préserver la biodiversité et les écosystèmes, en respectant ainsi plusieurs des Objectifs de Développement Durable définis par les Nations unies.

En proposant des produits naturels aux formules responsables, sans substances néfastes, avec un taux global de naturalité de 99,5%, le Laboratoire Puressentiel vise ainsi à proposer une nouvelle approche santé – plus pure, plus naturelle et plus efficace – pour devenir, durablement, un réflexe à tous les maux du quotidien, et pour toute la famille. Nous abordons une démarche scientifique et sécurisante. Nous avons trois comités scientifiques animés par des médecins et praticiens hospitaliers et l’efficacité et la tolérance de nos produits est démontrées par de nombreuses études cliniques.

Vous représentez une entreprise familiale indépendante sur un marché face à des grands groupes et des fonds : quelles sont les valeurs intrinsèques familiales que vous impulsez en tant que fondateurs ?

Tout Le Laboratoire Puressentiel se distingue d’être resté une entreprise 100% familiale et indépendante. Par ce choix et cette résilience, nous avons pu veiller à la préservation des valeurs fondamentales du Laboratoire Puressentiel, le Naturel, l’Engagement et la Performance. Notre performance repose sur la qualité de nos produits, notre engagement constant pour le bien-être de toutes et tous, et la préservation de la Nature.
À l’histoire de famille se mêle une équipe soudée, ambitieuse, et engagée au quotidien. L’ensemble des décisions et les actions prises par les membres de la Direction générale du Laboratoire Puressentiel, de son Conseil d’administration ou encore de son Comité Exécutif, est aligné avec les valeurs ainsi que les objectifs sociaux et environnementaux de notre entreprise.
En effet, en tant qu’entreprise engagée et responsable, nous devons nous assurer que la gouvernance de Puressentiel prenne en compte le respect du bénéfice commun dans toutes ses décisions et ce en toute transparence avec nos partenaires.
Cette liberté financière et de gouvernance, nous permet de rester fidèles à nos valeurs et nos engagements dans chacune de nos décisions et ne nou
s enferme pas dans un schéma de rentabilité à court terme et de comptes à rendre à des investisseurs qui serait néfaste à l’écoconception, la qualité et l’efficacité de nos produits et par conséquent nuirait à la valeur intrinsèque de notre entreprise.
Nous gérons Puressentiel en bons pères de famille avec résilience, opiniâtreté et une volonté de nous améliorer en permanence, en pariant sur le bien-fondé de nos décisions qui seront bénéfiques à long terme. C’est pourquoi nous sommes fiers d’être une entreprise certifiée B Corp.Fichier:Carré rouge.svg — Wikipédia 

 

 

Arompathérapia – La grande bible des huiles essentielles

Isabelle Pacchioni

Édition Aroma Thera

Lancement de la 14ème édition des Trophées Défis RSE©

3ème éditions Nos GEStes Climat -

Défis Carbone


🌱🌍 Agissez pour un Avenir Durable avec News RSE et lADEME !
News RSE lance en partenariat avec lADEME La 3ème éditions Nos GEStes Climat – Défi Carbone, pour encourager la réduction de l’empreinte carbone au sein de vos entreprises.

Vous vous demandez si vos collaborateurs connaissent leur empreinte carbone personnelle ? En tant que candidats aux Trophées Défis RSE 2024, vous avez la possibilité de participer au programme « Nos GEStes Climat – Défi Carbone® ».

Ce programme, basé sur le calculateur « Nos GEStes Climat » de l’ADEME, vise à sensibiliser vos équipes à leur impact carbone et les accompagner dans la réduction de leurs émissions. En intégrant Défi Carbone®, vous pourrez :
✅ Sensibiliser vos salariés à l’importance de l’empreinte carbone.
✅ Les aider à comprendre leur bilan carbone personnel et les moyens de le réduire.
✅ Les inciter à adopter des bonnes pratiques plus durables en matière de mobilité, consommation et numérique.

 Valoriser la démarche RSE de l’entreprise

Chaque geste compte pour réduire notre empreinte carbone individuelle, et contribuer à la réduction de l’impact carbone sur la planète

Guide 2025/ Santé QVT bien-être des salariés

En 2024, le premier baromètre mesurant la charge mentale des femmes au travail a été publié. Réalisée par l’IFOP pour NewsRSE, cette étude met en lumière un fardeau invisible mais omniprésent : 71 % des femmes interrogées ressentent une charge mentale élevée, autant dans leur vie privée que professionnelle et cela impacte leurs qualité de vie et leur santé 

Entre tâches domestiques et obligations professionnelles, les femmes jonglent avec des responsabilités qui s’entrelacent. Penser à lancer une lessive avant un appel pro, organiser un pot de départ ou répondre à des urgences familiales : ces micro-tâches répétitives pèsent lourd pour les femmes. Résultat : 53% des répondantes estiment que cette charge impacte négativement leur carrière. 

Les conséquences sont alarmantes. Fatigue, stress, perte de concentration ou baisse de productivité touchent une majorité des femmes actives. Ces inégalités dans la répartition des tâches nuisent grandement à la qualité de vie des femmes et leur santé ainsi qu’à leur évolution professionnelle.

Face à ce constat, le rôle des employeurs devient crucial. Repenser la gestion des tâches et sensibiliser aux inégalités pourrait alléger cette charge mentale, source de fatigue et de renoncements professionnels. Un enjeu clé pour construire un environnement de travail plus équitable.  

Guide 2025 santé QVT bien-être des salariés 2025, Etat des lieux et Mode d’emploi des entreprises engagées

News RSE publie en 2025 le prochain Guide 2025 Santé, QVT et bien-être au travail des salariés et dirigeants .Ce guide apporte une analyse approfondie de ces thèmes et enjeux, à travers des résultats d’études, des données chiffrées, des interviews et éclairages d’experts. Cet état des lieux global est complété des bonnes pratiques d’organisations ainsi que la présentation d’ acteurs innovants dans le secteur de la santé, du bien-être au travail, parentalité, gestion des fragilités, situation d’aidance, de handicap, afin de promouvoir des solutions performantes ou innovantes sur ces enjeux dans le monde professionnel.

Nouvelles organisations du travail, QVCT, charge mentale et stress, santé au travail, aspirations des collaborateurs, attente des entreprises, pratiques innovantes, marque employeur, … Autant d’enjeux que nous abordons via l’interrogation transversale de salariés, dirigeants, DRH et de grands experts.

Un Guide à paraître en mai 2025, en partenariat avec des entreprises engagées et mettant la santé , la QVCT et le bien être de leurs collaborateurs au cœur de leurs priorités.

Si vous souhaitez rejoindre la coalition d’acteurs engagés ou valoriser votre expertise, vos services aux salariés et solutions innovantes auprès, entreprises contactez -nous : secretariat@newsrse.fr

2ème Promotion 2025 du Programme Destination croissance durable au féminin de Pacte PME dont News RSE est partenaire

Une opportunité pour transformer votre entreprise avec « Croissance durable au féminin »

Vous êtes une femme dirigeante de TPE ou PME ? Ne manquez pas notre prochain webinaire d’information avant la clôture des inscriptions :

🔗 17  Janvier de 11h30 à 12h15 : Cliquez-ici

 

Après le succès du 1er programme en 2021, qui a permis à 20 femmes dirigeantes de bénéficier d’un accompagnement dans leur croissance durable, Pacte PME lance deux nouvelles promotions en 2024-2025.

« Découvrez les avantages uniques du programme »

Proximité Grands Comptes : intégrez un écosystème favorisant synergies et collaborations entre PME et grands groupes.

Partage d’expériences : échangez avec vos pairs pour obtenir des stratégies éprouvées et des conseils pratiques.

Témoignages inspirants : découvrez des parcours motivants pour élargir vos perspectives.

Co-développement : participez à des espaces de partage sur des problématiques communes et stimulez la croissance de votre entreprise.

Coaching personnalisé : bénéficiez d’un accompagnement sur mesure pour affiner vos compétences et booster votre développement professionnel.

Programme de Pacte PME, marrainé par Marie-Luce Godinot, ce programme, en partenariat avec Sanofi et soutenu par News RSE.

Promotion :

12/13 février et 26/27 mars 2025

Un programme Pacte PME destiné à 30 femmes dirigeantes avec le soutien de 

NEWS RSE

Plus d’informations et inscription :communication@pactepme.org

Pour accéder au formulaire d’inscription : Lien

AGENDA RSE

17 JANVIER • Inscription Webinaire Pacte PME, Programme Croissance Durable Féminin

24 JANVIER • Journée Mondiale de l’éducation

25 JANVIER • Journée Nationale contre le sexisme  

26 JANVIER • Journée Nationale des énergies propres

5 FÉVRIER • Diner de l’égalité de News RSE en partenariat avec Rôles Modèles 

5 – 6 FÉVRIER • Édition 2025 Bio360, ExpoNantes, Parc des Expositions dans le Hall XXL

 10 FÉVRIER • Ouverture des candidatures des Trophées Défis RSE 2025

22 FÉVRIER – 2 MARS • 17ème édition du Salon PRODURABLE, au Palais des Congrès à Paris

 12 au 13 FÉVRIER – 26 au 27 MARS • Programme Croissance Durable Féminin, 4 jours de Formation

8 MARS • Journée Internationale pour les Droits des Femmes 

15 MARS • Digital CleanUp Day 

19 MARS • Talents for the planet, Salon de la Transition Écologique et Sociétale autour des métiers, Paris   

 25 – 27 Mars• BEPOSITIVE, Salon de la Transition Énergique, Chassieu

24 – 26 AVRIL • Change Now , au Grand Palais 

ENTREPRENEURE À IMPACT

Marie PAINDAVOINE , fondatrice de la start-up SKYLD*

Une femme française entrepreneure dans l’IA et la cyber sécurité, c’est rare, quel est votre parcours ? 

Je suis docteure en cryptographie et j’ai  plus de 10 ans d’expérience dans le domaine de la cybersécurité. Après une thèse sur le chiffrement homomorphe à Orange Labs, j’ai travaillé sur la sécurité de véhicules connectés à l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, puis j’ai dirigé l’équipe cybersécurité de Famoco, leader français du téléphone sécurisé. En 2023, j’ai fondé Skyld, une startup deeptech, spin off des laboratoires de l’INRIA qui est le plus grand centre de
recherche français en informatique. Skyld a été ensuite accélérée en 2023 par
l’université de Berkeley, un programme qui s’adresse à des entrepreneurs. Ils
investissent dans l’entreprise, ils nous forment sur tous les domaines de
l’entreprenariat, du juridique, au commercial. En 2024 j’ai rejoint Station F.
 

Quel a été l’élément déclencheur pour créer votre entreprise ?

 J’ai un parcours très tech,  et par ailleurs orienté sur la recherche. J’ai toujours voulu faire de la recherche utile, pragmatique, qui a un impact sur la sécurité des produits numériques. Le déclencheur? Une immense frustration en tant que salariée et chercheure  face à la lenteur des entreprises à déployer les résultats de  mes recherches notamment. Lancée en juillet 2023, aujourd’hui  nous avons 5 salariés, et souhaitons attaquer assez vite un marché européen  tout en étant sur le secteur de la  défense, l’industrie 4.0, la mobilité, en France et en Europe.

Quelle est l’ innovation  de votre start-up ?

Skyld est une startup deeptech, pionnière en France sur la cybersécurité de l’intelligence artificielle. Notre activité se concentre pour la sécurité des algorithmes d’intelligence artificielle.

Ce qui nous distingue est que nous créons des solutions de sécurité conçues spécialement par l’IA, et non pas des adaptations plus ou moins bancales de solution cyber classiques.

Les algorithmes d’IA coûtent très chers à développer, sont déployés dans des secteurs critiques comme la santé, la défense, la mobilité et sont des cibles alléchantes. Notre start-up conçoit et développe des antivols à algorithmes pour protéger la propriété intellectuelle des entreprises et garantir une IA de confiance.

*lauréate des Trophées Européens de la Femme Cyber 2024 , fondés par Nacira Salvan et dont le prestigieux jury 2024, est présidé par Sophie Viger, Directrice Générale de 42.

PUBLICATIONS À DECOUVRIR

Découvrez une sélection pour vos lectures

Des idées nouvelles pour l'Europe
Enrico Letta

(Éditions Odile Jacobs)
À travers ses voyages dans soixante-cinq villes des vingt-sept États membres d'Europe, Enrico Letta explore les différents points de vue sur l’Union européenne. Si les opinions varient, un consensus s’établit : l’Europe, bien qu’imparfaite, demeure indispensable. En hommage à Jacques Delors, l’auteur met en avant les réussites du marché unique et son influence sur le continent. Face aux enjeux géopolitiques actuels, il propose de réformer les institutions européennes, de renforcer le marché unique pour accélérer la transition énergétique et l’innovation, et de solidifier l’unité européenne face à l’impérialisme russe.

Résilience et Leadership sans blabla
Cornelia Findeisen

(JDH EDITIONS)
Dans un monde où les crises et les échecs sont inévitables, les leaders et managers doivent sans cesse s’adapter. Avec la révolution digitale et la crise du COVID, l’enjeu de la résilience est plus crucial que jamais. Ce livre offre des réponses concrètes pour surmonter les défis, à travers des témoignages de dirigeants de divers secteurs (entreprises, hôpitaux, armée, start-ups). Il se concentre sur des conseils pratiques pour faire face à l'incertitude et donner un nouveau souffle à son entreprise, son projet et ses équipes, en mettant en avant l'importance du leadership et de la résilience.

Les inégalités justifiées
Marie Donzel

(Éditions Rue de l'échiquier)
Marie Donzel explore la question des inégalités salariales et propose une réflexion sur la manière de repenser les outils et méthodes de calcul des écarts, en tenant compte des biais inconscients et des mentalités collectives. Elle analyse les origines et les mécanismes des inégalités, tout en déconstruisant les arguments souvent utilisés pour les justifier. Pour l’autrice, la clé d’une égalité salariale véritable réside dans un changement profond des règles du monde du travail, qui ont historiquement été définies par et pour les hommes

Métamorphoses Françaises état de la France en infographies et en images
Jérôme Fourquet

(Éditions Seuil)
En seulement quelques décennies, la France s'est métamorphosée, alors que les structures familiales, les pratiques religieuses et les rapports sociaux ont profondément changé. Jérôme Fourquet explore ce phénomène à travers des infographies et des images, mettant en lumière le déclin du catholicisme, l'essor des nouvelles spiritualités, ainsi que la transformation du corps et des modes de vie. Il aborde également l'américanisation du pays, la transition d’une économie de production à celle de consommation, et l'archipélisation qui affecte la société française. L'ouvrage propose une rétrospective enrichie de cartes et de photographies, offrant un aperçu des grandes transformations des dernières décennies, comme les émeutes de 2023 ou l’implantation des McDonald's.

Envie de Cyber
Diane Rambalidini

(Éditions Studyrama)
Ce manuel pratique est le guide indispensable pour naviguer en toute sécurité dans le numérique ! Il offre toutes les clés pour repérer les menaces et adopter les bons réflexes en ligne. Il permet de savoir comment réagir face aux situations délicates pour garantir sa sécurité numérique. Un véritable compagnon pour se déplacer en toute confiance sur le Web !

Génération Circulaire : L'économie circulaire pour la recroissance
Clément Chenut

(Éditions Contenta)
Préfacé par Bruno Le Maire, cet ouvrage sur l’économie circulaire nous invite à adopter une nouvelle perspective sur notre société et notre relation au Vivant, en maximisant l’utilisation des ressources naturelles. Il propose une transformation positive et durable de notre modèle économique et des chaînes de valeur, sans recourir à la décroissance ni à la simple croissance verte, mais en prônant la re-croissance. Chacun, à son propre niveau, peut participer à ce mouvement. Ensemble, nous avons toutes les ressources nécessaires pour réussir cette transition vers un avenir plus circulaire. Bienvenue dans Génération Circulai

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